La Voix De Rokugan

Hida Ichi a écrit :
Cela me rappelle les aventures du Petit Nicolas, en plus sérieux tout de même.

il y a un peu de ça, c'est vrai

Moi j'aime beaucoup ! Le ton, le personnage, les situations, l'aplomb de quelqu'un que l'on reconnaît bien, tout quoi.

Comme d'habitude on est fan et on se tiendra bien sage pour avoir la suite même si on est fort curieux.

Merci Mushu

Et promis, je n'ai pas abandonné Près de moi pour autant...je m'y remets ce week-end

joli, cet "hommage" faisant suite à Bushido

curieux, mais je n'imaginais pas le personnage de l'akutenshi comme tu le décris.

J'ai adore ta suite a Bushido Aiko chan !

Pénombre a écrit :joli, cet "hommage" faisant suite à Bushido

curieux, mais je n'imaginais pas le personnage de l'akutenshi comme tu le décris.

oui, je comprends cela. Pas facile de se couler dans la peau d'un personnage que l'on n'a pas créé. Désolée de ne pas être à la hauteur, c'était le risque (et la raison pour laquelle j'aurais aimé que tu écrives cette suite).
En relisant ta nouvelle, je vais changer la fin de la mienne. Notamment parce que le personnage original a beaucoup plus de recul que celui que j'ai mis en scène.

En espérant que cela corrigera un peu le tir

"à la hauteur" ne me semble pas une comparaison idoine. C'est plus une différence d'appréciation sur le personnage qu'autre chose

en fait, quand j'écris à la première personne, je me place souvent dans la perspective "est ce que tu serais capable de jouer ça plus d'une séance si on te le mettait dans les mains ?". d'ailleurs, bien que mes joueurs s'en rendent rarement compte (surtout ceux qui ont lu mes textes), j'ai très souvent des pnjs qui sont des reprises de persos de mes nouvelles. Pas forcément avec le même nom, la même appartenance clanique ou la même histoire mais avec le même cheminement et la même manière d'être.

donc, pour moi ton texte a toute sa valeur telle qu'il est, si tu souhaites le corriger, fais le par rapport à ton ressenti et non par rapport à notre différence de point de vue

Pénombre a écrit : C'est plus une différence d'appréciation sur le personnage qu'autre chose.

En fait, je cherchais à être fidèle à la façon dont tu l'avais défini.
Mais j'aime bien l'idée du méchant en quête de rédemption, et cela a certainement influencé ma rédaction

Bon, j'ai corrigé la fin. Ce n'est toujours pas tout à fait ça, mais c'est un peu plus dans l'esprit, je pense.

J'aime bien, surtout avec la fin remaniée.

Par contre je ne resent pas la recherche de rédemption du personnage.

Il estime que de l'autre coté du mur c'est "mieux", mais il n'éprouve pas de culpabilité dans ses actes, pas plus qu'un samouraï de Rokugan en éprouve quand il tranche des oni et autres Outre-Mondien.

Tetsuo a écrit :J'aime bien, surtout avec la fin remaniée.

Par contre je ne resent pas la recherche de rédemption du personnage.

Merci.

non, je ne l'ai pas mis en tant que tel, parce que cela aurait été trop différent de la nouvelle de Pénombre. C'est juste mon penchant à pondre des persos torturés qui pointe son nez
Et c'est très éloigné de la sérénité lucide de l'akutenshi original, que je m'avoue incapable de capturer correctement (j'ai essayé).

Simplement, dès que j'ai lu Bushido, j'ai aussitôt imaginé ce que pourrait donner la rencontre entre le personnage principal et mon perso, dans quelques années

pour moi, il n'y a pas de quête de rédemption de la part de l'akutenshi. Simplement, de la même manière que le clan du Crabe se définit par sa lutte contre l'outremonde, de la même manière que le Lion et la Grue se définissent respectivement l'un/l'autre par rapport à la manière dont ils incarnent l'honneur, il se définit par ses contraires

Il sait que ce qui le distingue des autres serviteurs de Fu Leng n'est pas son pouvoir, ou sa force, mais le fait comme il le dit qu'il est passé du statut d'esclave à celui de serviteur loyal.

la nouvelle fin de ton texte s'en rapproche davantage en fait. Comme dans tout cheminement, il y a de la place pour le doute, pour le sentiment de ne pouvoir y arriver mais le but n'est pas de renier son allégeance. Son but, c'est justement d'aller jusqu'au bout de ce qu'il est. Ce qu'il est, c'est un serviteur du dieu du mal. Que sont les autres serviteurs de Fu leng ?
- des démons, dont la nature est l'essence même du jigoku
- des gobelins, ogres et autres créatures dont les appétits primaux surpassent largement l'intelligence
- des renégats. Certains sont venus là par haine, par jalousie, par désespoir, par regret, parce qu'ils se sont trompés eux-même et se sont racontés de jolies histoires. Moto Tsume, Doji Nashiko, Tsukuro et les autres sont des gens qui ont laissé leurs désirs et leurs faiblesses les guider jusqu'à la damnation.

lui, il est né là et on n'a pas eu à l'acheter, pas eu à lui mentir, pas eu à le séduire ni le terroriser. On l'a abreuvé à la source du mal et c'est tout ce qu'il sera jamais. Il est bien plus proche de Fu Leng que tous les autres.

et bien qu'il ne puisse jamais être reconnu comme tel par ses ennemis pas plus que par ses alliés, il est bien plus un samurai dans son âme, c'est à dire un serviteur loyal, que bien des pnjs officiels de la gamme, avec leurs petites ambitions mesquines, leurs jalousies et leurs obsessions.

lui, il n'est pas comme Matsu Tsuko qui veut tellement humilier toturi et venger son amour défunt qu'elle finit par suivre les ordres d'un empereur possédé dont elle sait très bien qu'il trahit l'essence de sa nation, de son nom, de la loyauté qu'il réclame.

il n'est pas comme Hida Kisada qui se voit tellement en homme providentiel qu'il trahit les sacrifices innombrables de tous ceux qui contrairement à lui n'ont pas failli, alors qu'il est justement censé être celui qui les représente le mieux, parce qu'il porte leur nom et dirige leurs descendants.

il n'est pas comme Bayushi Kachiko qui n'a jamais eu un soupçon de la grandeur du kami dont elle porte le nom et qui a toujours laissé ses désirs personnels l'emporter sur le reste, jusqu'à ce qu'on lui botte les fesses pour lui montrer ce qu'elle devait faire. Pas une mais trois fois en prime.

il n'est pas comme ces gens là, ces héros qui ne représentent pas du tout l'honneur. Cet honneur dont dame Doji disait "il n'est pas défini par un acte mais par la vie dans lequel cet acte s'inscrit".

alors, dans le fond, qui a vraiment besoin de rédemption ? qui a vraiment besoin de retrouver son chemin si on compare ces quelques âmes ?

Euh... je préfère la première version, Aiko. Je trouve que la nouvelle fin est plus lourde et moins spontanée que l'ancienne.

Pas taper, please

Atteindra t'il illumination par cette voie si sombre...

Pénombre a écrit :pour moi, il n'y a pas de quête de rédemption de la part de l'akutenshi.
Il sait que ce qui le distingue des autres serviteurs de Fu Leng n'est pas son pouvoir, ou sa force, mais le fait comme il le dit qu'il est passé du statut d'esclave à celui de serviteur loyal. Son but, c'est justement d'aller jusqu'au bout de ce qu'il est. Ce qu'il est, c'est un serviteur du dieu du mal.

Bon, j'avais au moins compris ça. Ouf

la nouvelle fin de ton texte s'en rapproche davantage en fait.

objectif atteint.

@ kyorou : Désolée. Je fais mieux dans l'émotionnel que dans le philosophique, c'est probablement pour cela que cela sonne moins bien. Je verrais si je peux alléger un peu quelques tournures.

alors, dans le fond, qui a vraiment besoin de rédemption ? qui a vraiment besoin de retrouver son chemin si on compare ces quelques âmes ?

Indépendamment des exemples, je trouverais la démarche (de rédemption) intéressante, surtout de la part de quelqu'un qui est, comme tu dis, 'né dedans'. Mais comme on dit, ceci est une autre histoire

Kyorou a écrit : Pas taper, please

Ne t'en fais pas Kyorou. Je n'ai pas le bouillant tempérament de mon personnage

Et j'accueille volontiers les remarques et critiques, même si en ce cas l'alignement avec le profil de la nouvelle de Pénombre était mon souci principal, au-delà du style du texte, et donc je laisserai la deuxième version, quitte à amende le style, comme je l'ai déjà mentionné.

Comme toi, sa nouvelle m'a inspiré