petit scénario : avis

[Taraka-san]

L'autre jour, devant masteriser une partie, et n'ayant pas trop d'idée, je suis parti en impro, sur une série d'idées : un village sous la neige, un fantome, des meurtres.
Et voilà ce que ça a donné. Je l'ai retranscrit avec un ou 2 petits détails en plus que ce que j'ai fait jouer. Dans la version que j'ai fais jouer, il y avait une shugenja Licorne, un ronin, et un Mirumoto. La shugenja licorne, s'interressant aux fantome, avait finit par entendre une rumeur de collines hantées, et elle voulu y aller, avec le ronin, comme guide. Il rencontrèrent le Mirumoto, partit à la recherche d'une femme, Doji Thigi.
Ils ont résolu le scénario grace à la shugenja et aux sort de base, Communion, avec lequel elle a interrogé à tour de bras, les kamis de la rivière, des arbres, etc... et enfin, le fantome de Thigi. Ils se sont retrouvé avec l'enfant sur les bras, qui s'avère être le fils du Mirumoto, qui avait une liaison avec Doji Thigi.

Scénario

A 30 km au nord-ouest du Village de l’eau pure (CB 15), au pied de la muraille bordant l’océan et à la frontière des désolations Kuni, se trouve un petite village d’une demi-douzaine de maison, accueillant une cinquantaine de paysans. Ils vivent principalement de chasse, de pèche et surtout du bois qu’ils abattent dans la foret toute proche. La vie y est un peu rude mais agréable. Les rares créatures aperçues dans les parages sont quelques goblins, qui ont toujours été repoussé. La malediction des terres Kuni ne se fait pas encore sentir dans ces collines. La vie s’écoulait tranquillement jusqu’à l’arrivée de Rankuren. Rankuren est un maho-tsukaï, qui, fuyant les endroits civilisés, se réfugia dans ces collines. Depuis 3 mois qu’il est là, il s’est installé dans les ruines d’une demeure (devant appartenir à un peit noble, depuis totalement laissée à l’abandon) à 5 km à l’ouest du village. Il s’est lancé dans des recherches et des experiences afin d’invoquer un oni. Pour cela, il a besoin de beaucoup de sang, mais aussi des peaux de ses victimes. Il a commencé à se servir dans les paysans. Sa première victime fut retrouvée morte, totalement dépecée au bord de la rivière alors qu’elle lavait du linge. Hormis, un peu de sang autour, elle était exsangue. Rankuren, prélève le sang qu’il stock dans des jarres. La panique s’empara du village, et le ‘’chef’’ du village décida d’envoyer un message au magistrat en charge de la région. Personne ne vins, Rankuren ayant intercepté le messager. Deux meurtres plus tard et un autre messager disparut, le village se retrouva piégé dans la peur. Puis, les premières neiges rendirent les sentiers de moins en moins praticable. C’est au début des neiges qu’apparut Doji Thigi et sa suite. Ils voyageaient depuis la cité des rives abandonnées (CN13). Ils refaisaient le chemin qu’avait pris le père de Doji Thigi, lorsqu’il partit en chasse d’un ronin, qui avait tués son fils. Donc, passant par le village, les paysans tentèrent de faire faire demi-tour à la dame, lui certifiant que les collines étaient hantées. Refusant, elle décida de continuer. Et ce fut sa plus grande erreur. Rankuren, traqua le convoi, éliminant les hommes un par un, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Doji Thigi, Reijiro, son fils, et Daidoji Tanburo, son yojimbo. Rankuren, tua Tanburo, puis le releva en zombie. Et il garda Thigi et Reijiro. Une idée d’expérience lui était venu : baigner l’enfant dans la souillure dés son plus jeune age. Il garda Thigi, pour assouvir d’autres pulsions. Alors que l’hiver s’est bien installé, que les meurtres s’accumule, Thigi, réussit à s’échapper avec son fils. Mais Rankuren, la rattrappa, au bord d’une crevasse. Il lui repris son cobaye et y précipita Thigi. Depuis, l’âme de Thigi, erre dans les environs, appelant Reijiro et pleurant. Les villageois en on encore plus peur, craignant avoir enfin à faire avec le monstre dépeceur.
Pendant ce temps, Rankuren, continu de souiller l’enfant, et continu sa macabre collection de peau humaine.

Doji Thigi
Jeune noble de 21 ans, elle voyage avec sa suite (6 servants, un yojimbo Daidoji et 6 ashigarus). Ils retracent le dernier voyage de son père partit à la poursuite du ronin meurtrier de son fils. Il n’en revins jamais. Il rejoignit le ronin, à la frontière des désolations Kuni, et alors qu’il se faisaient face, une créature leur fondit dessus. Le père de Doji, terrassa la créature, mais étant gravement blessé, et souillé, il se donna la mort. Après de longues recherches, Doji, finit par découvrir le lieu ou reposait son père, enterré par un shugenja qui découvrit le corps.
Elle est marié à Doji Niogoro, un homme faible et trouillard, mais qui a des relations. Lorsque sa femme disparut, il envoya quelques uns de ses hommes à sa recherches : les plus incompétents et les plus minables des hommes à sa disposition. Il espère bien ne jamais revoir sa femme, ni son fils, issue d’un pariage arrangé.
Le fantome de Thigi, porte naturellement un kimono blanc, et le peigne retrouvé au bord de la crevasse, dans les cheveux. Elle porte aussi une étoffe de tissu, utilisé pour envelopper les bébés.

Reijiro
Fils de Thigi, tout juste agé de 6 mois lors de son enlevement. Rankuren le nourrit avec du sang en plus de l’alimentation normale d’un enfant. De plus Rankuren le couvre de brulure rituelles, persuadé de pouvoir s’en servir de récéptacle à un oni.

Rankuren
Maho-tuskaï complétement fou. Il se lance dans des expériences dont lui seul sais à quoi ça sert (et encore). Ancien shugenja du clan de la grue, qui découvrit très vite, qu’il ne serait jamais un grand shugenja, finit par se laisser tenter par la maho, ou il réussit bien mieux. Son adoration de Fu-leng lui permit de dévellopper des griffes acérées à sa main droite et tout son bras devin aussi dur que de la pierre. C’est avec ça qu’il écorche ses victimes. Il s'est aussi recouvert de brulure et scarification rituelles.
Maho-tsukaï de rang 1
Pour les carac et les compétences, je laisse à la discrétion du MJ
Sorts maho obligatoires : invocquer champion squelette, contrôle des morts vivants, ailes membraneuse, rite sanglant, peur.


Les meurtres
A chaque meurtres, il n’y a qu’une série d’empreintes dans la neige, mais une seconde s’arrete plusieurs mètres avant, Daidoji Tanburo. A cahque fois, les hurlements de la victime ont fait que les paysans n’osaient pas aller voir, et attendaient souvent plusieurs heures avant d’y aller. Comme il neige sans arret, les traces sont partiellement recouverte et les paysans ne remarquaient rien, ce qui les confortaient dans leur théorie du fantome, qui ne laisse pas de trace. Parfois il utilise le sort d’Ailes membraneuse pour se déplacer.

Le scénario se déroule en plein hiver, alors qu’il y a 30 cm de neige. Les PJ sont soit envoyé sur place (pour enquete sur le fantome, plus de nouvelle du village, ami de la famille de Thgi qui s’inquiète plus que son mari), ou alors y arrive par hasard.
Les villageois sont térrifié, restent cloitrés dans leurs maisons. Ils seront persuadé (à tort ou à raison) que les PJ sont envoyé pour les aider. Rankuren, qui observe le village à la recherche de sa prochaine victilme, verra l’arrivée des PJ.
Durant les jours qui vont suivre, les PJ vont pouvoir enqueter, interroger les villageois et inspecter les environs. Les paysans parleront de la dame Doji, des messagers, etc…

Il sera possible de découvrir sur les lieux des meurtres, des traces de griffures, soit sur des arbres, ou même des pierres. En suivant un piste à base de coup de griffe le long des arbres (Rankuren se retenant aux arbres pour descendre une pente raide), il auront une vague indication de la direction à prendre.
Si ils explorent plus loin, ils découvriront une crevasse, celle où git Thigi. Sous la couche de neige au bord de la crevasse, ils pourront découvrir un peigne portant le mon Doji, et quelques cheveux.
Le fantome de Thigi, est totalement inoffensif, elle ne fait qu’appeler Reijiro, et pleurer. Mais si quelqu’un tente de lui parler, elle pourra révéler quelques détails, notament la présence de ruines à quelques km.
Durant les quelques jours de leur enquete, ils auront l’impression d’etre observé. Rankuren est à l’affut.
Rankuren éssaira aussi de tuer un autre villageois durant l’enquete.
Le refuge de Rankuren est une petite demeure, dont tout le rez de chaussée est délabré, mais le sous sol est encore intact. De plus d’autre pièces ont été creusées jadis et s’étendent bien au dela de la maison. Je laisse aux MJ la liberté d’aménager la maison et les souterrains comme il le souhaite.

En gros, les objectifs sont- donner le repos à Thigi, en sauvant son fils, et lui donnant une sépulture décente
- arreter Rankuren et Daidoji Tanburo zombie
- le gros soucis, c’est l’enfant, il est souillé, couvert de brulure, mais que faut il en faire, d’autant que dans les notes de Rankuren, il raconte des rêves qu’il a eu, dans lesquels il voit Reijiro, tantot en pleine forme, devenu un des plus puissant guerrier luttant contre l’Outremonde, tantot un maho-bujin, un des plus puissant serviteur de Fu-Leng. La destinée de l’enfant est très incertaine.

Voilà, certains détails sont vagues ou à étoffer, mais bon, c'était de l'impro, donc, désolé. En tout cas, mes PJ se sont éclatés. Je sais, ça fait un peu DDesque, et bateau avec le maho-tsukaï de service, mais bon, j'ai pas non plus des joueurs trés fins. Ils préfèrent ce genre de scénario, plutot que des scénar de cours ou trés diplo.

Dites moi ce que vous en pensez, ce qui pourrait etre changé, amélioré, etc.... J'ai l'intention de le faire jouer à un autre groupe, j'aimerai qu'ilsoit encore mieux.

[Pénombre]

j'aime bien

le seul souci n'est pas dans le scénario mais dans les règles qui permettent de glaner une foultitude d'indices avec des sorts de base. Il serait intéressant de rendre certains indices seulement accessibles par les bonnes vieilles méthodes d'enquête ou de compliquer la tache d'un shugenja (par exemple, rien ne dit nulle part que la présence conjuguée d'un fantôme et de rituels maho n'effraye pas les kami qui se contenteront la plupart du temps de répondre de manière nébuleuse et terrorisée... si un homme peut sous le coup de la peur/de la confusion avoir un témoignage imprécis ou même inexact, pourquoi pas un kami ?)

[Taraka-san]

En fait, mes joueurs ne sont vraiment pas fins. Si j'avais fait ça, on y serait encore. Et ils se sont focalisé sur les kamis et ont quasiement négligé les témoignages des paysans, les pistes, etc.... Il ns'avaient meme pas fait le rapprochement entre Doji Thigi et le fantome, avant qu'un paysan qui les accompagnait ne vois le fantome et le reconnaissent.
Alors il ne valait mieux pas que je complique en plus.

[SDM]

Je te plaints ,avoir des bourrins à gerer peut être frustrant ...
Sinon ton impro est assez sympa à jouer (mêmes remarques au sujets des kamis).

[goethe]

Même avis pour la solution des kamis, un peu trop expéditive à mon goût.
Mais l'ambiance générale, avec les conditions hivernales d'une zone rurale, ont du donner lieu à une partie bien sympa à jouer

[Taraka-san]

Je l'ai fait rejouer à un autre groupe, en suivant vos conseils, les kamis térrifié, etc.... Et bien ils en ont bavé, mais s'en sont bien sorti tout de même. L'enquête a mis juste 2 fois plus longtemps à être résolue.
Et oui, l'ambiance, campagne-foret-reculée-sous-la-neige, a donné lieu a de bon moment et une ambiance bien sympa. J'ai adoré, les voir partir sur une piste dans la neige, piste qui a été mal interprétée. Pensant suivre le tueur qu'il ne crotaient pas humain, ils suivaient simplement une bête boiteuse (faut dire qu'avec un résultat de 4 avec 6G3, le pisteur c'est lamentablement vautré). Et puis jouer sur les perceptions altérée par les chutes de neige, c'était génial.

[Ashidaka Kenji]

pour ce qui est des kami, il me semble bien avoir lu quelque part qu'ils n'étaient pas obligés de dire la vérité, ils peuvent mentir ou refuser de parler (ex : un kami de l'air refusant de parler à un shugenja Kuni avec une déficience dans l'anneau d'air)

en outre un shugenja puissant et très en harmonie avec les éléments de sa maison (par ex) peut très bien passer des accords avec tous les kami du coin pour qu'ils refusent de parler aux étrangers

de plus les kami d'un site à un moment donné peuvent très bien être remplacés par d'autres du même type si une action est préparée sur un site précis (mais cela demande beaucoup de préparation et de pouvoir)

enfin ce que je fais pour les sorts de base type communion, c'est :
1 question au kami invoqué + 1 par augmentation, et tant pis si les joueurs ne posent pas la ou les bonne(s) question(s)

Kenji

[goethe]

En complément de ce que vient d'expliquer Kenji, la prière Bannissement peut s'avérer parfois très pratique pour le MJ

[hida hota]

pas mal
j'adore l'idée
je me la mets sous le coude si taraka-san le veut bien
afin de l'essayer avec mon groupe de joueurs