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Publié : 02 août 2006, 11:53
par Pénombre
quand on en est à comparer les mérites d'armes de destruction massive, c'est que ça va vraiment mal ;)

pour info, il suffit de prendre en compte Tchernobyl, les retombées d'une bombe atomique ne sont pas aussi prévisible qu'on voudrait bien nous le faire croire. La grande majorité des essais sont souterrains/sous-marins, les USA n'ont jamais dévoilé le moindre chiffre sur ceux fait dans le désert de Mojave, pas plus que la france sur ceux dans le Sahara. Les seuls "véritables" effets secondaires d'explosions nucléaires que l'on connaisse, ce sont les bombes de Nagasaki et Hiroshima ainsi que Tchernobyl et un ou deux autres réacteurs qui ont failli faire boum... en angleterre dans les années 70.

les projections sont souvent contradictoires car liées aux vents, au climat qui (ça devient de plus en plus admis, même par les USA qui ont pourtant sponsorisé des centaines d'études afin de "prouver" le contraire) est en train insidieusement de changer. On ne mesure pas exactement l'impact de l'activité humaine sur ce changement (vu que le climat peut changer de manière naturelle) mais il est bien réel et ce qui est valable aujourd'hui peut ne plus l'être dans vingt ans.

le problème du bactériologique, c'est que le virus peut contaminer d'autres individus, voire muter et contaminer d'autres espèces ou même devenir résistant aux outils développés par son concepteur pour l'enrayer. Idem, sa durée de vie théoriquement courte peut très bien se voir brutalement amplifiée par sa multiplication dans un environnement (un porteur...) qui fait sauter ce verrou. Bref, on fabrique un peu n'importe comment des trucs dont on sait pas très bien ce qu'ils peuvent devenir des semaines ou des mois après avoir été lachés. Sur une exposition à grande échelle (disons, un virus laché sur Paris), le simple fait de ne pas pouvoir bloquer en totalité les accès à la zone contaminée rend la contamination exponentielle. Pour peu que le virus soit aérien et dispose de quelques heures avant de devoir s'implanter dans un organisme vivant, le moindre coup de vent peut rendre n'importe quel périmètre envisagé au moment ou l'on apprend l'attaque complètement caduc. Surtout dans des régions plainières...

- le chimique est plus stable, car un individu contaminé ne peut pas en contaminer un autre et que la substance a beaucoup moins de chances de se transformer qu'un virus. Mais en tant qu'arme de destruction massive, il est moins intéressant. Tout doit être misé sur l'impact initial et (si la substance a un taux de dispersion record) les éventuels mouvements atmosphériques. C'est plus intéressant de s'en servir en milieu clos ou de faire exploser un truc en sachant que le vent ce jour là poussera vers les zones les plus peuplées. Mais c'est une arme de destruction massive qui est moins intéressante côté "massif". Oui, un gaz militaire peut faire des milliers de morts avec quelques litres sous pression. Un virus laché dans la nature peut en faire 10 ou 100 fois plus à quantité égale, et surtout, il peut durer plus longtemps (je parle d'exposition directe, pas de pollution sur laquelle je vais m'étendre...

sur le plan psychologique, l'explosion radioactive est le plus facile à gérer : une fois que la bombe a explosé, n'importe quel blaireau sait qu'il doit quitter la zone ou ne pas y entrer. Après, c'est une question de sincérité des pouvoirs publics (remember Tchernobyl). Par contre, la bombe a le double avantage de faire un beau nombre de victimes et de détruire une infrastructure locale en prime. Même un ordinateur ou un relai téléphonique ne pourra pas jouer son rôle s'il est réduit en cendres... ah, bien évidemment, la zone est foutue par contre. L'idéal, quand on n'en a rien à fiche de l'endroit ou la bombe doit tomber, c'est de chopper une ciblie purement militaire genre le plateau d'Albion. Un occupant éventuel ne perdra pas grand chose à ignorer cet endroit pendant quelques siècles.

les armes chimiques et bactériologiques posent le problème inverse : elles obligent les pouvoirs civils ou militaires à dans un premier temps identifier précisément la menace, ce qui lui donne un délai pour s'étendre et étendre la panique.
Dans un deuxième temps, l'arme bactériologique pose le problème de contrôle de la population exposée ou potentiellement exposée. C'est à dire mobiliser un tas de gens pour mettre en quarantaine une zone pouvant s'étendre sur un département, contrôler les civils, les soigner (ou tenter de découvrir un traitement...), les nourrir, etc... le tout en combinaison NBC pour éviter autant que possible la propagation du virus. Entre la panique et les ressources nécessaires pour tenter d'endiguer la progression du mal (au moins jusqu'à ce que l'on sache si le virus est toujours actif ou pas), c'est un beau merdier.

l'arme chimique peut polluer les sols pour un bon moment, de même que les nappes phréatiques. C'est son seul "effet secondaire" difficile à mesurer. L'arme atomique a aussi un impact sur la zone d'irradiation pour des décennies, voire des siècles. Mais ça n'a apparemment pas empéché nombre de gens de retourner s'installer à 20km de Tchernobyl... ni Nagasaki ou Hiroshima dêtre encore habitées. Le risque est réel mais plus insidieux que si on vous disait "entrez là et vous mourrez en moins d'une semaine".

le problème de l'arme bactériologique, c'est donc sa nature éminemment imprévisible et surtout le fait qu'elle peut provoquer une paranoia collective aigue si elle se transmet (ou si les gens veulent le croire...) d'homme à homme.

Publié : 02 août 2006, 11:58
par Kakita Sojiro
Excellent exposé... T'as bien compris mon côté 'pro-psychose" :arme:
Sinon, les chefs du Hezbollah non, ce ne les intéresse pas, mais suffit de prévoir un vaccin ou des protections, ou même l'isolement (voire aller faire ses courses en NBC) pour ne pas y passer.
Leurs troupes fanatiques, elles, s'en fichent... C'est comme ca que marchent les martyres.

Publié : 02 août 2006, 12:01
par Hida Ichi
Kyorou a écrit :Avec une bombe H de 20 mégatonnes tu as :

98% de morts dans un rayon de 14 km.
90% de morts dans un rayon de 22 km.
65% de morts dans un rayon de 40 km.
50% de morts dans un rayon de 50 km.

Après ça tombe rapidement.

Maintenant, prenez une carte d'un coin bien peuplé et votre calculatrice fétiche.

Ah oui, on a aussi les retombées radioactives, mais c'est un peu aléatoire...

Toujours est-il que pour faire plein de morts, on a rien de comparable.

Pour info, nos potes ricains bossent sur des bombes nucléaires "tactiques" qui feraient des dégâts sur seulement quelques kilomètres, histoire de pouvoir les utiliser dans un conflit conventionel. Merci qui ?
Vous savez les bombes nucléaires tactiques, elles existent dans l'arsenal de l'Otan depuis des décennies.

La France était équipée de lanceurs de missiles nucléaires tactiques, appelés Pluton, puis Hadès, et qui devait être utilisées contre les concentrations de troupes soviétiques en cas d'invasion.

Les Américains et les Britanniques étaient équipés de missiles nucléaires tactiques pour leurs avions. Je crois me rappeler que les chasseurs-bombardiers Tornado pouvaient en être équipés.

Et dans la doctrine de guerre soviétique, les attaques conventionnelles étaient précédées d'attaques chimiques massives sur les concentrations de troupes ennemies.

Donc en cas de conflit en Europe du temps de l'affrontement des deux blocs, même sans conflit nucléaire balistique intercontinental, les Soviétiques envoyaient plein de Scud remplis de gaz toxiques sur les troupes de l'Otan, et l'Otan faisait de même avec des missiles nucléaires. Et bien sûr tant pis pour les dommages collatéraux, civils.

Pour ceux qui chercheraient à comprendre comment l'Irak avait des armes chimiques qu'il a utilisé massivement contre les Iraniens et ses propres civils. Ce sont les Soviétiques qui leur ont fournit car cela faisait partie de leur doctrine de guerre normale. Tu balances des Scud remplis de gaz sur les troupes ennemies et tu écrases le reste sous les chenilles de tes très nombreux chars.

Contrairement à ce que vous pensez, la guerre est faite par des gens réfléchis et cela explique que même Saddam Hussein n'a pas remplis de gaz chimique, ses Scuds quand ils les envoyaient sur les villes iraniennes entre 1980 et 1988 et israéliennes en 1991.

Publié : 02 août 2006, 12:03
par Ding On
Hida Matsuura a écrit : J'hallucine.

Je peux savoir sur quoi, les gars, vous vous fondez pour affirmer ce genre de choses ? Vous lisez les petites annonces de Liban-Soir ? Vous appelez quotidiennement les chefs d'Etats et autres responsables politiques locaux ? Vous êtes espions du Mossad à temps partiel ?


Matsuura, bushi qui a du mal avec ce genre de certitudes chez le citoyen moyen...
Calme ta joie un peu.
Il suffit peut-être juste de s'informer, d'avoir qques notions sur comment se fabrique une bombe A (et pas H les gars, pas la même chose), quels moyens, infrastructures, compétences et autres cela nécessite et de comparer avec ce qu'on sait dont dispose le Liban. Ca peut pas donner une certitude à 100% mais ça permet d'évaluer. En tt cas, ça permettait à bcp de dire que non, l'Irak au vu de l'état dans lequel était le pays ne pouvait pas posséder d'ADM...

Publié : 02 août 2006, 12:03
par Kakita Sojiro
Les bombes dites "tactiques" de l'OTAN ont encore un assez important périmètre d'action... Moindre qu'avant, mais encore assez colossal par rapport à une bombe "normale".

Publié : 02 août 2006, 12:10
par Kyorou
Hida Ichi a écrit :Pour ceux qui chercheraient à comprendre comment l'Irak avait des armes chimiques qu'il a utilisé massivement contre les Iraniens et ses propres civils. Ce sont les Soviétiques qui leur ont fournit car cela faisait partie de leur doctrine de guerre normale. Tu balances des Scud remplis de gaz sur les troupes ennemies et tu écrases le reste sous les chenilles de tes très nombreux chars.
C'est un détail, mais, aux dernières nouvelles, ce seraient les Anglais qui auraient fourni ces armes à l'Irak (et peut-être aussi les Français, etc.).
A l'époque, en Occident, on le trouvait plutôt sympa, Saddam.

Publié : 02 août 2006, 12:35
par Asako Keitaro
Kakita Sojiro a écrit :Sinon, les chefs du Hezbollah non, ce ne les intéresse pas, mais suffit de prévoir un vaccin ou des protections, ou même l'isolement (voire aller faire ses courses en NBC) pour ne pas y passer.
Oui à la télé du moins, une tenue NRBC qui protège des agressions Nucléaires/Bactèriologiques/Chimiques comme celles qu'on peut voir dans l'armée se porte pour une durée maximale de quelques heures pour la plus légères, 2 si ma mémoire est bonne, pour être en isolement total il faut un système de recyclage d'air comparable à ceux employés dans les fusées, qui sont très chers et nécessitent de l'entretien, et puis les vaccins il faut que le virus ne mutte pas.

Publié : 02 août 2006, 12:42
par Moto Shikizu
Kyorou a écrit :
Hida Ichi a écrit :Pour ceux qui chercheraient à comprendre comment l'Irak avait des armes chimiques qu'il a utilisé massivement contre les Iraniens et ses propres civils. Ce sont les Soviétiques qui leur ont fournit car cela faisait partie de leur doctrine de guerre normale. Tu balances des Scud remplis de gaz sur les troupes ennemies et tu écrases le reste sous les chenilles de tes très nombreux chars.
C'est un détail, mais, aux dernières nouvelles, ce seraient les Anglais qui auraient fourni ces armes à l'Irak (et peut-être aussi les Français, etc.).
A l'époque, en Occident, on le trouvait plutôt sympa, Saddam.
la France lui avait vendu des avions, pour la guerre contre l'Iran, comme la pluspart des autres gouvernement, le notre estimait preferable un Saadam plutot que la republique islamique d'Iran.

Publié : 02 août 2006, 12:45
par Kõjiro
Amusant (en relation avec le coté "on arme nos "ennemis" de demain") :

http://fr.news.yahoo.com/24072006/326/q ... istes.html
lundi 24 juillet 2006, 18h11

Quand Jean-Pierre Chevènement et le FBI jouent aux conspirationnistes...
Par Carlo Revelli, sa biographie

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

Que faut-il penser quand un journaliste d'investigation respecté écrit un livre pour nous expliquer que la CIA a recruté en Bosnie les terroristes qui ont contribué aux attentats du 11 septembre ? Que faut-il penser quand un ancien ministre de la défense et de l'intérieur, Jean-Pierre Chevènement, décide d'écrire la préface d'un tel ouvrage en déclarant qu'il « constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux » ? Que faut-il penser quand le FBI déclare qu'il n'existe aucune preuve à ce jour qui permette d'associer Ben Laden aux attentats du 11 septembre ? Que faut-il penser quand aucun média français ne traite de ces sujets ?

Jürgen Elsässer est un historien et journaliste allemand spécialiste des Balkans. Il a écrit une douzaine de livres de géopolitique au cours des dix dernières années ; ancien rédacteur en chef du quotidien berlinois Junge Welt, il a également été rédacteur de nombreux quotidiens et hebdomadaires allemands. Quelques approfondissements biographiques sont disponibles sur son site, sur celui de son éditeur ou sur la Wikipedia allemande.

Le 1er avril 2006, Jürgen Elsässer sort la version française d'un ouvrage dont on n'a pas beaucoup entendu parler en France : Comment le Djihad est arrivé en Europe.

Ce petit livre s'est vendu uniquement à 6000 exemplaires en Allemagne, et la version française, publiée en Suisse par un tout jeune éditeur (Xenia), n'est pas bien distribuée en France (quasiment introuvable en librairie, trois semaines de livraison sur le site de la FNAC, distribution indirecte sur Amazon...). Or, tant le profil de l'auteur du livre (un journaliste d'investigation respecté) que celui de l'auteur de la préface (un ancien ministre de l'intérieur français) devraient permettre d'établir un minimum d'intérêt et de confiance...

Très succinctement, nous pouvons dire que dans son long travail d'investigation, l'auteur a essayé de prouver le lien existant entre les guerres dans les Balkans et les attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, en remontant la piste des kamikazes du 11 septembre, il est arrivé directement en Bosnie où les moudjahidin sont recrutés et entraînés par les services secrets occidentaux, la CIA en tête....

Une synthèse du livre est disponible sur le site de l'auteur et ceux qui souhaitent aller plus loin peuvent également écouter le podcast audio de la conférence qui s'est déroulée avec l'auteur le 6 mai 2006, au prestigieux Club suisse de la presse (qui comprend parmi ses membres des prix Nobel et des prix Pulitzer) et qui était intitulée : "Comment le Djihad est arrivé en Europe : Islamisme et services secrets".

Une journaliste suisse, Silvia Cattori, a également interviewé Jürgen Elsässer et a publié son entretien sur plusieurs médias « alternatifs » ou militants (Voltairenet, Bellaciao, Oulala, Le Grand Soir...). Certains extraits de l'interview sont intéressants et montrent bien le très fort scepticisme de l'auteur allemand face à la thèse officielle de l'administration américaine :

« C'est le seul ouvrage qui établisse le lien entre les guerres dans les Balkans des années 1990 et les attentats du 11 septembre 2001. Tous les grands attentats, à New York, à Londres, à Madrid, n'auraient jamais eu lieu sans le recrutement par les services secrets américains et britanniques de ces djihadistes à qui l'on attribue les attentats. [...] Les informations que j'ai collectées à de multiples sources démontrent que ces djihadistes sont des marionnettes entre les mains de l'Occident et non pas, comme on le prétend, des ennemis. »

« Les néoconservateurs, groupés autour de Richard Perle, avaient rédigé un document, un an avant le 11 septembre, selon lequel l'Amérique avait besoin d'un évènement catalyseur comme l'attaque de Pearl Harbour. Le 11 septembre fut cet évènement catalyseur. Je crois que les gens autour de Perle ont souhaité les attentats du 11 septembre. »

« Immédiatement après le 11 septembre, un certain nombre d'agents israéliens ont été arrêtés aux États-Unis. Ils étaient présents sur les lieux où se préparaient les attentats. Il y a des analystes qui disent que c'est là une preuve qu'Israël était directement impliqué dans ces attentats. Mais cela pourrait également signifier autre chose. Il se pourrait que ces agents observaient ce qui se passait, qu'ils étaient au courant que les services secrets américains soutenaient ces ‘terroristes' dans la préparation de ces attentats, mais qu'ils garderaient leur savoir pour s'en servir au moment opportun, et pouvoir exercer un chantage le moment venu : ‘Si vous ne soutenez pas davantage Israël, nous allons livrer ces informations aux médias'. Il y a même une troisième possibilité, à savoir que ces espions israéliens voulaient prévenir les attaques mais ont échoué. En ce moment, nous savons seulement que ces types étaient sur place et qu'ils ont été arrêtés. Des investigations supplémentaires sont nécessaires. »

« Bush est stupide. Il n'est qu'un instrument entre les mains d'autres personnes. »

« Oui, il y a un double gouvernement qui échappe au contrôle de Bush. Ce sont des néoconservateurs, comme Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz, Perle, des gens liés au pétrole et aux industries militaires. Le chaos global est dans l'intérêt de l'industrie militaire : quand il y a le chaos dans le monde entier, on peut vendre des armes et le pétrole plus cher. »

Le but de cet article n'est pas d'entrer dans le détail du contenu de ce livre ni d'apporter un quelconque jugement. Je n'ai ni les compétences, ni les connaissances nécessaires pour vérifier avec certitude les thèses de l'auteur. Ce qui m'intéresse ici, c'est de mettre en évidence le soutien que Jean-Pierre Chevènement apporte à cet ouvrage, notamment via la préface qu'il a rédigé, dont voici quelques extraits :

« La traduction française du livre de Jürgen Elsässer Comment le Djihad est arrivé en Europe constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux. »

« Ce que montre, en revanche, avec un grand luxe de détails Jürgen Elsässer, c'est le véritable chaudron du terrorisme islamiste qu'ont constitué les guerres yougoslaves tout au long des années quatre-vingt-dix. Les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, de Madrid le 11 mars 2003, et du 7 juillet 2005 à Londres, font tous émerger des personnages qui, à des titres divers, ont été des vétérans des guerres de Bosnie. Il semble qu'il s'agisse là de connexions si gênantes qu'il faille absolument les taire ou les dissimuler. »

« Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits (et des opinions publiques droguées aux idéologies identitaires). Il est vrai que les services se prennent souvent les pieds dans leurs propres intrigues. Dans la société hypermédiatique où nous vivons, leurs manigances finissent toujours par être éventées. »

« Même si Jürgen Elsässer nous étourdit parfois sous la multiplicité de ses sources et l'abondance de ses références, rendons hommage à son érudition : son livre contribuera utilement à un sain pluralisme et à l'éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire. Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l'heure d'une paix juste dans les Balkans et ailleurs. »

Comment est-il possible que l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement exalte à un tel point l'œuvre et les théories d'un journaliste que beaucoup définiraient comme conspirationniste ? Comment se fait-il qu'aucune maison d'édition française n'ait accepté de publier cet ouvrage ? Comment se fait-il qu'aucun média français n'ait annoncé la sortie du livre, malgré la prestigieuse « sponsorship » de Chevènement ?

De deux choses l'une. Soit ce journaliste est réellement un fanatique conspirationniste (Chevènement aussi, du coup) et il faut donc dénoncer ses idées et les combattre. Soit ce qu'il dit est cohérent et vraisemblable, et il faut en débattre. Mais la solution de l'omerta médiatique demeure pour moi un mystère.

Par ailleurs, Jürgen Elsässer n'y va pas par quatre chemins, même au sujet de Ben Laden et de son organisation. Selon lui, en effet, Al Qaida n'existe pas réellement, et est avant tout un concept marketing de propagande de la politique extérieure américaine... Cela ne vous fait pas drôle, que Chevènement cautionne ces propos ?

A ce sujet, le FBI aurait récemment déclaré qu'à ce jour, il n'y aurait aucune preuve de l'implication de Ben Laden dans les attentats du 11 septembre. J'utilise le conditionnel car cela me semble tellement énorme que je crains le canular Internet bien ficelé. Pourtant, sur son site Web, le FBI consacre une fiche à Ben Laden en indiquant bien qu'il est recherché pour les attentats de 1998 contre les ambassades américaines, mais aucune mention n'est faite pour sa prétendue participation aux attentats du 11 septembre !

Sur le site du Muckrarer Report on trouve la news suivante :

« Le 5 juin 2006, l'équipe de l'association Muckraker Report a appelé le FBI pour savoir pourquoi l'avis de recherche de Ben Laden n'indique pas sa participation aux attentats du 11 septembre. Nous avons parlé avec Rex Tomb, Chief of Investigative Publicity au FBI (et responsable, selon l'AFP, de l'unité du FBI chargée de dresser la liste des dix criminels les plus recherchés des Etats-Unis) qui nous a dit : « La raison pour laquelle le 11 septembre n'est pas mentionné dans l'avis de recherche de Ousama Ben Laden est que, à ce jour, le FBI n'a pas de preuves tangibles de son implication dans ces attentats. Formellement, Ben Laden n'est accusé de rien par rapport au 11 Septembre. Le travail du FBI est de réunir des informations et des preuves. C'est le Département de la Justice qui décide s'il y a assez de preuves pour inculper quelqu'un et pour le présenter devant un jury fédéral. Dans le cas des attentats de 1998, Ben Laden a été formellement inculpé et son cas présenté devant des jurés. Dans le cas du 11 septembre, il n'a été accusé de rien car le FBI n'a pas de preuves attestant son implication dans les attentats de 9/11. »

Je ne vous cache pas que je n'ai pas été forcément rassuré par le site de cette association. J'ai fait quelques recherches et j'ai vu que la news est reprise à l'infini sur pas mal de médias dits « alternatifs », mais malheureusement, je n'ai trouvé aucun média traditionnel qui ait commenté cette information. Un député et journaliste italien, Giulietto Chiesa, en parle sur son site web. Mais ce qui m'a finalement conforté dans ma recherche, c'est de trouver un article de la célèbre revue américaine Wired, daté du 29 septembre 2001 ( !), qui interroge le même Rex Tomb, lequel fournit exactement la même réponse ! Après cinq ans d'enquêtes, la position du FBI n'a pas changé d'un iota au sujet du lien de Ben Laden avec les attentats du 11 septembre...

Ainsi, après avoir constaté que les attentats de Londres n'étaient absolument pas liés à Al-Qaida, le FBI déclare qu'il n'a jamais possédé de preuves contre Ben Laden, qui pourtant a été dénoncé comme le coupable certain par l'ensemble des télévisions de la planète environ douze minutes après les attentats... Par ailleurs, les USA n'ont-ils pas attaqué l'Afghanistan justement pour capturer Ben Laden, à la suite des déclarations faites par ce dernier sur une mystérieuse cassette vidéo qui avait été « oubliée » chez un de ses amis et que les Américains ont retrouvée grâce à un heureux hasard... ? Cette vidéo diffusée à l'infini par les télé de la terre entière serait-elle vraiment un faux, comme le prétendent certains « conspirationnistes » ?

A chacun d'en débattre et de se forger sa propre opinion. Mais le problème, c'est qu'à ce jour, on ne peut pas discuter sereinement du 11 septembre dans les médias, du moins en France. Paradoxalement, ailleurs, en Suisse, en Italie, en Allemagne et même aux Etats-Unis, les discussions sont beaucoup plus libres et ouvertes.

Ainsi, même une chaîne proche du pouvoir en place comme Fox News n'a pas de réticence à faire dialoguer le célèbre colonel Oliver North avec le professeur James Fetzer de l'Université du Minnesota, co-fondateur du mouvement « Scholars for 911 truth » (en regardant son site, on remarquera le nombre important d'interviews que leur accordent la TV, la radio ou la presse américaine). Dans cette interview à ne pas rater, James Fetzer en profite pour rappeler l'histoire du FBI et de Ben Laden au colonel North, qui lui-même ne semble pas être réellement au courant !

En Italie, un des journalistes et écrivains les plus prestigieux et appréciés du pays, Corrado Augias vient de consacrer une émission entière sur la chaîne publique RAI3 aux invraisemblances de l'attentat du Pentagone avec un parti pris « conspirationniste » assez étonnant (Enigma, « L'aereo sul Pentagono », 13 juillet 2006). Augias est d'ailleurs fort apprécié même en France puisqu'il vient de recevoir la médaille de Chevalier de l'ordre des Arts et Lettres. Comme le dit l'ambassadeur de France en Italie, « cette haute distinction témoigne de l'estime et de la reconnaissance de la France pour la contribution active de Corrado Augias à l'enrichissement des relations culturelles entre la France et l'Italie ». Ironies du calendrier, l'Etat français a décoré un dangereux conspirationniste à quelques jours de la diffusion de son émission sur le Pentagone... En France, on aime bien caricaturer depuis des années la « dictature médiatique » d'un Berlusconi. Et je peux le comprendre. Cela dit, le vrai danger ne vient pas des pays, comme l'Italie, où les abus médiatiques sont manifestes et donc faciles à identifier, mais au contraire des pays qui montrent une respectabilité de façade qui réussit encore à duper beaucoup de personnes.

Pour revenir au Pentagone, que penser de cette farce internationale, pour le coup très bien médiatisée en France, du ministère de la défense des Etats-Unis, qui a décidé en mai 2006 de rendre publiques des vidéos sur le Pentagone qui circulaient presque identiques sur Internet depuis cinq ans et qui ne montrent rien du tout ? Autre hasard du calendrier, ce week-end, grâce à une webcam achetée pour vingt euros à la FNAC et placée en bordure de fenêtre, j'ai réussi à identifier le chien qui s'amuse à uriner devant la porte de chez moi (ainsi que son patron). Pensez-vous que par esprit citoyen, je devrais communiquer le nom de mon fournisseur de webcam au Pentagone ?

Blagues à part (quoique...), ce qui est sûr, c'est que la question du 11 septembre intéresse beaucoup les lecteurs d'AgoraVox. Mon article qui annonçait la sortie du film Loose Change a obtenu le plus important nombre de visites depuis la création d'AgoraVox : presque 100 000 visites (sans compter la reprise sur Yahoo Actualités), plus de 400 discussions toujours en cours quatre mois plus tard et un taux d'appréciation d'environ 87%. Ces données en soi ne veulent rien dire de particulier, sinon que la plupart d'entre nous ne comprenons pas pourquoi aucun média français n'ose remettre en cause le moindre élément de la version officielle. Comme je l'ai déjà évoqué dans un autre article c'est justement cette ‘omerta médiatique' qui nourrit les théories conspirationnistes les plus farfelues.

Mes deux articles sur le 11 septembre, dans lesquels je ne prends pourtant pas position, m'ont valu des critiques acerbes de la part d'un nombre restreint de « maîtres censeurs » de l'espace médiatique français, ainsi qu'une tentative avortée de remise en cause du journalisme citoyen. Maîtres censeurs qui sont là pour nous indiquer ce sur quoi nous avons ou n'avons pas le droit de réfléchir, de discuter ou de douter. Grâce à eux, le 11 septembre est devenu en France un sujet tabou sur lequel il est impossible de dialoguer sereinement. Heureusement que Chevènement, Augias et le FBI sont là...

Enfin, je viens d'apprendre que pour commémorer le 5e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les Éditions Demi-Lune annoncent la création de la collection « Résistances » avec la sortie en simultanée de cinq livres traduits de l'anglais qui demandent tous la réouverture du dossier 9/11. Les ouvrages, portés par des universitaires, des scientifiques et des journalistes étrangers, seront en librairie dès la rentrée avec un site Web donnant accès à une chronologie complète des faits. Voilà peut-être une bonne occasion d'ouvrir sereinement le débat en France. Quel grand média annoncera ces publications ?
Comme le disait Albert Einstein : « Le monde est dangereux à vivre : non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » A méditer.

Publié : 02 août 2006, 12:48
par Kõjiro
Sur un autre sujet :
Les Rolling Stones peu assujettis à l'impôt

NOUVELOBS.COM | 02.08.06 | 12:02

Trois des quatre Rolling Stones n'ont reversé que 1,6% de leurs revenus au fisc ces 20 dernières années, grâce à l'efficacité des montages financiers de leurs experts-comptables.

Les Rolling Stones n'ont versé qu'une infime part de leurs bénéfices au fisc au cours des deux dernières décennies grâce à une gestion astucieuse menée par leurs experts-comptables, rapporte mercredi 2 août le quotidien britannique The Independent.
Le chanteur Mick Jagger, le guitariste Keith Richards et le batteur Charlie Watts sont faiblement taxés en raison de montages financiers via des sociétés offshore, précise l'Independent qui publie une enquête du quotidien allemand Die Welt.
Le groupe n'aurait ainsi payé que 7,2 millions de dollars (5,6 millions d'euros) sur des revenus de 450 millions de dollars, soit 1,6% de leurs revenus.

U2 aussi

Cette information a été révélée à la suite de démarches entamées par les Stones aux Pays-Bas en vue de rédiger leurs testaments. La loi néerlandaise exige que certaines informations soient rendues publiques.
Die Welt précise que le groupe avait envoyé en 1972 ses experts-comptables dans ce pays où n'existe aucune taxe sur les royalties. Depuis, la fortune de trois des quatre Stones est gérée par la société Promogroup qui en revanche ne s'occupe pas des avoirs du guitariste Ronnie Wood.

Selon The Independent, les Rolling Stones sont si satisfaits de leurs investissements aux Pays-Bas que les membres du groupe irlandais U2 ont décidé de les imiter et de confier leur argent à la même société financière.

Publié : 02 août 2006, 12:56
par Hida Ichi
Kyorou a écrit :C'est un détail, mais, aux dernières nouvelles, ce seraient les Anglais qui auraient fourni ces armes à l'Irak (et peut-être aussi les Français, etc.).
A l'époque, en Occident, on le trouvait plutôt sympa, Saddam.
J'ai toujours trouvé bizarre qu'on accuse les Anglais et les Français d'avoir fourni des armes chimiques à l'Irak alors que tous les pays ayant reçu de l'aide militaire soviétique, avait ou ont encore des armes chimiques : Lybie, Egypte, Syrie, Irak, Inde, Corée du Nord...

Je me base avant tout sur les doctrines de guerre de l'époque du bloc soviétique, dans les plans opérationnels et tactiques des armées formées par l'Union Soviétique et ses plus ou moins proches alliés, le bombardement de l'adversaire avec des munitions chimiques était la norme. Ce qui a eu pour conséquences que plusieurs pays comme la Pologne, l'Albanie, la Yugoslavie avaient des armes chimiques.


Par contre, pour aller dans ton sens, j'ai trouvé cela sur Wikipedia :

http://en.wikipedia.org/wiki/Iraq_and_w ... estruction
Program development 1970s - 1980s

In the early 1970s, Saddam Hussein ordered the creation of a clandestine nuclear weapons program.[2] Iraq’s Weapons of Mass Destruction programs were assisted by a wide variety of firms and governments in the 1970s and 1980s. [3][4][5][6][7] As part of Project 922, German firms such as Karl Kobe helped build Iraqi Chemical weapons facilities such as laboratories, bunkers, an administrative building, and first production buildings in the early 1980s under the cover of a pesticide plant. Other German firms sent 1,027 tons of precursors of Mustard gas, Sarin, Tabun, and tear gasses in all. This work allowed Iraq to produce 150 tons of mustard agent and 60 tons of Tabun in 1983 and 1984 respectively, continuing throughout the decade. Five other German firms supplied equipment to manfacture botulin toxin and mycotoxin for germ warfare. In 1988, German engineers presented centrifuge data that assisted Iraq expand its nuclear weapons program. Laboratory equipment and other information was provided, involving many German engineers. All told, 52% of Iraq's international chemical weapon equipment was of German origin. The State Establishment for Pesticide Production (SEPP) ordered culture media and incubators from Germany's Water Engineering Trading.[8]

France built Iraq’s Nuclear Osirak reactor in the late 1970s. Israel claimed that Iraq was getting close to building nuclear weapons, and so bombed it in 1981. Later, a French company built a turnkey factory which helped make nuclear fuel. France also provided glass-lined reactors, tanks, vessels, and columns used for the production of chemical weapons. Strains of dual use biological material also helped advance Iraq’s biological warfare program. Around 21% of Iraq’s international chemical weapon equipment was French.

Italy gave Iraq plutonium extraction facilities that advanced Iraq’s nuclear weapon program. 75,000 shells and rockets designed for chemical weapon use also came from Italy. Between 1979 and 1982 Italy gave depleted, natural, and low-enriched uranium. Swiss companies aided in Iraq’s nuclear weapons development in the form of specialized presses, milling machines, grinding machines, electrical discharge machines, and equipment for processing uranium to nuclear weapon grade. Brazil secretly aided the Iraqi nuclear weapon program by supplying natural uranium dioxide between 1981 and 1982 without notifying the IAEA. About 100 tons of Mustard gas also came from Brazil.

The United States exported $500 million of dual use exports to Iraq that were approved by the Commerce department.} Among them were advanced computers, some of which were used in Iraq’s nuclear program and bioweapons. Through the non-profit American Type Culture Collection and the Centers for Disease Control, the U.S. government under Ronald Reagan and George H.W. Bush sold or sent biological samples to Iraq under Saddam Hussein up until 1989. These materials included anthrax, West Nile virus and botulism, as well as Brucella melitensis, which damages major organs, and Clostridium perfringens, which causes gas gangrene. Some of these materials were used for Iraq's biological weapons research program, while others were used for vaccine development.[9]

The United Kingdom paid for a chlorine factory that was intended to be used for manufacturing mustard gas.[10] The government secretly gave the arms company Matrix Churchill permission to supply parts for the Iraqi supergun, precipitating the Arms-to-Iraq affair when it became known.

Many other countries contributed as well; since Iraq's nuclear program in the early 1980s was officially viewed internationally as for power production, not weapons, there were no UN prohibitions against it. An Austrian company gave Iraq calutrons for enriching uranium. The nation also provided heat exchangers, tanks, condensers, and columns for the Iraqi chemical weapons infrastructure, 16% of the international sales. Singapore gave 4,515 tons of precursors for VX, sarin, tabun, and mustard gasses to Iraq. The Dutch gave 4,261 tons of precursors for sarin, tabun, mustard, and tear gasses to Iraq. Egypt gave 2,400 tons of tabun and sarin precursors to Iraq and 28,500 tons of weapons designed for carrying chemical munitions. India gave 2,343 tons of precursors to VX, tabun, Sarin, and mustard gasses. Luxembourg gave Iraq 650 tons of mustard gas precursors. Spain gave Iraq 57,500 munitions designed for carrying chemical weapons. In addition, they provided reactors, condensers, columns and tanks for Iraq’s chemical warfare program, 4.4% of the international sales. China provided 45,000 munitions designed for chemical warfare. Portugal provided yellowcake between 1980 and 1982. Niger provided yellowcake in 1981.[11]
Ceci tendrait à prouver que tout le monde ou presque a vendu des armes chimiques ou des composants d'armes chimiques à l'Irak. Dans certains cas, ce sont des installations chimiques, qui auraient pu avoir aussi un usage civil, d'autres fois, ce sont clairement des armes chimiques.

Publié : 02 août 2006, 13:03
par Asako Keitaro
Pourquoi celà n'arrive t-il même pas à m'étonner...

Publié : 02 août 2006, 13:23
par Moto Shikizu
@Kojiro : ben comme Pinault plus grosse fortune de france qui n'a pas paye d'impots pendant plusieurs annees grace a ses experts... Et apres il y a encore des politiques pour parler d'equite/egalite... :vomir:

Publié : 02 août 2006, 14:09
par Asako Keitaro
C'est juste une question de profiter des failles du système, logiquement on pourrait tous faire pareil, mais il nous manque les moyens, à notre échelle c'est pas rentable.

Publié : 02 août 2006, 14:10
par Hida Matsuura
Ding On a écrit :
Calme ta joie un peu.
Il suffit peut-être juste de s'informer, d'avoir qques notions sur comment se fabrique une bombe A (et pas H les gars, pas la même chose), quels moyens, infrastructures, compétences et autres cela nécessite et de comparer avec ce qu'on sait dont dispose le Liban. Ca peut pas donner une certitude à 100% mais ça permet d'évaluer. En tt cas, ça permettait à bcp de dire que non, l'Irak au vu de l'état dans lequel était le pays ne pouvait pas posséder d'ADM...
Ma joie va bien, merci. ^^

Ben non, désolé, je persiste. Ce que tu me dis ne fait que confirmer mon avis. Ces informations, jamais je ne les considèrerai comme objectives, surtout avec un sujet tangeant comme celui-ci. Ni sur le Net, ni dans les journaux, (surtout pas) aux infos, que ce soit les chaines nationales ou LCI. Alors se baser là-dessus pour se douter, ou pas, que tel ou tel pays dispose de l'arme atomique, ça me paraît pour le moins léger.

Attention, hein, ne dérivons pas sur le "je tente d'enfoncer l'Irak en prétendant qu'ils pouvaient avoir des ADM" ou quelque chose de ce goût-là. J'en reste simplement à la généralité : pour moi, il est impossible pour un citoyen français moyen, à l'heure actuelle, de dire si, oui ou non, il est possible que tel ou tel pays, qui ne l'a pas déclaré officiellement, dispose oui ou non de l'arme atomique.


Matsuura, bushi têtu


PS : oui, j'ai des notions de physique, de chimie, et d'histoire.