Actualité politique et sociale 2007 - Deuxième saison

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Kõjiro
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Actualité politique et sociale 2007 - Deuxième saison

Message par Kõjiro » 25 mai 2007, 10:31

Et on attaque par un article et une interview sur l'impact des mesures fiscales envisagées (et a priori très probablement mise en oeuvre bientôt) par le gouvernement Fillon ou plus exactement par le Président Sarkozy.
Qui veut gagner des millions ?

Les réformes qu'entend mettre en oeuvre le gouvernement Fillon privilégient les gros revenus et pourraient coûter près de 4 milliards à l'Etat.

Par Muriel GREMILLET

QUOTIDIEN : vendredi 25 mai 2007

Jaurès et la valorisation des fruits du travail dans les discours. L'impôt sur la fortune, le bouclier fiscal, la baisse des droits de succession et la prime à la rente quand il s'agit de prendre des mesures concrètes. Au final, une politique fiscale menée par le gouvernement Fillon, qui, selon Michel Sapin, député et spécialiste de la fiscalité au PS, «va profiter aux grosses fortunes tout en faisant croire aux petits contribuables qu'ils vont en bénéficier». Le doute n'est guère permis. Le cumul des mesures annoncées pendant la campagne par Nicolas Sarkozy et que s'apprête à présenter devant le Parlement en juillet son ministre du Budget, Eric Woerth, cible les gros revenus.

Superprivilégiés. Ainsi le bouclier fiscal. Dès l'été, le gouvernement va le faire passer de 60 % à 50 %. En clair, selon un slogan simple, un contribuable ne pourra pas donner plus de la moitié de ses revenus tirés du travail à l'Etat par l'impôt. Populaire. Mais le Snui (Syndicat national unifié des impôts) relativise la portée de la mesure. «Le bouclier, c'est juste un moyen d'augmenter sans effort et sans mérite la fortune de ceux qui sont déjà les plus riches, tranche Vincent Drezet, le secrétaire national du Snui. Il profite à 93 000 foyers, dont 16 000 contribuables assujettis à l'ISF. Alors que 18 millions de foyers fiscaux paient l'impôt sur le revenu...» Ces contribuables superprivilégiés ont déjà reçu en trop-perçu de l'administration fiscale près de 350 millions d'euros en remboursement.

A cette mesure il faut ajouter la réforme de l'impôt sur la fortune, qui touche les contribuables qui déclarent plus de 760 000 euros de patrimoine net, soit 500 000 foyers en France. Si, dès l'été, le gouvernement met en place une nouvelle déduction contre un investissement dans les PME, ce sont de nouveaux milliards qui s'envolent pour le budget de l'Etat. Mais les cadeaux fiscaux ne s'arrêtent pas là, puisqu'une réforme des droits de succession est prévue. Sarkozy souhaite que 95 % des successions soient exonérées d'impôts. Mesure archipopulaire. Y compris chez les contribuables qui ne sont pas assujettis à ces prélèvements. Aujourd'hui, selon les chiffres du ministère des Finances, seules 25 % des successions à la suite d'un décès sont imposées. Alors quel est intérêt, au-delà de la popularité ? Là aussi, un cadeau aux plus riches.

Tirer un trait. Ces mesures risquent de coûter près de 4 milliards d'euros à l'Etat. «Le bouclier à 50 %, plus la modification de l'ISF et les successions, auquel il faut ajouter la défiscalisation des heures supplémentaires et la déduction des intérêts d'emprunt, vont coûter pas loin de 13 milliards d'euros», selon Drezet. Ce qui revient à tirer un trait sur le produit annuel de la taxe d'habitation... Que la gauche et les syndicats s'offusquent n'est pas surprenant. Ce qui l'est plus, c'est que même à droite on traîne des pieds. Les orthodoxes budgétaires sortent les calculettes et arrivent peu ou prou aux mêmes chiffres que la gauche. «C'est une révolution fiscale qui peut coûter très cher, note un député UMP. Surtout si tout ça n'a pas les effets espérés sur la croissance.» Derrière, difficile de tenir les engagements européens, de désendetter l'Etat, de baisser le taux de prélèvements obligatoires. Bref, de mettre en oeuvre l'autre volet économique du programme de Sarkozy. Mais manifestement, le nouveau gouvernement espère mettre en avant le retour des exilés de l'ISF. Toujours plus médiatique qu'un impôt plus juste ou une comptabilité publique plus équilibrée.
«Le bénéfice pour l'économie sera marginal»

Pierre-Cyrille Hautcoeur, de l'Ecole des hautes études en sciences sociales.

Par Grégoire BISEAU

QUOTIDIEN : vendredi 25 mai 2007

Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d'études à l'EHESS, détaille les possibles effets économiques des mesures fiscales du gouvernement.

Les mesures fiscales présentées par le gouvernement Fillon auront-elles des effets positifs sur l'économie ?

Avoir des riches plus riches n'a pas beaucoup d'intérêt sur le plan macroéconomique. Leur propension à consommer est bien moindre que celles des classes défavorisées : un riche réinjectera moins d'argent dans l'économie que plusieurs personnes défavorisées à qui on aura reversé la même somme. En matière d'investissements, il ne faut pas non plus en attendre des miracles. Dans une économie ouverte comme celle de la France, l'investissement se finance aussi bien par des capitaux étrangers que français. Enfin, abaisser le bouclier fiscal à 50 % risque de privilégier d'abord ceux qui possèdent un gros patrimoine, comme les riches retraités. Et peu les jeunes entrepreneurs. C'est vrai aussi pour la réduction des droits de succession, dont les bénéficiaires et les héritiers ont en moyenne 52 ans.

Mais faire revenir des riches expatriés en France peut avoir un intérêt économique ?

Peu. Cela peut éventuellement avoir un intérêt pour le fisc français, en espérant que les nouvelles rentrées fiscales compensent la baisse générale. Mais c'est très improbable. Il est très difficile de dire combien de riches seront assez sensibles à ces baisses d'impôt pour revenir. Quoi qu'il en soit, le bénéfice pour l'économie sera assez marginal. Sauf à ce que les expatriés soient irremplaçables pour le développement de nouvelles entreprises.

Ne faut-il pas favoriser, par des mesures fiscales, la transmission d'entreprises familiales pour éviter qu'elles soient, par exemple, rachetées par des fonds d'investissement ?

D'abord, il faudrait être certain que les effets de ces fonds sur la gestion des entreprises sont si néfastes que ça. Aujourd'hui, on n'est pas encore au clair sur cette question : plusieurs études ont produit des conclusions très différentes. Ensuite, je ne suis pas sûr qu'il faille, fiscalement, encourager le capitalisme familial. Il n'y a en effet aucune raison pour que le fils d'un entrepreneur génial se révèle nécessairement un bon gestionnaire. L'histoire économique regorge d'exemples d'entreprises familiales qui se sont cassé la figure quand la transmission se restreint à la famille. Il faudrait au contraire réussir à dissocier l'entreprise de la famille en réfléchissant à des formules juridiques d'adoption de cadres dirigeants compétents.

Et favoriser l'accès à la propriété en rendant les intérêts d'emprunt déductibles de ses revenus...

Là, on peut être réservé sur le timing. Cette mesure risque de doper la demande, mais, comme l'offre d'appartements est limitée, cela va donc encourager la hausse des prix et une spéculation. Quant à la justification de fond, ce n'est pas en encourageant l'investissement dans la pierre que l'on va doper l'innovation et le développement économique.

Au final, selon vous, ces mesures ont peu de chances de stimuler la croissance française ?

On ne voit pas très bien en quoi tout cela va permettre de faire émerger de nouveaux entrepreneurs qui ont le goût du risque. A la rigueur, la seule mesure qui ne m'apparaît pas déraisonnable est celle qui encourage des contribuables qui paient l'ISF à investir dans les PME.
Et pour faire un peu contrebalance ( ;) ) j'ai trouvé un article intéressant :
L'élection de Nicolas Sarkozy dope certaines actions en Bourse

LE MONDE | 25.05.07 | 08h59

L'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République entretient la spéculation boursière. Le nouveau chef de l'Etat n'a pas caché ses intentions d'agir dans certains domaines et la Bourse anticipe de la création de valeur.

"Le marché travaille sur des scénarios susceptibles de modifier certains domaines de l'économie en fonction des priorités annoncées par le gouvernement", explique AlainBokobza, stratège à la Société générale.

La refonte du secteur énergétique notamment est au cœur des spéculations. Quelques jours à peine après l'investiture de M. Sarkozy, un trio de valeurs – Bouygues, Alstom et Areva – a flambé. Depuis le 6 mai, les actions de ces sociétés ont progressé respectivement de 8,5 %, 2,8 % et 0,8 %.

Misant sur les liens d'amitié qui unissent Martin Bouygues, le PDG du groupe éponyme, au nouveau président, les investisseurs s'attendent à une ouverture du capital d'Areva, à laquelle pourrait participer Alstom, dont Bouygues détient 25 %.

Par ailleurs, le choix du gouvernement de faire des questions d'environnement une priorité profite au secteur des énergies renouvelables déjà très à la mode, sur lequel EDF Energies Nouvelles ou Theolia sont actifs.

LE "PANIER SARKOZY" PLUS FORT QUE LE CAC 40

"L'effet Sarkozy" s'exerce aussi sur les valeurs de promotion immobilière, dont certaines, comme Icade, s'envolent. Elles profitent de la volonté du nouveau chef de l'Etat de faire de la France un "pays de propriétaires".

L'impact de la victoire du candidat UMP sur le marché peut aussi se mesurer via la performance du "certificat droite" émis par la Société générale pendant la campagne. En réunissant les valeurs potentiellement impactées par le programme de l'UMP, la banque constate une performance du "panier Sarkozy" de 10 % supérieure à celle du CAC40.

La Bourse ne semble en tout cas pas douter de la victoire de la droite aux élections législatives qui confirmerait la marge du gouvernement pour faire passer ses réformes. Toutefois, "le fait que M. Sarkozy milite pour un certain protectionnisme inquiète aussi", remarque René Desfossez stratège chez Natixis.

Claire Gatinois
En même temps je me dis que finalement c'est peut être ce dernier article qui est le plus "à charge" :lol:
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Goju Kaze
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Message par Goju Kaze » 25 mai 2007, 11:01

Tiens, amusant dans Le Point j'ai lu une autre version, et c'est un "journal" qu'on peut difficilement taxer d'anti-sarkozisme primaire...
Le point a écrit :Panier Sarko, panier Ségo

24/05/2007 - Romain Gubert - © Le Point

Il y a quelques mois, la Société générale s'était payé un joli coup de pub en annonçant qu'elle lançait deux certificats « politiques ». L'un baptisé « Elections 2007- Droite », l'autre « Elections 2007- Gauche ». L'idée de la SocGen : constituer deux paniers de valeurs boursières qui profiteraient de la victoire de l'un ou l'autre des candidats. A droite, les valeurs liées à l'immobilier ou au BTP (Bouygues, Eiffage, Vinci) ou de l'hôtellerie et des loisirs (Accor, Sodexho). Dans le panier de gauche, des valeurs censées tirer profit de la relance du pouvoir d'achat et du smic à 1 500 euros comme Carrefour. Ou encore la filiale développement durable d'EDF. Quinze jours après l'élection de Nicolas Sarkozy, c'est l'heure du verdict. Entre le 18 avril et le 18 mai, le « panier Sarkozy » n'a pris que... + 1,4 %. Quant à celui de Ségolène Royal, il a réalisé une jolie performance : + 3,1 %. Ironie de l'histoire, les « politiques » restent bien au-dessous de la performance du CAC 40 sur la même période, qui lui s'est apprécié de 4,5 % ! En fait, l'échéance de ces certificats vient à expiration dans un peu moins d'un an et c'est donc un pari à long terme que font les analystes de la SocGen qui ont constitué ces paniers
:kaze:
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Message par Kakita Inigin » 25 mai 2007, 13:12

L'aticle du point est très drôle.
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 30 mai 2007, 12:25

L'effet pervers des heures sup

Par François WENZ-DUMAS

QUOTIDIEN : mercredi 30 mai 2007

La défiscalisation des heures supplémentaires, autre mesure phare de Nicolas Sarkozy, «ne constitue pas un moyen efficace de valoriser le travail», estiment trois économistes et non des moindres : Patrick Artus, Pierre Cahuc et André Sylberger. Dans un rapport discuté hier au conseil d'analyse économique (CAE), placé auprès du Premier ministre, ils considèrent qu'une détaxation des heures supplémentaires pourrait avoir «un effet négatif sur l'emploi» puisque cette mesure «incite les entreprises à substituer des heures de travail aux hommes», mais également un effet pervers qui consiste à «abaisser (ou à ne pas augmenter) le taux de salaire des heures normales et à déclarer fictivement un grand nombre d'heures supplémentaires». Elle pourrait aussi être d'un «coût exorbitant pour les finances publiques». Un pavé dans la mare de Sarkozy, alors que l'élaboration du projet serait déjà très avancée : il pourrait être transmis pour avis aux partenaires sociaux avant la fin de la semaine.
Non !? Pas possible !? :sarcastic:

Me rappelle quelque chose ça...
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Message par Pénombre » 30 mai 2007, 13:11

encore une surprise qui n'en est pas une...

53% hein...

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Message par Kakita Inigin » 30 mai 2007, 13:47

de gens qui n'ont pas assez réfléchis.

Voila l'effet de la dészertification des filières scientifiques : le sens critique se perd.
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Kyorou
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Message par Kyorou » 30 mai 2007, 13:52

Un article plus léger :
AFP a écrit :NEUFCHÂTEAU (AFP) - Il porte un chapeau à plumes, vit dans un tipi sans eau courante ni électricité et roule en Cherokee: "Loup solitaire", François Grossi pour les intimes, se veut le candidat aux élections législatives le plus atypique de tout l'Hexagone.

Dans sa circonscription de Neufchâteau, la quatrième des Vosges, aucun de ses adversaires ne lui ressemble, même de loin. "Il n'y en a pas d'autres comme moi", remarque-t-il, un grand sourire aux lèvres, tout en s'éventant avec une plume d'aigle.

Ses affiches, où il apparaît en guerrier, tenue de daim "faite sur mesure au Maroc" avec fourrure et franges, chapeau à plumes rouges, noires et blanches sur le chef, devant une verte prairie, le distinguent substantiellement des autres candidats.

Le slogan de sa campagne ne jure pas avec le reste. "L'homme de la Plaine (vosgienne): combattre l'injustice, c'est sa seule raison d'être", lit le citoyen stupéfait sur les panneaux électoraux, croyant voir l'affiche d'un bon vieux western.

"Je suis +Loup solitaire+ et je suis le justicier, explique-t-il calmement dans son bureau, où une image du légendaire Sitting-Bull est punaisée à hauteur d'épaule. J'aime aider mon prochain. On m'a mis sur terre pour faire le bien. Je ne connais pas le mal. Je ne sais pas faire le mal."

François Grossi n'a pas toujours été Indien. Né il y a 61 ans dans les Vosges, il n'apprend qu'à 23 ans que son vrai père est un GI américain, qui courtisa sa mère à la fin de la deuxième guerre mondiale.

"Il était noir de peau. Je suppose qu'il était noir-rouge. J'ai ça dans le sang. Je le ressens. Il devait être un Cherokee ou un Kiowas et devait vivre dans l'Oklahoma", raconte-t-il, un brin mystique.

Pendant longtemps, François Grossi délaisse pourtant le totem. Mais en 1994, en proie à des difficultés personnelles, il décide d'emprunter le nom de son héros de bande dessinée, "+le Loup solitaire+, qui était toujours vainqueur".

Sa vie n'est dès lors qu'une suite de réussite. Titulaire d'un certificat d'études, l'Indien, qui a débuté comme laveur de fromage en laiterie, ouvre une agence immobilière à Neufchâteau.

Cherchant à savoir "jusqu'où (il peut) aller", il est candidat une première fois aux législatives dans son canton en 2002 et obtient 2% des voix "devant le MNR et les écologistes", se félicite-t-il.

Cette année, ce sarkoziste convaincu concourant sans étiquette, dont la "squaw" Roselyne, dite "Roseau sauvage", 62 ans, est la suppléante, est plus ambitieux.

Sa technique, faire une campagne "à l'Américaine", innovante. Samedi soir, "Loup solitaire", en costume d'apparat, a fait le tour des boîtes de nuit vosgiennes, entouré de gardes du corps "pour ne pas que les gens touchent (ma) coiffe" et "parce qu'(il) aime bien ça".

"Si je suis élu, je me mettrais au dernier rang de l'Assemblée (nationale), pour ne pas gêner les autres élus avec mes plumes", rêve-t-il tout haut à quelques jours du premier tour.
Y a des gens des Vosges ici ? Quelqu'un qui le connaît ?
In wartime, truth is so precious that she should always be attended by a bodyguard of lies.
Winston Churchill

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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 30 mai 2007, 14:22

Dans le genre pas drôle (désolé) une réaction d'un prof (mais rassurons nous c'est juste un vilain gauchiste qui a fait le choix de rester en zep ce qui en dit long sur son état mental et son attachement à des trucs aussi dépassés que l'éthique ou la fraternité) sur la "suppression" de la carte scolaire :
La carte au Kärcher

Notre nouveau sarko-ministre l’a dit : garder la carte scolaire c’est «gérer la France de 2007 avec les outils de 1963».
En même temps, il vaut peut-être mieux un outil de 1963 que pas d’outil du tout…

La campagne présidentielle avait permis de définir les dysfonctionnements de la dite carte scolaire. Mais au lieu de s’embêter à la réformer, à la redéfinir pour la gérer au plus près de la réalité et donc des besoins, on la supprime. Tout simplement.

Comme la droite décomplexée ne s’assume pas encore complètement, elle explique que cette suppression va permettre une meilleure mixité sociale dans les établissements scolaires.
C’est là qu’on s’étrangle !
Pas de doute : les chefs d’établissement et les enseignants étant tous des saints laïcs cultivant un goût masochiste du sacrifice, ils vont tout naturellement se battre pour prendre les élèves les plus en difficulté.
Le libre choix de l’établissement a en réalité toutes les chances de devenir une gigantesque enchère entre établissements dans laquelle les parents d’élèves n’auront pas grand-chose à dire.
Les très bons avec les très bons et les boulets avec les boulets.

Conscient qu’il y a un couac dans sa logique, notre sarko-ministre Darcos explique que, grâce à sa sarko-réforme, on pourra voir quels sont les établissements vraiment en difficulté et que ceux-là bénéficieront de plein de moyens supplémentaires, de supers profs super autonomes et super bien payés. Mais plus tard… en 2010.

Là c’est très fort ! C’est le coup du pompier-pyromane !
Au collège on a connu toutes les appellations possibles et cumulatives depuis le classement ZEP jusqu’à l’«ambition réussite» en passant par l’étiquette PEP IV. C’était à chaque fois une reconnaissance de nos difficultés et une promesse rarement honorée de moyens supplémentaires.
On oublie tout ça et on repart à zéro sur le mode : «Vous êtes en difficulté ? Patientez un peu : ça va être pire ! Quand on vous aura bien ghettoïsé on s’occupera de vous»… ou pas.

Ça donne vraiment envie !
Décidément, je vais finir par vraiment m'en vouloir de ne pas avoir demandé ma mutation…
Dernière modification par Kõjiro le 30 mai 2007, 14:25, modifié 1 fois.
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Message par Kõjiro » 30 mai 2007, 14:24

Kyorou a écrit :Un article plus léger :
Plus drôle avec la photo :

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Message par Kõjiro » 30 mai 2007, 14:30

Une analyse à peu près équilibrée sur l'histoire de la fiscalité immobilière :
Les mesures fiscales pourraient différer la baisse du marché immobilier
LE MONDE | 29.05.07 | 13h03 • Mis à jour le 30.05.07 | 14h44

Au cours de sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy a martelé son souhait de voir les Français devenir tous propriétaires et veut donc encourager l'achat d'un logement en offrant un crédit d'impôt correspondant aux intérêts de l'emprunt immobilier souscrit.

La mesure est assurément populaire : "Nous sommes assaillis de questions par nos clients et avons dû, en toute hâte, former nos conseillers à ce nouveau dispositif dont nous ne connaissons d'ailleurs pas encore le détail", reconnaît Godefroy Bragadir, président du directoire d'Empruntis, site de courtage de prêts.
LE GAIN POUR LES ACQUÉREURS

En prenant l'hypothèse d'une réduction de 20 % des intérêts d'emprunt pendant cinq ou sept ans, l'économiste Michel Mouillart a calculé le bénéfice qu'en tireront les ménages selon leur revenu et sur l'ensemble de la période.

MOINS DE 2 SMIC
: de 4 000 à 5 000 euros pour 105 000 euros empruntés.

ENTRE 2 ET 3 SMIC
: de 5 500 à 6 000 euros pour 140 000.

ENTRE 3 ET 4 SMIC
: de 7 500 à 8 000 euros pour 175 000 euros.

ENTRE 4 ET 5 SMIC :
entre 9 000 et 9 500 euros pour 210 000 euros.

PLUS DE 5 SMIC :
entre 10 000 et 12 500 euros pour 245 000 euros.
Seule certitude, elle s'appliquera aux acquisitions de résidences principales conclues à compter du 6 mai, jour de l'élection de M. Sarkozy. "Le gouvernement prend ainsi date pour éviter que les clients repoussent leur décision d'achat", explique M. Bragadir. "C'est une vraie bouffée d'oxygène dans un marché qui s'essouffle", se félicite Me Catherine Carély, notaire dans le Val-de-Marne.

Car les professionnels de l'immobilier ne le clament pas sur tous les toits, mais les ventes de logements neufs ont, au cours du 1er trimestre 2007, piqué du nez, et la tendance semble s'accentuer. "Nous avons fait un mois d'avril exécrable", reconnaît un promoteur. "Nous avons dû réactiver nos réseaux de vente pour écouler nos programmes", confirme Henry Buzy Cazaux, vice-président du promoteur Tagerim. "Le marché de l'ancien reste actif mais les acheteurs négocient âprement les prix", constate Me Carély.

"Le coup de frein dans la production de crédits immobiliers a été amorcé dès le 4e trimestre 2006, accusant une baisse de 0,4 % sur douze mois glissants, et s'est accentué au cours du 1er trimestre 2007, avec un recul de 5,7 % par rapport au trois mois précédents", analyse Laurent Quignon, de BNP Paribas.

La mesure de déduction fiscale des intérêts d'emprunts tombe donc à pic, même si pour le moment ses modalités et son ampleur restent à préciser. Selon les plus récentes déclarations de Christine Boutin, ministre du logement, et d'Eric Woerth, ministre du budget, les acquéreurs de leur résidence principale bénéficieraient d'un crédit d'impôt, c'est-à-dire une somme défalquée de l'impôt à payer ou, pour ceux qui ne sont pas imposables, remboursée par le fisc. Ils pourraient ainsi déduire de leur impôt au moins 20 % des intérêts, sur une période de 5, 7 ou 10 ans.

La déductibilité des intérêts d'emprunts n'est pas une nouveauté, encore moins une rupture. Un dispositif similaire existait déjà avant 1997. Il s'agissait d'une réduction d'impôt de 25 % des intérêts acquittés pendant 5 ans. Mais les experts, en particulier la commission Ducamin, ont estimé que cette déduction fiscale avait été d'une efficacité toute relative pour déclencher des actes d'achat. Son montant modeste - 5 000 francs par ménage (762,25 euros) en moyenne - et son impact différé sur le budget des acquéreurs, qui n'en perçoivent le bénéfice qu'un an après l'achat du logement, n'ont pas réellement permis de doper le marché immobilier de l'époque.

En revanche, pour l'Etat, la dépense fiscale s'élevait tout de même à un petit milliard d'euros par an. Pour pallier ces inconvénients, la réduction d'impôt a été peu à peu remplacée par le prêt à taux zéro (PTZ), entré en vigueur le 1er octobre 1995, et qui est une autre forme d'allégement du coût du crédit, mais ciblée sur les revenus compris entre deux et trois smic. Que l'Etat rembourse aux accédants une partie des intérêts d'emprunts sous forme de crédit d'impôt ou les dispense de les payer au banquier revient un peu au même.

Depuis 1997, le prêt à taux zéro est réservé aux primo accédants et, bien que son montant soit limité, il a, selon le rapport d'évaluation de janvier 2002 du conseil général des Ponts et Chaussées, de l'inspection des finances et de Bernard Vorms, directeur de l'Agence nationale d'information sur le logement, accéléré le mouvement vers l'accession à la propriété.

Il aurait aussi été assez efficace comme déclencheur de l'acte d'achat dans 15 % à 17 % des opérations financées. "Autre vertu du PTZ : l'aide qu'il prodigue est d'autant plus importante que les revenus de l'accédant sont faibles", fait remarquer M. Vorms. "Il n'y a pas de meilleur instrument que le PTZ pour aider les ménages modestes à accéder au marché, d'autant que les banquiers le considèrent comme faisant partie de leur apport personnel et consentent en conséquence de meilleurs taux", renchérit Henry Buzy-Cazaux. En 2006, environ 235 000 prêts à taux zéro ont été distribués, pour un montant moyen de 15 350 euros et un coût budgétaire pour l'Etat d'environ 750 millions d'euros, et de 770 millions d'euros prévus en 2007.

La déduction des intérêts d'emprunts envisagée par le gouvernement devrait, elle, s'adresser à tous les acquéreurs à crédit de leur résidence principale, soit entre 700 000 et 800 000 ménages et se révéler plus favorable aux foyers aisés. "En année pleine, le coût budgétaire s'élèvera à 4 milliards d'euros", estime l'économiste Michel Mouillart. L'Etat a-t-il les moyens de suivre ?

Quant au risque de nourrir la hausse des prix en solvabilisant la demande, les économistes le relativisent : "L'impact sera epsilonesque", affirme M. Mouillart, "le nouveau dispositif va seulement différer l'inflexion du marché et le ralentissement des prix", prédit M. Quignon.
Isabelle Rey-Lefebvre
François Hollande, premier secrétaire du PS, a de même demandé que "cessent ces mouvements d'annonce et de contre-annonces". Le PS est favorable à une extension des prêts à taux zéro pour l'achat des résidences principales, qui permet de mieux "cibler" les catégories les plus modestes, a-t-il ajouté.
François Bayrou, a estimé de son côté que cette mesure n'est pas bonne car elle risque de faire monter les prix du logement.
A chacun de juger qui a la vision la plus pragmatique par rapport au problème annoncé par le président : favoriser l'accession à la propriété.
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Message par Mirumoto Ohmi » 30 mai 2007, 14:58

Pourtant ça coule de source.

Putain! Mais y'en a un qui réfléchi dans ce pays de con?
Réaction supposée de Dieu lui-même lors de l'évolution récente des événements en France...
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Message par Kakita Inigin » 30 mai 2007, 15:10

Je suis d'accord ...
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 30 mai 2007, 17:05

Vincent Lamanda devient président de la Cour de cassation

NOUVELOBS.COM | 30.05.2007 | 17:22

Le magistrat, ex-directeur de cabinet du ministre RPR Alain Peyrefitte, a promis de se montrer indépendant, lors d'un discours où il a rendu hommage à Nicolas Sarkozy.

Vincent Lamanda, un magistrat qui a occupé plusieurs postes dans des cabinets ministériels de droite, a été installé mercredi 30 mai comme premier président de la Cour de cassation, plus haut poste de la magistrature française.
Lors d'une cérémonie solennelle, en présence du président Nicolas Sarkozy et de la ministre de la Justice, Rachida Dati, le nouveau président, qui aura 61 ans jeudi, a rendu dans son discours hommage au nouveau chef de l'Etat.
"En ces heures où tant d'êtres tournent leurs attentes vers la nouvelle destinée du pays, c'est beaucoup de voir un chef de l'Etat, prompt à l'action de chaque jour, et portant vive sa charge d'hommes à toutes les brèches de la communauté, marquer d'emblée sa considération à l'autorité judiciaire dont il est garant de l'indépendance", a-t-il dit.
Le magistrat a promis de se montrer indépendant. "Je serai ce que j'ai toujours été : un magistrat, soucieux avant tout de l'indépendance et de la dignité de la justice".

Chef de cabinet de Peyreffite

Vincent Lamanda, qui était auparavant président de la cour d'appel de Versailles, a été désigné à ce nouveau poste en avril par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui l'a préféré à un magistrat présenté comme proche de la gauche, Bruno Cotte, actuel président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, pourtant favori au départ.
Vincent Lamanda, qui remplace Guy Canivet, nommé au Conseil constitutionnel, a été chef de cabinet du ministre RPR de la Justice Alain Peyrefitte en 1977 et 1978, puis conseiller technique à son cabinet jusqu'en 1981. En 1994-1995, sous le gouvernement d'Edouard Balladur, il fut président de la commission de l'informatique au ministère de la Justice.

Le SM évoque une "reprise en mains"

L'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) n'a pas souhaité commenter sa désignation, estimant qu'elle relevait du jeu normal des institutions. Le Syndicat de la magistrature (gauche) a parlé en revanche en avril de "reprise en mains" et relevé ce qui constitue à ses yeux "la nette progression de la fraction la plus conservatrice de la magistrature".
Dans les prochaines semaines, Jean-Claude Magendie, 62 ans, actuel président du tribunal de Paris, sera officiellement installé comme nouveau premier président de la cour d'appel de Paris. Il sera remplacé à son ancien poste par Jacques Degrandi, 58 ans, actuel président du tribunal de Nanterre.
Ces deux magistrats sont aussi considérés comme proches de la majorité présidentielle. Les trois instances qui changent de titulaires sont cruciales pour l'avenir des principales "affaires" politico-financières, dont certaines menacent Jacques Chirac après son départ de l'Elysée.
L'avis des magistrats gauchistes :

http://www.syndicat-magistrature.org/sp ... article498
Valse inquiétante de nominations dans la magistrature

De nombreux postes de la haute hiérarchie judiciaire, notamment parisienne, font actuellement l’objet de procédures de nomination par le Conseil supérieur de la magistrature.

M. DEGRANDI, actuel président du tribunal de grande instance de NANTERRE est annoncé comme président du tribunal de PARIS.

M. MAGENDIE, actuel président à PARIS rejoindrait la première présidence de la Cour d’Appel de PARIS.

M. LAMANDA, actuel premier président à VERSAILLES serait choisi pour présider la Cour de cassation.

Ces projets de nominations, à des postes aussi stratégiques, marquent la nette progression de la fraction la plus conservatrice de la magistrature.

En particulier, la nomination de M. DEGRANDI, très contesté pour sa gestion autoritaire dans ses précédentes fonctions, notamment à NANTERRE, semble annoncer une reprise en main de la magistrature parisienne.

Il en est de même de la nomination de M. MAGENDIE, qui a démontré récemment, par l’éviction arbitraire du premier vice-président chargé des affaires pénales, sa vision brutale de la gestion des ressources humaines et du dialogue social dans une juridiction.

Le Syndicat de la magistrature a toujours dénoncé, y compris devant la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite d’OUTREAU, le fonctionnement institutionnel actuel, qui révèle particulièrement ses effets pervers dans un contexte de politiques sécuritaires.

Les récentes nominations intervenues au parquet malgré des avis défavorables du Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que ces projets de nominations au siège, confirment l’urgence d’une réforme d’ampleur de la composition, du mode de nomination et du fonctionnement du CSM.

La mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature rénové, indépendant du pouvoir politique, pluraliste et protégé des influences corporatistes, sera seule à même de garantir l’institution judiciaire de toute suspicion de partialité.

Plus encore, une réforme ambitieuse de l’ensemble de l’institution judiciaire, garantissant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la magistrature doit être une priorité des pouvoirs publics.

La confiance des citoyens dans leur justice est à ce prix.
La mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature rénové, indépendant du pouvoir politique, pluraliste et protégé des influences corporatistes, sera seule à même de garantir l’institution judiciaire de toute suspicion de partialité.

Tututututut ! Messieurs les magistrats gaucho-laxistes il est bien plus urgent de planifier l'inflation carcérale et la régulation sociale à la mode pénitentiaire !
D'ailleurs le peuple est d'accord d'après ce sondage exclusif :
D'après vous la première priorité en matière de justice est :
1- de renforcer les peines pour les criminels violeurs de bébé autruche multirécidivistes et d'éviter à vos enfants de sa faire torturer
2- de faire une énième réforme institutionnelle longue et chiante et qui va couter du pognon et nous obliger à augmenter les impôts.
3- sans avis

Résultats : 1- 97% 2- 2% (on a les noms) 3- 7% (merde ça tombe pas rond, p'tain on avait dit que ça ne servait à rien de truquer cette fois !)
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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Message par Kakita Inigin » 30 mai 2007, 19:39

indépendant du pouvoir politique et protégé des influences corporatistes
Les deux ensemble c'est pas possible. En réalité avec les juristes pour prtéger des dérive politiciennes il faut de la solidarité professionelle et pour éviter les dérives claniques et corporatistes il faut la volonté politique.
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Message par Kõjiro » 31 mai 2007, 10:26

J'avais laissé passé ce chat avec le président de la LDH française :

http://forums.nouvelobs.com/993/Jean-Pierre_Dubois.html

Le genre de mec qu'on voudrait cloner pour en avoir plus.
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