Gobsama a écrit :Bonjours à tous
Sois le bienvenu Gobsama!
Je t'informe dors et déjà que la Voix de Rokugan est également une association qui vise à promouvoir la pratique du jeu de rôle, du jeu de carte et la culture asiatique en général. Si tu souhaites t'investir dans celle ci ou être informé(e) de nos activités tu peux te référer à la section Association : Voix de Rokugan.
Par ailleurs un concours de scénarios est actuellement en vigueur. Si tu veux plus d'infos et participer (avant le 15 août... ouch!), plus d'infos sur le site dans la rubrique "concours". Une rencontre annuelle de la Voix a lieu à Limoges du 11 au 15 août. C'est un peu court encore, mais au cas où
Pense également à te présenter aux membres de la Voix sur le topic "Who's Who" du Bazar des Terres Brûlées :
Who’s Who
Merci.
Gobsama a écrit :Maintenant une petite question concernant la provocation d'un adversaire.
Imaginons le cas de deux combattants dont l'un reste obstinément en position défensive, ce qui le rend virtuellement intouchable (ok pas complètement intouchable, mais ça facilite pas les choses quand même

)
Son adversaires décide de le provoquer pour le pousser à attaquer. [...]
Bref, tout ça pour dire comment gérer en terme de règle cette situation.
Je pensais à Un jet de je sais pas quoi + je sais pas quelle compétences contre la volonté X 5 de l'adversaire avec possibilité de jet d'honneur pour se retenir en cas d'échec....
Tout d'abord, l'insulte vise à frapper l'honneur de la cible. Donc à mon sens, il faut qu'il fasse un jet d'honneur.
De plus, je pense qu'il faudrait prévoir l'inverse des règles habituelles. Plus tu as d'honneur, plus tu as besoin de le protéger. Si on prend les règles de la 3ed (p. 190, VF) :
tableau de gain et pertes d'honneur a écrit :
- Rang 0 / 1 / 2 / 3 / 4 / 5
Supporter une insulte lancée à ses ancêtres - 0 / -1 / -2 / -3 / -4 / -5
Supporter une insulte lancée à soi - +2 / +1 / +1 / 0 / 0 / +1
Supporter une insulte lancée à sa famille ou à son clan - 0 / 0 / -1 / -1 / -2 / -2
Dans mon idée, la difficulté de base est de 30 pour céder à cette insulte. L'insulté lance et garde son rang d'honneur. S'il réussit le jeu, alors il succombe à l'insulte et agit automatiquement (voire il "court" tandis qu'on cherchait à le faire marcher. En combat, il se mettrait à charger par exemple). Il peut utiliser un point de vide pour lancer et jeter un dé de moins.
La personne qui insulte fait un jet d'intuition + étiquette > sincérité ou la compétence appropriée à l'action (si c'est une insulte en faisant haranguant la foule, alors mieux vaut "art oratoire > fanfaronnade" ; si c'est en pleine cour, "courtisan > manipulation ou commérage" ; ou encore "tromperie > mensonge" pour quelque chose de plus vil. L'intérêt de l'étiquette est que l'on sait comment sauver la face et par conséquent ce qui provoque les personnes. De surcroit, dans une insulte, le fait de montrer qu'on croit à l'insulte sans avoir un grand sourire couillon ou la voix hésitante est importante.
La difficulté de base étant 15. Des augmentations peuvent être demandées pour diminuer le ND du jet d'honneur de l'insulté (jusqu'à 5 augmentation) et pour l'obliger à faire une action particulière. Il bénéficie d'augmentation automatique ou de diminution du ND selon l'interprétation et/ou la situation ; il est frappé d'handicap pour les mêmes conditions.
Attention, un trop grand succès à la cour risque d'attirer des rancoeurs d'autres personnes. Un échec est, à l'inverse, humiliant pour le provocateur ("C'est celui qui le dit qui l'est!")
L'insulte peut être utilisée pour inciter son adversaire à sortir son sabre. Par contre, une fois qu'il est en situation de lutte, un combat au sabre est difficilement tenable en défense. La parade existe, certes, mais de manière extrêmement limitée (les lames sont fines et sujettes à casser).
A priori, ce sera plutôt le défenseur qui insultera pour obliger son adversaire à faire un faux pas ; ou bien l'attaquant pour créer une faille mentale en son adversaire.
Que les deux adversaires s'observent sans avancer vers l'autre est bien plus rare. Si l'un ne veut pas se battre, il ne dégaine pas, voire s'éloigne. L'attaquant sera insulté et déshonoré s'il porte un coup.
Lorsque le sabre est tiré, il l'est pour tuer. Au minimum, il doit gouter le sang. C'est un peu extrême, mais c'est une mentalité assez fréquente à ce sujet. A moins que ce ne soit une tentative d'intimidation ou pour présenter/admirer la lame.
Gobsama a écrit :Question subsidiaire: Provoquer son adversaire pour qu'il attaque est il considéré comme une attitude déshonnorante selon vous ?
Là encore, il faut distinguer quelques situations.
Tu es sur un champ de bataille. Contrairement à ce qu'on peut croire en ayant une vision fantasmée du code du Bushido, le but est de gagner. Les insultes sont monnaies courantes, ainsi que la vantardise. Attaquer son adversaire dans le dos est normal parce qu'il a fait une erreur. Le but est de gagner. Tu peux donc insulter à tout va ton adversaire. Si tu arrives à le faire briser ses lignes ou à l'entrainer dans la défaite, alors tu en sortiras glorieux.
Si tu recours à une insulte du type "tromperie", c'est déshonorant de toute façon (enfin, ça dépend de ton niveau d'honneur, hein

).
Si tu recours à une insulte bris d'étiquette en public, tout dépend de ta cause. Si c'est gratuit ou "grossier", c'est déshonorant.
tableau de gain et pertes d'honneur a écrit :
- Rang 0 / 1 / 2 / 3 / 4 / 5
Manquement majeur à l'étiquette - 0 / -1 / -1 / 0 / -3 / -3
(ébriété publique, insulter un hôte)
Manquement mineur à l'étiquette - 0 / 0 / 0 / -1 / -1 / -1
(salutations incorrectes, renverser son thé)
amener autrui à réaliser une action déshonorante - 0 / -1 / -2 / -3 / -4 / -5
Tout dépend donc de la finalité de l'action et de la façon de le faire (situation, timing, personne en présence).
Une insulte du type courtisane est par contre, parfois très prisée. Elle n'est pas déshonorante pour la personne l'ayant exécutée (sauf si elle est très ratée) et peut lui apporter un surcroit de réputation. Cf. le
Sadane. Il s'agit après du degré de subtilité (note : une insulte via le
Sadane est moins provocante. Il s'agit d'un jeu ayant ses règles et, mine de rien, bien plus codifié qu'il ne semble. On vise plus à provoquer une réaction parmi son auditoire que vis-à-vis de l'incriminé.)
Note : une insulte pendant un duel iai est une grave atteinte à l'étiquette aux yeux de tous. Par contre, juste avant, à voix basse, c'est seulement personnel.
P.S. : désolé, les tableaux sont mal passés.
Nota bene : pour la question de statut, il est inconcevable pour une personne ayant beaucoup d'honneur de se laisser insulter par un eta, hinin, heimin, ou ji-samourai. Après, la différence de statut s'amoindri et le cas est moins réel. Par contre, dans l'autre sens, une personne de faible statut aura plus de facilité à laisser passer une insulte. Mais en général, c'est lié au fait qu'elle soit moins honorable.
JBeuh, selon lui...