La Voix De Rokugan

Ca fait un moment que les shugenja ne sont plus des "prêtre" mais des mages tout comme les moines ne sont plus des guides mais des Shaoling en représentation...

Nous verrons. Dans tout les cas ce n'est pas de cette façon que les Shugenja seront representés à ma table. Il y a déjà des sorts suffisamment bourrin sans tomber dans le style mage.(quoique...)
Ca depend des joueurs en fait.

Enfin, j'espere également que vous mentez Tetsuo-san

Sais pas vous, mais déjà tout les sorts actuels me dérangent.

Pour la bonne est simple raison qu'ils sont contraires à la description faite de la magie des esprits.

Seul trois sorts respectent les descriptions d'ambiance : Communion, Sensation et Faveur.

Sachant que Communion et Sensation devraient être fusionné en un seul car assez proches, il reste Faveur qui a mon sens devrait être l'unique sort qu'un shugenja posséde.

Aprés tout un laïus sur le respect aux kamis, le rôle de religieux ect, regardons les sortiléges : Frappe de Jade, Ailes de Feu, Voix vers la Paix Intérieure, Sommeil du Vent...
Bisarement dans AUCUN des sorts décrit il n'y a de notion d'échange de faveur entre le shugenja et le kami.

Vous me direz : oui mais c'est inclus dans le sort, c'est avant ou aprés que le shugenja rend homage. Combien de MJ et de joueur le font ? Combien de fois avez vous obligez un de vos joueurs shugenja a bâtir un temple pour honoré les kami de la Terre, écrire une ode pour les Kami de l'Air ?

A vrais dire je préférerais que les sorts soient bien plus puissants (avez vous essayez de simuler les exploits des PNJ en magie, c'est impossible avec les régles) de et que les relations kami/shugenja soient mise en valeur.

La journée d'un shugenja comprend nécessairement une série de rituels, d'offrandes et de prières en hommage aux kami, sauf cas de force majeure. Et sauf dans le cas des Iuchi, et des ishi, mais là c'est un cas à part.

A ma table, j'ai tendance à considérer qu'un shug qui a négligé ses dévotions, tout comme un bushi qui n'a pas remué le petit doigt de la semaine (pas de combat, pas de kata, ...) ou un courtisan qui ne prend pas soin de son apparence a de fortes chances de se manger un malus fait maison.

Un peu pareil pour moi, je considére que par défaut lancer un sort comprend le rituel; la priere et l'offrande ...

Ca permet de reduire la description du sort, et si le PJ e fais plus tant meiux.

J'ai eu un Kuni qui passait son temps les mains dans la terre a ma table, ca rajoute enormement a l'ambiance.
Mais meme sans tout ca, dans ma facon d'imaginer la scene, il y a obligatoirement le rituel.

Il est toujours possible de pousser les PJ a etoffer leurs description lors des lancements de sorts, ou comme Uso, leur faire comprendre que les kamis ne sont pas satisfait du comportement du shugenja.

Perso, je suis en train de remanier tout ca (meme si on joue de moins en moins à L5A et de plus en plus à Qin), mais je ne prends qu'un shugenja par table (voire deux, un maître et un éleve, à la rigueur), et je considère les shugenjas comme des personnes sacrées. C'est à dire qu'on ne lui tiendra pas tête tres longtemps. Et que les paysans lui offriront toujours le gîte et le couvert. En contrepartie, le shugenja fait des prières aux kamis pour les villages traversés, s'occuppe de l'aspect spirituel du groupe, etc. Reste à voir si j'aurais le temps de dévellopper tout ca, et que le joueur qui incarne le shug se prenne au jeu (j'ai parfois un peu peur de ce côté là). Je compte faire un scénario spécial pour bien faire sentir le rôle du shugenja dans le groupe.

C'est clair qu'à ma table, si un shugenja ne fait pas son devoir de respect (prières, et autres rites), il pourra toujours essayer de lancer un sort. Il n'oubliera pas deux fois.

Je serais du même avis que Yumi-san pour le reste. Aprés tout nous avons chacun notre vision des choses, personne ne juge personne.

Effectivement, on peut vite partir sur du mage qui balance 3 boules de feu toute les 3 min et point barre. Plus personnellement quand j'ai du penser à un personnage, je pensais tout d'abord m'orienter vers un prêtre. Pas forcément capable de communiquer avec les kami où ne serais-ce qu'avec les sorts de bases, et ça ne m'a pas gêner, ainsi je ne succomberai pas à la tentation. ^^

Mais je comprends également le point de vue de Tetsuo-san. Aprés j'ai pas envie de m'amputer de trop de choses (les sorts pour le coup), n'oublions pas que c'est un jeu, et tout les joueurs shugenja n'ont pas à coeur de vouloir être à ce point sérieux. (même si les limites du fait de l'univers s'impose, on est pas à AD&D).

Et puis si les kami ne peuvent pas à ce point agir à travers les shugenja, ça va laisser un peu de place au Kansen, bien que trés souvent géographiquement limité, qui peuvent s'en donner à coeur joie.

J'aime beaucoup les visions de Yumi et Ribio, elles me correspondent bien.
Même si, on peut tout à fait garder cet état d'esprit, et faire des sorts de fou.
Genre, en plein coup d'état, Yabu fait une invocation à Amaterasu, très stylée, très RP, et en conséquence, fait cramer 18 scorpions d'un coup.

On a du RP, du rituel, mais aussi du bourrin.
Pour voir des règles concernant les shug un peu différentes, je vous conseille de lire les règles écrites par Kuni Amoro, qui sont un mixe entre celles de L5a et 7th sea. On est tout à fait dans ce que décrivent Yumi et Ribio.

EDIT: règles consultables sur la voix...

Perso, j'ai décidé que, dans mon Rokugan, il existait beaucoup de shugenjas non-lanceurs de sort. C'est-à-dire des gens qui accomplissent les rites et bénéficient des spécialités de leur famille (alchimie pour les Agasha, etc), mais ne lancent pas de sort à proprement parler, mis à part un Communion de temps en temps, et encore.

Les shugs lanceurs de sorts sont chez moi extrêmement rares (genre 200 dans tout Rokugan, tous PNJ), et il leur a généralement fallu des années de méditations, de piété totale et d'exercices pour lancer le moindre sort.

Lisez way of the shugenja, qui contient pas mal d'informations sur la vie et les us et coutumes des shugenjas. Très bon supplément en tout cas.

(et non ce n'est pas un supplément D20, mais un supplément D10 et D20 pour ceux qui auraient encore la bonne idée de chouiner sur les suppléments hybrides )

doublon

Kyorou a écrit :Perso, j'ai décidé que, dans mon Rokugan, il existait beaucoup de shugenjas non-lanceurs de sort. C'est-à-dire des gens qui accomplissent les rites et bénéficient des spécialités de leur famille (alchimie pour les Agasha, etc), mais ne lancent pas de sort à proprement parler, mis à part un Communion de temps en temps, et encore.

Perso j'ai rassemblé les shugenja en écoles (restant sur le pincipe Rokugan) mais chacune descedant d'un Isawa plus ou moins directement. Chaque "famille" de shugenja a ses structures, ses habitudes, ses rituels, etc. Mais chacune est liée à un grand clan par tradition ...
La famille est ainsi rétribuée pour ses services par des offrandes, des terres, etc. La famille Isawa fait un peu exception.

Il existe beaucoup de shugenja qui ne connaissent que les prières de sensation, de communion et d'invocation, et ils constituent déjà une caste hors-norme, respectée et adorée par le peuple. Pour moi, les vrais shugenja maitrisent les sorts de base; sinon ce sont des alchimistes, ou des charlatans: en effet, s'ils sont capables de prières, c'est que techniquement, ils lancent le sort.

Les shugenja errants sont parfois recrutés par les familles, ou louent leurs services mais sont presque toujours foncièrement bons.

Toutes les familles de shugenja dans L5A ont été fondées par un Isawa.

La seule il me semble que ce sont les Sodan Senzo, famille Kitsu pur sang.

Tetsuo a écrit :Toutes les familles de shugenja dans L5A ont été fondées par un Isawa.

La seule il me semble que ce sont les Sodan Senzo, famille Kitsu pur sang.

Paraîtrait que Iuchi a appris la magie grâce à des notes données par les Isawa.

paraitrait que tous les clans sauf un ont appris les bases de la magie grace a Isawa et ses enfants qu'il envoya leur enseigner...

Moto Shikizu a écrit :paraitrait que tous les clans sauf un ont appris les bases de la magie grace a Isawa et ses enfants qu'il envoya leur enseigner...

Si tu veux, mon Impératrice...