Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
On se demande même à quoi il sert. Ah, pardon. A donner un statut au fait de n'avoir que le droit de se faire virer.Mais ce n'est pas le cas pour les adultes afghans qui arrivent en France et se trouvent sous le règlement de Dublin II. Ce statut ne leur confère en effet aucun droit (ni hébergement, ni CMU, ni allocations) et peu de chances d'obtenir l'asile en France.
L'organisation constate par ailleurs une tendance croissante à l'inculpation pour « outrage » ou « rébellion » des victimes ou des témoins de mauvais traitements commis par des agents de la force publique.
Et AMHA, mettre une petite dose de télétravail dans tt ça. Pas à l'excès pour éviter la désociabilisation (car le travail, avant d'être aliénant, devrait surtt être socialisant) mais suffisamment pour sensiblement réduire le recours au transport.La "vraie" solution à long terme, ama, elle est plutôt dans l'aménagement du territoire avec un arrêt de la périurbanisation et une densification réduisant le "besoin de voiture" (même aux us ils y réfléchissent actuellement dans les agences d'urbanisme). Et dans un développement massif des transports collectifs ce qui coute des milliards et nécessite du temps.
le meilleur du télétravail c'est le lorsqu'il est partiel, par exemple deux jours au bureau et trois chez soi.Ding On a écrit :Et AMHA, mettre une petite dose de télétravail dans tt ça. Pas à l'excès pour éviter la désociabilisation (car le travail, avant d'être aliénant, devrait surtt être socialisant) mais suffisamment pour sensiblement réduire le recours au transport.
Kõjiro a écrit :Ca c'est sûrSammael99 a écrit :Que ce ne soit pas une panacée est une évidence, mais il y a des arguments bien plus solides que celui-là pour l'exprimer...
On en avait déjà parlé ici d'ailleurs il y a longtemps.
Il y a pas mal de "problèmes" potentiels soulevés par le télétravail, par exemple :
- impact social (psycho même) par l'isolement,
- atomisation / individualisation qui peut inférer sur la question syndicale ou, au sens large, de la négociation employeurs-employés,
- accroissement de la charge de responsabilité de l'employé un peu à l'image de ce qu'on observe dans les externalisations vers des sous traitants (le télétravail ne peut guère fonctionner qu'avec des missions et donc il est plus facile de mettre la pression quand tu as une mission que quand tu dois une certaine quantité de temps de travail)
- etc.
Mais il peut y avoir des solutions à ces problèmes et moi aussi je pense que c'est une piste intéressante à laquelle il faudrait vraiment réfléchir (par contre je ne crois pas que la nouvelle trouvaille du porte parole du parti présidentiel influe sur ce débat).
Néanmoins il ne faut pas non plus trop se leurrer sur les avantages car les choses ne sont jamais simples. Pour prendre ce seul exemple :
Quand tu travaille tu fais en sorte de maintenir la distance entre lieu d'habitation et lieu de travail en deça d'un seuil de distance donné (ça s'observe assez bien dans les faits même si la réalité est complexe dans le détail). Les lieux de travail étant fortement concentrés dans les zones urbaines et les systèmes de transports étant souvent concentriques tu es incité à chercher à te loger vers le centre d'un bassin d'emploi. L'éloignement à ce centre résulte souvent de la contrainte financière sur la capacité à se loger. Avec le télétravail tu fais sauter cette contrainte. Tu peux te retrouver avec un effet incitatif à l'éloignement (avec en plus les questions de cadre de vie toussa). Hors plus on s'éloigne du centre plus on recours à la voiture, plus les distances s'allongent quelque soit la nature du déplacement (le travail comme le reste). Bref pour simplifier tu peux te retrouver à "remplacer" des gens qui se déplacent majoritairement en transports collectifs ou à pieds sur des petites distances par des gens qui feront certes un moins grand nombre de déplacements en supprimant ceux liés au travail mais plus longs et majoritairement en voiture. Pas sûr qu'on y gagne... D'autant que les emplois les plus directement concernés par le télétravail sont plutôt les emplois très qualifiés et donc souvent les mieux rémunérés qui sont aussi ceux qui sont le plus fréquemment dans le coeur des grandes agglomération et profitent au mieux de l'offre de transport dans toute sa diversité (les ouvriers et employés peu qualifiés sont relégués de plus en plus dans le périurbain et condamné à l'usage de la bagnole). Après la question est encore plus compliquée vu que le choix du logement se fait à l'échelle d'un ménage, que cela peut aussi impacter le marché du logement et contribuer à redessiner une nouvelle carto de ce point de vue etc...Sammael99 a écrit :Les emplois dans le secteur des services en France c'est 60% des emplois. Même si seulement la moitié de ceux là peuvent être partiellement homesourcés, c'est 30% des emplois qui font à ces employés moins de déplacements, moins de pollution
J'ai pas vraiment réfléchi au problème c'est juste des idées qui me viennent là comme ça. Mais c'est surtout pour réagir sur les avantages supposés du télétravail notamment sur cette question des déplacements. Ce n'est pas aussi simple que un télé-travailleur = des déplacements en moins = green solution.
Donc, se syndiquer deviendrait obligatoire et l'acquis du syndiqué primerait sur le droit du salarié ? c'est très exactement ce que souhaite le MEDEF : que tout soit négociable, en mieux ou pas... (et bon, on sait bien dans quel sens ça les arrange le plus), parce que le droit, c'est dépassé, hein. Au passage, c'est ce même MEDEF qui considère que les accords de branche et autre conventions collectives, ce sont des privilèges négociés et pas des droits définitifs, donc matière à re-négociation évidemment...Pour ma part je verrais bien un système ou chaque syndicat négocierait des accords applicable uniquement à ses membres : cela inciterait les gens à se syndiquer et les syndicats à négocier.
ce qui m'interpelle, c'est que tu t'imagines que les syndicats sont dépassés parce qu'ils ne sont pas représentatifs. ce qui est dépassée, c'est la croyance qu'on peut négocier quand un des deux partis a décidé de ne rien céder (c'est-à-dire quand il n'y a rien à négocier).Deux choses m'interpelle : le fait que les syndicats soient finalement totalement dépassés. A quand une réforme sur la représentation des personnes dans le monde du travail ?
Quand tu as un couteau sous la gorge et que le type qui tient le couteau n'accepte de négocier que le côté par où il va commencer à te déchirer la jugulaire, ça n'incite pas à négocier.et les syndicats à négocier.
je verrais bien un système où la syndicalisation serait obligatoire, ce qui permettrait aux syndicats de peser sérieusement et de remonter les services qui leur ont permis de croître initialement et qui permettent encore aux unions américains de tenir : caisses mutuelles et de prévoyance, centres de formation, coopérativisme.Pour ma part je verrais bien un système ou chaque syndicat négocierait des accords applicable uniquement à ses membres : cela inciterait les gens à se syndiquer et les syndicats à négocier.
Une autre option serait de voir que les actionnaires ne sont pas des voyous, mais qu'ils défendent leurs intérêts avec les outils que leur donne le système. Changons le système.surtout jusqu'à quand laisserons nous faire les actionnaires 'voyous'.
Et parce que lesdeux autres piliers du mouvement social sont passés dans les mains de l'Etat (ce qui est un mieux, du reste, ou devrait l'être). Notre système de santé, c'est l'extension à la nation du système de prévoyance syndical.Pourquoi ? Selon moi parce que les syndicats et la gauche ont trop bien réussit : les protections sont assez bonnes et généralisées à tous. Ceci est une bonne chose.
Hum ... ils osnt ouverts au dialogue.Et d'ailleurs ils ont réussit le coup de maître de faire passer les syndicats pour des conservateurs refusant d'évoluer en renégociant ces acquis.
La solution que je préconise est de permettre aux syndicats d'être crédible, par la représentativité, et de s'ouvrir au dialogue.
C'est clair ... à grenoble, on a vu la CGT appeler à continuer un mouvement que la CGT Energies appelait à arrêter ...il y a le syndicat, et puis il y a les branches par activité, les cellules d'entreprise, les fédérations, etc... ces déclinaisons donnant parfois lieu à des décisions ou comportements qui relèvent de l'incohérence totale