La Voix De Rokugan

oula .... plein de bons trucs à récupérer en roumanie ...

the crazies

spilce

Sinon ... que dire ?? : EPIC !

http://www.scottpilgrimthemovie.com/

Carrément !

Bon j'ai pas tout compris à ce qu'ils disaient (ils parlent trop vite) mais ça m'a l'air assez génial dans le genre déjanté.

Ca me rappelle qu'il faut que je vois Hott Fuzz et Shaun of the Dead...

Kõjiro a écrit : Ca me rappelle qu'il faut que je vois Hott Fuzz et Shaun of the Dead...

Alors là oui, ce sont 2 films géniaux et anti-morosité !!

Vu Shrek 4 hier.

J'ai passé un bon moment, c'est drôle, fun, rythmé. Parfait pour se détendre. Le scénario est cousu de fil blanc ou presque mais ce n'est pas forcément très important. Visuellement c'est assez joli et j'ai l'impression que l'animation a progressé depuis le dernier mais ça ne casse pas trois pattes à un dragon non plus. Pour la 3D : as usual quoi. C'est pas mal mais ça n'apporte pas grand chose au film en dehors de quelques scènes spécifiquement conçues pour l'exploiter (genre les courses poursuites sur balais). Et par cette chaleur, les lunettes sont encore plus pénibles que d'habitude. Par contre Ils ont changé les modèles : exit les grosses lunettes rouge et noire, welcome les modèles plus légers et discrets. Et désormais on les "achète", on ne les loue plus. J'ai trois paires de lunettes à la maison que je peux ramener aux prochaines séances du coup. Reste à savoir si il y a des problème de compatibilité ou si ces lunettes peuvent être utilisées dans n'importe quel cinéma...

Dernière chose : cet épisode confirme définitivement que Shrek n'a plus vocation à être le moins du monde "subversif". A l'origine la série se voulait ainsi : détournement de tous les codes des contes de fées etc. Là dans celui-ci la "morale" c'est quand même que le bonheur, c'est une femme / un mari, des gosses et des activités plan-plan et répétitives. Et que vouloir s'extraire de ce ne serait ce qu'une journée c'est la fin du monde et rien de moins... C'est quand même le sacre absolu du conformisme le plus éculé.

Ma femme me faisait la remarque quand je lui disait ça que finalement il fallait peut être voir les films comme une métaphore de nos vie. Au début (le premier) on se la joue rebelle et après 4 (la quarantaine ?) on rentre dans le rang

Mais bon j'avais perdu mes illusions avec le 2 donc ça ne m'a pas perturbé outre mesure.

Cela dit je ne le recommande pas plus que ça, sauf pour y emmener vos gamins qui vont bien se marrer. Il est quand même nettement mieux réussi que le 3 qui m'avait juste donné envie de dormir.

Kõjiro a écrit : Ma femme me faisait la remarque quand je lui disait ça que finalement il fallait peut être voir les films comme une métaphore de nos vie. Au début (le premier) on se la joue rebelle et après 4 (la quarantaine ?) on rentre dans le rang

Ouep bah c'est pour ça que j'ai du m'arrêter au 2

Bon alors on va y aller en vrac, pour les derniers films vus :

- Prince of Persia : un film qui aurait pu être vraiment pas mal mais qui malheureusement tombe ds le risible. Le roi de Perse il est super cool super sympa car il a adopté le héros qui est un paria, ses frères l'ont acceptés sans soucis. Bref la perse c'est disneyland.
On a aussi le droit au sidekick comique inutile, des méchants nuls qui se font tuer comme des cons et a une princesse qui au même moment T (il est question de voyager ds le temps ds le film) d'être une princesse au caractère de tigresse et d'être une fifille juste bonne a marier...
Bref il suffisait de remanier un peu le scénar pour rester sur une conspiration entre frères, faire peter la tension avec les ennemis et rester crédible sur la psychologie des persos et on aurait eu le droit a un film sympa voir pas mal du tt.
A se demander si ca a pas été monté directement chez Ubisoft pour que ca soit aussi plat.
A oui les décors sont sympas, bien grandioses et tout.

- Killers : Alors c'est le film avec Ashton Kutcher et la fille qui joue ds Grey's Anatomies (c'est dire si son talent d'actrice me pousse a apprendre son nom...). Bref comédie romantique tellement palpitante avec un scénario tellement bien amené et des scènes d'action si intenses (on est a des années lumières d'un Mr&Mrs Smith) que le générique de fin est une surprise (Ah c'est fini? mais ou est le film?).

- Twilight new Moon (matté au rattrapage pour pouvoir accompagner madame voir le 3 au cinema... j'ai peur) :
Bon alors après la blague du premier, on a le droit au pathétique second. Alors ok c'est censé s'adresser aux ados mais alors vla le message qui est passé (dépend de ton mec comme une merde, manipule bien sans scrupule le copain qui t'aime, bref a 18 ans continue donc de te comporter comme si t'en avais 13).
Alors autant ds la BA il avait l'air de se passer des choses, autant ds le film il ne se passe RIEN (digne d'intérêt j'entends).
On notera la fin type, on lache un gros mytho au tribunal des vampires et on se casse par la porte de service. Bref ce passage illustre le film : 0 tension.

- Watchmen :
Ou comment transformer une BD superbe en film super chiant. C'est inutilement long, juste pour mettre en image le cadrage original de la BD mais en y ajoutant des ralentis parce que ca fait "classe"...
Le découpage de la BD est fait pour la BD pas pour le cinema ce sont deux mediums differents et ca Snyder l'a pas encore capté.
J'ai préféré l'adaptation de V for Vendetta, car on gardait l'esprit du Comic et on restait constamment ds l'intrigue, ce n'est peut être pas aussi bien que la BD mais au moins on regarde un film.
La c'est coupé au hachoir, le rythme est laborieux et on a le droit a des scènes qui n'amènent rien (la scène de la prison ou celle de sexe entre Owl et Silk Specter, merci pour ces interminables ralentis, aussi utile que la scène de sexe de 300).
Je finirais sur le choix de la bande son, pas très judicieux avec un clin d'oeil subtil comme une citation de Seguela pour la chevauchée des Valkyries en accompagnement des flash back sur le Comédien au Viet Nam....

Vu Shrek 4

Fun mais plat, on aime les nouveaux et les anciens personnages mais sans plus, on a une histoire à grosse ficelle qui est ... bin voila à grosse ficelle, Shrek a été une distraction sans plus et fini la saga sans plus. Par contre la 3D est un petit plus toujours agréable (pour 1€ de plsu chez nous et plus 2 et uniquement à la location. Pour le conformisme de Kojiro, je suis bien d'accord ce Shrek manque de génie, manque de folie en bref comme je disais il est plat comme l'a été planet 51 pour moi.

Pour info je n'ai pas vu le 3 et je m'en suis bien passé jusqu'à maintenant.

Kzo a écrit : - Twilight new Moon (matté au rattrapage pour pouvoir accompagner madame voir le 3 au cinema... j'ai peur) :
Bon alors après la blague du premier, on a le droit au pathétique second. Alors ok c'est censé s'adresser aux ados mais alors vla le message qui est passé (dépend de ton mec comme une merde, manipule bien sans scrupule le copain qui t'aime, bref a 18 ans continue donc de te comporter comme si t'en avais 13).
Alors autant ds la BA il avait l'air de se passer des choses, autant ds le film il ne se passe RIEN (digne d'intérêt j'entends).
On notera la fin type, on lache un gros mytho au tribunal des vampires et on se casse par la porte de service. Bref ce passage illustre le film : 0 tension.

En même temps on l'a tant décrié ici que je me demande pourquoi tu es allé le voir ?? !! ??

Ah moi j'avais dit que j'aimais bien.

Bon mon message laissait peut être penser l'inverse par contre

Toshi a écrit :En même temps on l'a tant décrié ici que je me demande pourquoi tu es allé le voir ?? !! ??

En langage de couple ca s'appelle "partager des choses", en langage masculin ca s'appelle "faire des sacrifices".

^paie toi une semaine de ménage, des balades, des cadeaux .... mais là .... partager ce film ... c'est de la dévotion !!! bravo !!

Vu Schrek 4 aussi et j'en sors moins convaincu que mes camarades du dessus.
Fan du 1er, beaucoup moins du second et je ne parle pas du 3ème, je dirais que ce 4eme opus relève la barre de son prédécesseur mais tout juste.

Si vous avez plus de 8 ans, oubliez. Pas de scénario à part « on reprend ceux des 3 premiers et on livre un résumé bâclé », torché en 1h30, avec des persos fadasses au possible, tant niveau héros que "méchants", des scènes posées juste parce que la 3D ça fait vendre les billets + chers et que c'est mode.

Bien évidement, on passe en mode morveux donc comme on l'a déjà fait remarquer, plus aucune référence subversive ou acide aux contes de fée, ni quoi que ce soit propre à capter l'intérêt du spectateur lambda.
Ah..j'ai précisé que la 3D n'apportait rien ? Bah je le redis, na !
A quoi bon coller du relief si la moitié des décors restent en 2 D ! L'impression d'aller aux théâtre, voir des acteurs derrières des décors en carton patte (Aaaah la fameuse scène d'intro des parents de Fiona dans leur carosse... )



Bref si vous avez chaud, une carte ugc et 2h00 (en comptant les pubs) à perdre vous pourrez au moins vous offrir une sieste dans une salle climatisée.

Pour Ding :

Nislheim, sur Rue89 a écrit :Le Predator en tant que telle est, si l'on analyse les signes :
- Une femme (sa bouche étant une référence au mythe du vagin denté, frayeur masculine du sexe féminin castrateur et dangereux)
- Noire, puisqu'elle a des dread locks
- Qui vient d'ailleurs, puisque c'est un extraterrestre.

Le film raconte l'histoire d'une équipe de choc, des GI les plus balèzes des plus balèzes, (Schwarzi and co) qui se fait dessouder, membre après membre par le Predator (donc la femme black qui vient d'ailleurs). Le film est sorti dans les 80's, époque qui dans le cinéma ricain correspond à la valorisation de la force, l'ère réganienne, où l'Amérique devait retrouver son éclat, gagner le Vietnam (voir Rambo II), poutrer les russes (voir Rambo III). Donc au cinoche, des actionners bourrins et burnés ave Scwharzi, Carl Weathers et Stalonne.
L'équipe de Predator correspond à cet idéal héroïque, or, cette idéal héroïque se fait démonter par une femme black qui vient d'ailleurs. On sait à quel point l'Autre est un mythe américain gigantesque...
A la fin du film, Schwarzi fini par poutrer le Predator, mais au prix d'un retour sauvage à un primitivisme de l'homme. De chassé, il devient le chasseur, et en devenant le chasseur il se met à ressembler à l'Autre... Le dernier plan du film est magnifique, l'hélico partant au loin, et Scwharzi à ce regard... Celui de l'homme qui a du muter pour sa survie. Qui a gagné quelque chose, mais qui a perdu tout autant. La mutation, le changement.

Predator, encore aujourd'hui est un putain de chef d'œuvre, réalisé par un putain de génie , et le remake est une daube abyssale, mais on ne pouvait pas en attendre beaucoup plus de la part de Rodriguez.

Tiré de ce sujet : Le « Predator » de 1987, un chef d'œuvre de l'histoire du cinéma

Je suis pas contre les analyses poussées, mais parfois ça fait peur (le Predator est une "femme noire" métaphorique ? WTF ?).