La Voix De Rokugan

Kakita Sojiro a écrit :52è Etat

F.D.C. n'est pas un Etat à proprement parler, en fait.

Les tirades de Darcos déchiffrées

Agrégé de lettres classiques, Xavier Darcos sait aussi manier les chiffres. Pour justifier ses réformes, le ministre de l’Education nationale use et abuse des statistiques pour démontrer que le système français marche mal, qu’il est l’un des plus coûteux au monde et que les résultats des élèves sont malgré tout médiocres, souvent en queue de peloton.

«Pour convaincre du bien-fondé des réformes dans l’éducation, les politiques ont de plus en plus recours aux comparaisons internationales afin de mobiliser l’opinion, souligne Nathalie Mons, spécialiste des systèmes éducatifs dans le monde (1). On retient plus facilement les chiffres que de grands discours.» La chercheuse met toutefois en garde contre les abus : «Un discours déclinologue peut avoir des conséquences négatives à moyen terme. Il risque de décrédibiliser l’institution scolaire aux yeux des parents. Il peut aussi porter atteinte à l’image de l’école française et se ressentir sur notre réseau d’établissements et sur l’expertise française à l’étranger.»

D’autant qu’à y regarder de plus près, les affirmations chiffrées du ministre sont parfois vraies, souvent incomplètes, voire biaisées, quand elles ne sont pas carrément fausses. Libération les a passées au crible.

Le communisme en Roumanie (mon pays !!!)

Même si deux décennies se sont écroulées de la chute du communisme, nous sommes loin de nous avoir réconcilié avec le passé. Périodiquement, les hommes politiques ou les diplomates qui arrivent dans la lumière de l’actualité se voient accusés, si ils étaient adultes avant ’89, d’être communistes. On est arrivé à un sorte de consens collectif, qui est de prétendre que la mentalité communiste nous été imposé « de haut », par les gouvernements criminelles de l’époque. Ce que nous ne voulons pas admettre est que ce communisme là, que tout le monde hait, était un système symbiotique, dans lequel ce qui étaient dirigés et les dirigeants se complétaient réciproquement. Ce n’était pas tout a fait une domination socio-économique d’une certaine classe sur une autre, ce n’était pas un colonialisme idéologique. C’était un système sociale qui aujourd’hui, de distance, peut être qualifié comme ouvert, dans la mesure laquelle, après les excès des premières décennies qui ont suivis la Seconde Guerre Mondiale, n’importe qui pouvait faire carrière dans le partie politique ou dans l’état, grimpant jusqu’aux plus hauts niveaux, seule conditions – respecter les formalités idéologiques.
En la Roumanie communiste, n’importe qui, tzigane, fils de paysan ou de prêtre, pouvait faire une ascension sociale. Le parti politique, qui avait consolidé son monopole sur la société, n’excluait plus, a priori, personne, et les paysans étaient fiers quand leurs enfants s’engageaient dans la Sécurité
Ca aurait été, bien sur, naïf de croire que cette mentalité de complicité souterraine allait disparaître d’un seul coup. Apres les années ’89, les anciens chefs de partis ou les sécuristes (les membres de la Sécurité – une sorte de SS nazies mais communistes) sont devenus des entrepreneurs privés, gardant leurs vieilles relations d’influences et de protégés. Les réformateurs qui étaient aux pouvoirs, même si ils avaient les meilleures intentions du monde, ne pouvaient rien faire contre ce fait. De même, n’oublions pas que les traditions de corruption et de népotisme sont beaucoup plus ancienne chez nous que la période du communisme et montent jusqu’aux bureaucraties d’autorités d’avant la période de guerre. Le communisme n’a été qu’un catalyseur de certaines tendances antérieures. Le communisme n’était pas une domination de barons idéologistes sur une masse dominée, mais une sorte de contrat sociale auquel tout le monde participait, dans une sorte de relation incestueuse entre tous les acteurs sociaux et économiques.

Shosuro Inuyasha a écrit :Ce que nous ne voulons pas admettre est que ce communisme là, que tout le monde hait, était un système symbiotique, dans lequel ce qui étaient dirigés et les dirigeants se complétaient réciproquement. Ce n’était pas tout a fait une domination socio-économique d’une certaine classe sur une autre, ce n’était pas un colonialisme idéologique. C’était un système sociale qui aujourd’hui, de distance, peut être qualifié comme ouvert (...)

quoi, tu veux dire que le communisme avait l'approbation (au moins passive) des Roumains ? Ben merde alors, le saligaud ! c'est pas comme le libéralisme qui est rejeté par 85 % des français, mais qui se trouve au pouvoir depuis 1 siècle...

Shosuro Inuyasha a écrit : n’importe qui pouvait faire carrière dans le partie politique ou dans l’état, grimpant jusqu’aux plus hauts niveaux, seule conditions – respecter les formalités idéologiques.
En la Roumanie communiste, n’importe qui, tzigane, fils de paysan ou de prêtre, pouvait faire une ascension sociale. Le parti politique, qui avait consolidé son monopole sur la société, n’excluait plus, a priori, personne, et les paysans étaient fiers quand leurs enfants s’engageaient dans la Sécurité

Mais dis-moi, des opportunités égales pour tous dans la pratique, quelle que soit la race, la religion ou la richesse, mais quelle horreur! ca devait etre l'enfer sur terre !

heureusement, c'est pas chez nous que ca arriverait...

Shosuro Inuyasha a écrit : les anciens chefs de partis ou les sécuristes (les membres de la Sécurité – une sorte de SS nazies mais communistes)

en France, ce genre de comparaison demande une argumentation plus développée qu'une simple parenthèse.

Bair, petit-fils de resistant déporté

Shosuro Inuyasha a écrit :mais une sorte de contrat sociale auquel tout le monde participait, dans une sorte de relation incestueuse entre tous les acteurs sociaux et économiques.

Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Ide Akio a écrit :

Shosuro Inuyasha a écrit :mais une sorte de contrat sociale auquel tout le monde participait, dans une sorte de relation incestueuse entre tous les acteurs sociaux et économiques.

Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

En fait, c'est assez compliqué, faut le vivre pour comprendre. Certe moi je n'ai pas vécu l'apogé du communisme, mais la fin et la mort de Ceausescu, le leader et de son épouse Elena. Je me rappel les médias...on avait difusé en direct leur mort à la télé. Ils ont été mis contre un murs et on leur a tiré dessus a plusieurs reprises. Personne ne sait ce que la police a fait de leur cadavres.

quoi, tu veux dire que le communisme avait l'approbation (au moins passive) des Roumains ? Ben merde alors, le saligaud ! c'est pas comme le libéralisme qui est rejeté par 85 % des français, mais qui se trouve au pouvoir depuis 1 siècle...

Oui, tout a fait, le communisme avait l'aprobation des Roumains, parce qu'ils étaient isolés de l'Occident ce qui fait qu'on avait pas de comparaison a faire. C'est a dire - on accepte le communisme parce qu'on a rien d'autre et qui sait - ptet que c'est pas si mal!!!


Mais dis-moi, des opportunités égales pour tous dans la pratique, quelle que soit la race, la religion ou la richesse, mais quelle horreur! ca devait etre l'enfer sur terre !

heureusement, c'est pas chez nous que ca arriverait...

bah oui, c'est ce que les gens voulaient entendre...et c'est arrivé
Ceausescu était un simple fabricant de chaussure
et en ce qui concerne la SECURITE c'est exactement pareil sauf qu'au lieu de Hitler pour les troupes SS c'est Ceausescu pour la Securite, le systeme est le meme : la force, la violence a l'extreme

Qui fait appliquer la loi, parfois de façon répréhensible, mais qui lui permet de s'appliquer.
Dura lex sed lex, comme on dit en latin (ou, comme dirait Ryumi : "Durex sed latex" ^^).

N'empêche, plus ca va, plus je les trouve balèze les totalitaires européens : entre Hitler le juif qui réussit à faire gober (Goebbels) à tout le monde la puissance aryenne et Causescu qui réussit à faire fonctionner le communisme avec "seulement" 85% de satisfaits (en URSS c'était "100%")... :p


[PS : Humour inside dans la seconde partie. La première, elle, correspond tout à fait à ce que je pense.]

Kakita Sojiro a écrit :Qui fait appliquer la loi, parfois de façon répréhensible, mais qui lui permet de s'appliquer.
Dura lex sed lex, comme on dit en latin (ou, comme dirait Ryumi : "Durex sed latex" ^^).

N'empêche, plus ca va, plus je les trouve balèze les totalitaires européens : entre Hitler le juif qui réussit à faire gober (Goebbels) à tout le monde la puissance aryenne et Causescu qui réussit à faire fonctionner le communisme avec "seulement" 85% de satisfaits (en URSS c'était "100%")... :p


[PS : Humour inside dans la seconde partie. La première, elle, correspond tout à fait à ce que je pense.]

Le problème est que NOUS le bloque est-européen, nous sommes pas encore totalement sorties du communisme. Les traces y sont toujours!!!

Je te rassure, ici on n'est pas encore sortis de la droite plus ou moins dure et libérale.
On devrait aller en "Europe du milieu", on devrait trouver un régime qui nous arrange plus ^^

Kakita Sojiro a écrit :Je te rassure, ici on n'est pas encore sortis de la droite plus ou moins dure et libérale.
On devrait aller en "Europe du milieu", on devrait trouver un régime qui nous arrange plus ^^

Ceci dit, je vais partir de mon travail...QUEL BONHEUR!!!

Durant mon stage ca me faisait ca aussi ^^

Kakita Sojiro a écrit :Durant mon stage ca me faisait ca aussi ^^

Stage??? Tu as quel age si je ne suis pas trop indiscrete

21 ans, et même plus toutes mes dents ^^

Kakita Sojiro a écrit :21 ans, et même plus toutes mes dents ^^

Ha génial on est du même age...bon j aurais 22 ans au mois de septembre (le 19 plus précisement)