Oui je sais bien ce qu'on peut faire avec des chiffres.Ben a écrit :s'était de l'ironie, on peut faire dire ce que l'on veut à des chiffres, tu dois être le premier à le savoir, ayant moi aussi étudier les stats et les études de marché, je vois ce qui est faisable et non faisableKõjiro a écrit :Meilleure opportunité par ailleurs plus probablement... Sur ces 62% je vois plutôt 60% de gens qui ont été voir ailleurs parce que la prairie était (ou leur apparaissait) plus verte que celle qu'ils avaient. Des gens qui quittent leur boulot pour... rien, ça doit pas non plus courrir les rues à l'heure actuelle...Ben a écrit :mouais mouais, sans rentrer dans un gros débat, on peut toujours faire dire ce que l'on veut aux chiffres,
donc à 62% du côté des employés (métier trop dur, trop de travail, port de la moumoutte obligatoire),
et voir des projets toujousr validés par des sondages ça me démange sévére
BEn
Petite distinction importante, un sondage n'a pas grand chose de commun avec une étude.
Le problème est effectivement dans l'interprétation des résultats.
Petite anecdote marrante : quand j'ai commencé à bosser sur la mobilité on venait de recevoir les fichiers d'une grosse enquête. Un des premiers résultats donnait une baisse de la motorisation (nb de bagnoles par ménage) en Ile de France rompant ainsi avec des années d'évolution vers le haut. Rapidement tout le monde a cherché à interpréter et expliquer ce phénomène (ce qui était plutôt casse gueule vu que la réponse pouvait difficilement apparaître avec les seules données de l'enquête). Mais pas mal de théories ont émergés pour expliquer ce phénomène (vieillissement de la population notamment). Avec mon chef on s'est dit que c'était quand même bizarre cette histoire et je me suis lancé dans le recalcul de ces indicateurs. Résultat il y avait eu une erreur suite à un problème tout bête de codage... En fin de compte la motorisation continuait de progresser ou se stabilisait suivant les zones géographiques...
Peu importe ce que tu mesure le cerveau humain est capable de tout justifier du moment qu'il pense que c'est la réalité.