Agée de 8 ans, la jeune mirumoto vient de perdre sa grand mère maternelle, samouraï de renom et amie proche du sensei mirumoto, dans des circonstances plus que suspectes.
Faut pas hésiter à en dire plus : amante ou pas ? Surtout si c'est le BG pour le MJ, qu'il soit au courant et peut-être consrtuire dessus.
Un matin d'hiver, alors que son père, régnant en maître sur une puissante famille, vient de la promettre à un mariage avantageux, elle se promène non loin du dojo de la montagne de fer, celui de kondo mirumoto. 2 jeunes garçons à peine plus âgés viennent la taquiner. La taquinerie tourne très vite à l'agression. Moshida se saisit alors de 2 bâtons courts et va molester les 2 vandales qui, penauds, vont prendre la fuite.
Très fort, surtout sans entraînement ! Pour avoir tenté du Niten, c'est tout un entraînement de parvenir à ne pas se concentrer sur une seule arme.
Un élève du dojo qui voit la scène va vite comprendre le potentiel de cette petite fille et va avertir le sensei de l'évènement. La suite est presque commune, intégrée au dojo grâce au sensei qui en fait la demande auprès du daimyo et malgré les imprécations du père, elle va commencer son apprentissage en... balayant, frottant, récurant, allant chercher de l'eau au puits...de temps en temps, le soir venu, elle prend un boken et s'entraine seule dans le dojo en essayant de refaire ce qu'elle a pu enregistrer dans la journée en observant les autres.
Déjà, si ton père est si puissant (Commandant, Capitaine reconnu ?), il verra ca comme un honneur que cela soit le
sensei qui demande à la voir dans son dojo, et pas devoir s'arranger avec le
sensei. Second détail, cet entraînement "à la dure" serait valable dans de rares cas "un maître, un élève". Là ce n'est visiblement pas le cas, donc elle commencera avec les débutants, et de toutes façons, les élèves participent tous au ménage.
Son sensei l'observe de loin et la laisse faire. Petit à petit l'entrainement s'intensifie, la jeune moshida est emmenée en montagne pour apprendre la méditation, comprendre la force des éléments, appréhender les silences, trouver la "bonne" respiration.
Même si elle est prometteuse, ce n'est sûrement pas la seule à avoir droit à ce traitement de faveur, non ?
Lorsqu’il la juge prête, son sensei va commencer à prodiguer son savoir à la jeune Moshida qui aurait pu être sa petite fille, il va s'attacher sans jamais le montrer. Il va lui faire rencontrer les moines Hitomi, qui lui laisseront d'ailleurs lors du passage de son gempukku une forme inactive du tatouage de la corneille. Il va la faire assister aux champs de bataille pour lui enseigner l'humilité face aux basses nécessités de l'homme. Lorsque la pluie de sang est tombée sur rokugan, il l'obligera à sortir pour affronter ses peurs, ses folies et sa propre perversion...c'est uniquement grâce à la présence de son sensei qu'elle résistera, en tout cas le croit elle encore aujourd'hui!
J'avais fait un Grue (le fils de Soji) qui a passé son gempukku au Championnat de Quartz, chez les Dragons. Certes il s'est fait tatouer pour fêter l'évènement, mais c'est un artisan Dragon lambda qui l'a fait, ce qui est déjà pas mal. Je pense que ca peut être pareil pour ton perso
Elle apprendra au fil de son entrainement l'humilité et la sagesse, si propre au clan du dragon.
C'est normal, ca vient avec le temps ca ^^
Quelques jours avant son gempukku, son sensei va l'emmener dans les montagnes pour ce qui sera certainement la dernière passe d'arme qu'ils auront ensemble. Moshida, habitué à cela, va se rendre compte que son sensei appui plus que d'habitude ses coups, plus rapide, plus puissant, plus...frustrant...et puis il va la railler et, se sentant presque ridiculisée, Moshida va petit à petit sentir une espèce de colère monter en elle, d'abord sourde, de plus en plus lancinante, son cœur va battre de plus en plus fort dans ses tempes...une lueur, d'abord infime, va bientôt s'intensifier dans ses yeux, jusqu'à une explosion verte et fumante. Enfin, au comble de la colère, son sensei va rompre le combat, la regarder et sans rien ajouter lui dire "il se fait tard moshida kun, nous devons rentrer"
Plutôt bien amené, mais son sensei réagit vachte bien

J'aimerais en voir plus des samuraï comme ca !
après le passage de son gempukku, son père, qu'elle déteste pour l'avoir rossée plusieurs fois, pour avoir dénaturé sa mère et pour l'avoir promise, va tenter de la récupérer pour en faire le vecteur qui agrandira le pouvoir de sa famille. Kondo mirumoto, son sensei va tenter de faire pression auprès du daimyo mirumoto pour éloigner la jeune Moshida en l'envoyant servir la magistrature d'émeraude et ainsi lui permettre d'échapper à la vie de "femme" à laquelle elle est destinée.
Le Daimyo accepte et quelques jours avant son départ, Moshida va recevoir 2 cadeaux de la part de son sensei, son vieux poney souffreteux et le daisho de sa grand mère qu'il gardait précieusement, armes légendaires transmises dans la famille de moshida de mère en fille.
Heu... A moins que ca ne soit le sensei d'enfance du daimyo Mirumoto (ce qui n'est je pense pas le cas) c'est même pas la peine de rêver de ce genre de pression.
Ce n'est que plus tard que Moshida va découvrir que son géniteur n'a atteins son statut de famille puissante que grâce à l'utilisation d'une magie qu'elle ne connait pas et qu'elle ne comprend pas (maho). Lors d'un affrontement contre son père qu'elle va perdre largement elle va comprendre que le seul moyen de recouvrer l'honneur de sa famille et de ne pas "égarer le sien" sera de le poursuivre sans relâche et de le défier dans un duel à mort...
Ca se tient. Ca pourrait lui valoir de faire seppuku ou de boire du thé au jade pour le reste de sa vie et pas se faire exécuter.
Bref, je ne dirais qu'une chose : "Syndrome de l'Everest". Je vais laisser Yves Meynard, ancien directeur de publication de Solaris, parler pour moi :
Le complexe de l'Everest, c'est la manie de ne s'intéresser qu'à la montagne la plus haute du globe, comme si aucune autre ne valait la peine d'être escaladée. Si vous mettez en scène un scientifique, rien ne vous oblige à en faire le plus jeune prix Nobel de l'histoire. Si vous avez inventé un nouveau sport, pourquoi faudrait-il que ce soit le plus populaire de la planète, ayant surclassé le soccer? Si vos personnages luttent contre une maladie extra-terrestre, elle n'est pas obligée de menacer toute vie à la surface de la Terre.
Un des dangers de cette stratégie, c'est que votre imagination ne soit pas à la hauteur des prétentions du texte. Par exemple, votre personnage principal est la femme la plus riche du monde: avez-vous une idée plus que très vague du train de vie des milliardaires? C'est une physicienne dix fois plus brillante qu'Albert Einstein: comprenez-vous le génie et les théories d'Einstein, pour être en mesure d'imaginer comment on pourrait être encore plus intelligent?
Vous diminuez souvent la crédibilité de votre histoire en utilisant cette stratégie, car il n'est pas facile de convaincre le lecteur de vos affirmations. De plus, il est rare que cette surenchère soit nécessaire. Si votre personnage principal, au lieu d'avoir conquis l'Everest trois fois de suite à l'âge de 21 ans, est simplement un avide alpiniste amateur, neuf fois sur dix l'histoire ne s'en portera pas plus mal, bien au contraire. Votre savant n'a pas forcément besoin d'être si brillant que ça; ça serait peut-être même plus intéressant que ce soit un savant médiocre.
Son père, un grand Capitaine ou un officier de valeur, aucune raison de s'y opposer.
Les deux bâtons, un seul suffirait déjà à montrer une bonne agilité.
Au cours de son entraînement, si elle se montre très talentueuse, son
sensei le remarquera et elle ira plus vite. Mais elle ne sera pas la seule. Cela dit, Sojiro aussi était le "favori" de son
sensei, qui était son oncle (tout en l'ignorant). Tout ca pour dire que je tombe dedans également, mais j'essaye de l'expliquer par des liens familiaux.
Un
sensei Dragon risque de peu la mener sur des champs de bataille. Mais étudier des classiques et des situations variées, oui, sûrement. Mais il faut acheter "Art de la Guerre" dans ce cas.
Ensuite, pas de folie : je vois mal n'importe quel personne pousser une personne qu'il aime sous la Pluie de Sang, surtout sans savoir ce que c'est !
Bon, le tatouage, j'ai déjà parlé dessus ^^
Dès qu'il y a corruption, je suis sûr et certain que le
sensei en parlera au moins à son daimyo ! Et je suis certain que celui-ci ne prendra aucun risque. Et il préviendra sûrement aux parents. Sinon, il se rend coupable de corruption maousse et encourt l'exécution.
Ce qui m'amène à son père : c'est loin d'être impossible. Mais pour être cohérent avec ce que je viens de dire, si le daimyo l'apprend, le père meurt, et sans doute la famille avec.
Mais c'est vrai que vouloir défier son géniteur, si on ne l'aime pas, et qu'il est corrompu, peut permettre d'éviter d'être tué.
Alors, concernant les fiançailles : si elle est sage, elle comprendra que c'est pour le bien de la famille. De plus, toujours pour la cohérence de la corruption, il faudra prévenir la famille du fiancé, qui risque de rompre les fiançailles.
Voilà voilà...