Dans le genre "Il y a un grand secret" il est normal que l'explication finale soit un peu olé olé. Mais, dans un cadre réaliste (et hors de ce cadre cetyp d'histoire est vachement moins intéressant) il faut quand même que les éléments de construction du mystère, ou de l'intrigue, aient une apparence de crédibilité.
La PdA se distingue en cela du DVC qu'il n'y a rien de bien farfelu en termes de crédibilité : pas de pièces secrètes à un étage inexistant d'un bâtiment connu, pas de contre-vérités aisément démontables sur des institutions (les évangiles apocryphes par exemple).
Quand tu essaies de rendre crédible une histoire censée se passer dans le monde réel, le minimum c'est que les édifices aient le bon nombre d'étages (ou alors tu dis d'une façon ou d'une autre que tu as adapté pour les besoins de la cause). Si les éléments sont purement fictifs, ok, on se fie à ce qui est écrit comme référence, si on utilise les bâtiments "par défaut", ie les bâtiments réels, ben il faut qu'ils soient corectement utilisés. (Bâtiment se remplace aisément par Eglises, musées, institutions religieuses, personnages célèbres etc).
Donc je dis : la qualité de la PdA c'est que rien dans l'environnement ne détonne. (sauf la base de l'otan en france !
) C'est un aimable divertissement sans prétention, mais il est mieux fichu en termes de soin des détails
(faut dire ... il évite aussi de trop se mouiller) que DVC qui est un condensé de délires et qui essaie de se faire passer pour une histoire sérieuse.
Par ailleurs la strucure narrative de DVC est très bien (heureusement ! Brown est un très bon écrivain)
Pour les hobbits, on n'a jamais retrouvé de squelettes mais ça ne prouve pas qu'ils n'aient jamais existé.
edit : note que j'ai lu tout ce que Markale a écrit sur les cathares et les templiers, plus le que sais-je sur l'ésotérisme, et que j'aime bien qu'un bouquin me raconte pas portenawak. (Eco c'est bien, mangez-en !)