Orthographe / vocabulaire

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Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri

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Hida Koan
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Message par Hida Koan » 16 juin 2006, 16:20

Non c'est pas juste car 0.9999... n'est pas un nombre mais une limite (de somme de termes d'une suite)

Donc mathématiquement parlant si tu n'écris pas la forme générique de la suite ce que tu écris est "un truc abstrait" = "un nombre" et c'est pas possible.
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 16 juin 2006, 16:55

L'Empereur a raison. Mais la forme "numérique" de la suite est celle décrite par M. Teutates. Sauf qu'elle n'existe pas... C'est bô les maths.
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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Message par Kakita Sojiro » 16 juin 2006, 17:57

Je connaissais la version du "poing qui atteint sa cible après un temps infi" (remplacer poing par sabre si vous voulez), d'interêt nul puisque celui qui recoit le coup comme celui qui le donne sont tous deux morts de vieillesse avant... :france:
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Kitsuki Katsume
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Message par Kitsuki Katsume » 17 juin 2006, 09:42

Pour les apprentis-matheux c'est surtout qu'un nombre décimal comportant une infinité de 9 comme chiffres de fin, ça n'existe pas. D'un manière générale, le développement p-adique d'un nombre ne peut comporter un nombre infini de chiffres (p-1) comme fin après la virgule.
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Ben
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Message par Ben » 17 juin 2006, 09:44

ouais bin moi j'ai fais une école de commerce et je vous emmerde parce que je ne pige rien à ce que vous dîtes :langue:
Un esprit aiguisé est la plus puissante de toutes les armes

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Kitsuki Katsume
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Message par Kitsuki Katsume » 17 juin 2006, 09:47

@Ben : an développement p-adique est l'écriture avec une virgule en base p : l'écriture décimale n'est que le cas particulier de la base 10.

Parce que ça le vaut bien et que le mot est joli en plus :
ORÉADE, subst. fém.
MYTH. (en partic. gr.). Nymphe des montagnes. Les satyres ont poursuivi dans les bois Les pieds légers des oréades. Ils ont chassé les nymphes sur les montagnes (LOUYS, Aphrodite, 1896, p.25). Les humanistes des quinzième et seizième siècles (...) rapportent qu'on y voyait [sur le rocher de Lorelei] des oréades, des divinités forestières et des dieux pans (BARRÈS, Génie Rhin, 1921, p.51).
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. Ca 1482 horreade (JEAN MOLINET, Mistere de Saint Quentin, 2648, éd. H. Chatelin); 1485, juill. oreade (ID., Le Berger sans solas, 24, éd. N. Dupire, Les Faictz et Dictz, I, 210). Empr. au lat. Oreas, Oreadis «nymphe des montagnes», lui-même empr. au gr. , - «id.» (de «montagne»).
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Message par Kõjiro » 17 juin 2006, 09:50

Kitsuki Katsume a écrit :Pour les apprentis-matheux c'est surtout qu'un nombre décimal comportant une infinité de 9 comme chiffres de fin, ça n'existe pas. D'un manière générale, le développement p-adique d'un nombre ne peut comporter un nombre infini de chiffres (p-1) comme fin après la virgule.
C'est ce que je disais M'sieur ;)
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Message par Ben » 17 juin 2006, 10:01

kitsuki katsume a écrit :@Ben : an développement p-adique est l'écriture avec une virgule en base p : l'écriture décimale n'est que le cas particulier de la base 10.
je suis d'accord mais je pense que le diamant de Porter est un systéme de spécialisation qui aujourd'hui est complétement désuet

c'est excellent j'ai l'impression d'être une copine de non-roliste qui écoute son homme parler avec des rolistes


BEn qui s'inquiéte :biere:
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Moto Shikizu
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Message par Moto Shikizu » 20 juin 2006, 14:30

speciale dedicace Marumoto :

Marmotter :
Parler confusément entre ses dents, par allusion aux singes marmots qui semblent parfois parler ainsi. (Dictionnaire Didier (1845))
Moto Shikizu
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Message par Kakita Inigin » 20 juin 2006, 14:48

Une page après, ils parlent encore maths sur un sujet consacré à l'orthographe ... isl sont fous ces rôlistes ...
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 22 juin 2006, 12:30

SUBSUMER

Consiste à faire appartenir un individu à une espèce, une espèce à un genre, à voir dans un fait particulier l'application d'une loi plus générale.
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Mirumoto Ohmi
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Message par Mirumoto Ohmi » 22 juin 2006, 15:00

MALADE, DERANGE DU CIBOULOT, PSYCHOPATHE LEGER:

Se dit de personnes mentalement atteinte... De même que l"es noyers, y'en a plein dans la mer" , on est nombreux sur ce forum...

S'pa Ben????

:lol:
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Moto Shikizu
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Message par Moto Shikizu » 07 juil. 2006, 15:03

BÉNIR, verbe trans.
I. Emploi trans.
A. [Domaine des relations entre la divinité et les hommes]
1. [La bénédiction descend de la divinité sur les hommes]
a) [En parlant de Dieu] Combler de biens, de faveurs, faire prospérer. Terre bénie du ciel :

1. L'officiant acheva : « Comme jadis tu daignas bénir et sanctifier la maison d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (...), fais qu'entre ces murs, les anges de ta lumière séjournent et que, par le Christ-Jésus, ils la gardent, et tous ceux qui y vivent, dans la chasteté, la bonté, la vertu, le bonheur. »
PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, p. 169.

Emploi abs. Il s'inclinait devant ce visage de Dieu, qui en a mille autres, qui bénissent et secourent (ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, p. 417).
Fam. (Que) (le bon) Dieu vous bénisse!
,,Se disait autrefois à une personne qui éternuait`` (Ac. 1835-1878); cf. FEYDEAU, La Dame de chez Maxim's, 1914, II, 1, p. 30).
,,On le dit quelquefois à un pauvre quand on n'a rien à lui donner`` (Ac. 1835-1878).
,,Se dit ironiquement, en signe de mécontentement, à une personne dont le discours ou la conduite nous fâche ou nous contrarie. (Ac. 1835-1878)Vous nous donnez là une belle nouvelle, Dieu vous bénisse!`` (Ac. 1835-1878).
Loc. fig., fam. Être béni des dieux. ,,Être favorisé par le sort`` (ROB.).
b) P. ext.
[En parlant d'un inanimé assimilé à une puissance divine] Le doux ciel d'une nuit d'été / Bénit le sommeil de la cité (MORÉAS, Les Syrtes, 1884, p. 146); Je t'adore, Soleil! ô toi dont la lumière / Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel, ... (E. ROSTAND, Chantecler, 1910, I, 2, p. 26).
[En parlant d'une pers.] Rare. Bénir (qqn) de. Accorder (quelque chose) comme bénédiction (à quelqu'un), combler (quelqu'un) de (quelque chose) :

2. ... la convalescence se fit lentement, d'abord douloureuse, (...) puis paisible et câline en réponse aux gâteries prudentes dont me bénissait ma mère...
VERLAINE, Confessions, 1895, p. 40.

2. [La bénédiction monte des hommes vers la divinité]
a) Louer la divinité pour ses bienfaits, glorifier Dieu par des actions de grâces. Bénir Dieu de/pour qqc. :

3. L'ABBESSE. Monseigneur, nous bénissons Dieu pour votre guérison imprévue.
MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, p. 1016.

Bénir le ciel, la fortune, la providence, le sort. Se féliciter de. Le ciel en sort béni (Ac.).
[Le compl. d'obj. désigne un saint, une sainte] :

4. « Vous êtes bénie entre tous les femmes... »
À force de répéter très vite la courte prière elle finissait par s'étourdir et s'arrêtait quelquefois, l'esprit brouillé, ne trouvant plus les mots si bien connus.
HÉMON, Maria Chapdelaine, 1916, p. 125.

b) P. ext.
Exalter (quelqu'un ou quelque chose) pour exprimer sa reconnaissance, sa satisfaction. Je bénis le hasard qui me fait vous rencontrer (Ac.).
Fam., pop. Flatter (quelqu'un), promettre (quelque chose). Bénir les dieux, bénir la mémoire de qqn, bénir qqn ou qqc. Être béni de/pour + subst. ou inf. passé. Soyez béni de m'avoir ouvert les yeux (MAURIAC, Asmodée, 1938, V, 7, p. 218) :

5. Quand on lit Mme de Noailles il faut admirer, bénir, remercier notre langue française qui donne à une ignorante, mais une ignorante qui a le sens de sa langue, toute la formation intellectuelle antique. C'est par la langue que le trésor du génie antique s'est maintenu en France.
BARRÈS, Mes cahiers, t. 3, 1903-04, p. 99.

6. S'ils avaient le sens commun et s'ils avaient vraiment le désir de protéger la société contre un accroissement de la brutalité, ils n'acculeraient pas les socialistes à la nécessité de la tactique qui s'impose aujourd'hui à eux; ils resteraient tranquilles au lieu de se dévouer pour le devoir social; ils béniraient les propagandistes de la grève générale qui, en fait, travaillent à rendre le maintien du socialisme compatible avec le moins de brutalité possible.
SOREL, Réflexions sur la violence, 1908, p. 282.

7. ... laissons le passé : on est libre de le bénir ou de le détester : on ne le changera pas : il est.
ESTAUNIÉ, L'Ascension de M. Baslèvre, 1919, p. 290.

P. anal. ,,Que ce jour soit béni (comme un jour de bonheur)`` (DG).
[Parfois par figure étymol.] Dire des choses agréables à quelqu'un.
Emploi abs. ,,J'ai tant maudit dans ma vie, dit-il [Schumacker], que je saisis maintenant sans examen toutes les occasions de bénir`` (HUGO, Han d'Islande, 1823, p. 566).
Par antiphrase, iron. Maudire, Arrivez, arrivez, on vous a béni (BESCH. 1845).
B. LITURG. CHRÉT. Accomplir un geste rituel et prononcer des paroles qui donnent un caractère sacré et souhaitent le bonheur à quelqu'un.
1. [En parlant du prêtre, du pasteur, etc.]
a) Appeler la protection de Dieu sur une ou plusieurs personnes par des paroles, des gestes rituels (signe de la croix, etc.). Bénir l'union de deux époux, bénir l'anneau conjugal :

8. De ces eaux courantes mêlées à ses pensées hérésiarques et à ses souvenirs, Léopold faisait spontanément des prières. Mais peu à peu, il se donna mission de bénir et d'absoudre les réprouvés qui reposaient dans les champs mortuaires des lieux sur son passage.
BARRÈS, La Colline inspirée, 1913, p. 284.

Formules consacrées. [Au début d'un repas] Bénissez, Seigneur, ce repas. [Au début d'une confession, le fidèle s'adressant au prêtre] Bénissez-moi, mon père, parce que j'ai péché.
Emploi abs. Le droit sacerdotal de maudire ou bénir (LAMARTINE, La Chute d'un ange, 1838, p. 848); le geste sacerdotal de bénir (BLANCHE, Mes modèles, 1928, p. 165).
P. anal. Je ne crains pas qu'un sort mauvais tombe des branches noires [des arbres] étendues pour me bénir (MAURIAC, Mémoires intérieurs, 1959, p. 114); les grands moulins à vent bénissaient, avec la croix de leurs ailes, la ville [de Schiedam]... (HUYSMANS, Sainte Lydwine de Schiedam, 1901, p. 334).
b) Spéc. [le compl. d'obj. désigne une pers., une chose qui doivent être voués au service du culte]
Bénir un abbé, une abbesse. ,,Les installer dans leur dignité avec certaines cérémonies et en faisant sur eux certaines prières. C'est aux évêques de bénir les abbés et les abbesses`` (Ac. 1835-1932).
Consacrer une chose (objet, etc.) destinée au culte. Bénir une cloche :

9. ... il avait été convenu que les religieux occuperaient l'église le dimanche de Pâques, mais que l'honneur de bénir l'eau baptismale, le samedi, reviendrait au curé.
HUYSMANS, L'Oblat, t. 2, 1903, p. 66.

P. ext. [Le compl. désigne une réalité (objet, etc.) profane] Bénir des armes, des drapeaux, le lit nuptial, la table, un vaisseau, Bénir une locomotive (GUÉRIN 1892); bénir un haut fourneau (QUILLET 1965) :

10. ... durant trois matins une procession
Passe et bénit les champs; c'est les rogations.
JAMMES, Les Géorgiques chrétiennes, Chants 3-4, 1911, p. 43.

Loc. fam. ou pop. Autant de... qu'un évêque en bénirait; peut en bénir! (s'emploie surtout pour exprimer une énorme consommation). Il mangerait autant d'huîtres qu'un évêque en bénirait (Lar. 19e).
Au fig. :

11. Daigne Votre Sainteté [le pape] bénir nos projets et la foi du peuple français, dont je dépose ce témoignage à Ses pieds.
DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, p. 638.

Arg. Bénir la verdure, bénir des pieds. ,,Être pendu; allusion aux saccades des pendus`` (FRANCE 1907). ,,On dit aussi être évêque des champs`` (ESN. 1966).
2. Rare. [En parlant de l'aspersion d'eau bénite faite par les assistants sur un cercueil au moment des funérailles] Arrivé devant le catafalque (...) ce père cruellement éprouvé deux fois en moins d'un an bénit le corps de son fils... (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 10, col. 4).
3. P. anal. [En parlant d'un père, d'une mère, d'une pers. vénérable, âgée, etc.] Souhaiter prospérité et bonheur, en faisant appel à la protection divine. Bénir des enfants :

12. Il était mort dans les bras de sa femme en bénissant ses fils et en me nommant parmi ceux qu'il regrettait de laisser sur la terre et qu'il désirait de retrouver ailleurs.
LAMARTINE, Les Confidences, 1849, p. 320.

13. Les paysans regardaient, ébahis, sur le pas de leurs portes, cette petite femme, grêle et noire, qui gesticulait et s'arrêtait pour embrasser les enfants, leur demander leurs noms et leur âge et les bénir en leur dessinant avec le pouce une croix sur le front.
HUYSMANS, L'Oblat, t. 1, 1903, p. 26.

Emploi abs. Un vieillard va venir, Dont la main est, dit-on, toujours prête à bénir! (A. DUMAS Père, Christine, 1830, 3, p. 296).
Emploi métaph. (avec réf. aussi au sens B 1) ,,Ces trois lumières dégradées, l'ombre du vieillard, la douce lumière du ménage, le rayonnement des enfants, semblent l'admirable image des trois formes, des trois âges et des trois images de la famille : soir, midi, aube. Le passé bénissant de son ombre, devant le présent lumineux, l'avenir éblouissant des enfants`` (E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1860, p. 793)
4. Fam., iron. Accorder son approbation, voire sa protection à un projet, à une initiative. Ils bénissent n'importe quoi.
Rem. Dans cet emploi, récent, entre aussi pour une part le sens I A 2 (« louer »).
II. Emploi pronom.
A. emploi pronom. À sens passif (cf. supra I B 1) :

14. On fit [pour les basiliques] des autels en bois, en métaux précieux (...) : dans ce cas, une pierre incrustée sur la table supérieure contenait la relique et était consacrée; le reste se bénissait seulement.
A. LENOIR, Archit. monastique, t. 1, 1852, pp. 197-98.

B. emploi pronom. réciproque (cf. supra I A 2 b) :

15. BELLIDOR [contemplant Béatrice prosternée devant la Vierge]. (...) Mes regards vous confondent, et je crois voir deux sœurs dont les mains se bénissent dans la gloire de l'amour! ...
MONTHERLANT, Théâtre III, Sœur Béatrice, 1930, p. 240.

Rem. L'emploi pronom. est omis par les dictionnaires.
PRONONC. ET ORTH. : [], (je) bénis [beni]. PASSY 1914 attribue à la voyelle de 1re syll. une demi-longueur. FÉR. Crit. t. 1 1787 note : ,,Richelet ne met point d'accent. La Touche prétend que l'e est muet, et que de très habiles Académiciens qu'il fit consulter faisaient cet e fém. dans benin, benit et masc. dans bénignité, bénédiction, bénédicité. On a suivi cette décision dans le Dict. Grammatical. Mais l'usage a changé, et l'é est fermé au masc. dans tous ces mots.``
ÉTYMOL. ET HIST.
A. 1. 1100 « (en parlant de Dieu), répandre sa bénédiction » (Roland, éd. Bédier, 2017); 1er quart XIIIe s. part. passé adj. benëite (RENCLUS DE MOIL., Miserere, CCLXXI, 1 dans GDF. Compl.); 2. 1100 « (en parlant du prêtre) appeler la bénédiction de Dieu sur les hommes » (Roland, 1137); spéc. ca 1170 « consacrer par des cérémonies rituelles » (Aymeri de Narbonne, 1229 dans T.-L.); 3. 1100 p. anal. « (d'un laïc) souhaiter solennellement bonheur et prospérité » (Roland, 3066).
B. Début XIIe s. « louer et glorifier Dieu pour le remercier » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, LXII, 5); 2e moitié XIIe s. p. anal. « exalter (qqc.) pour exprimer sa satisfaction » (Berte, LIX dans LITTRÉ).
Du lat. benedicere + datif « dire du bien de qqn » (PLAUTE, dans TLL s.v., 1867, 30) d'où « louer » (APULÉE, ibid., 41) d'où en lat. chrét. « louer Dieu, lui rendre gloire » (Itala, ibid., 43), puis « répandre ses bienfaits sur qqn (en parlant de Dieu) » (Tertullien dans BLAISE); « invoquer l'assistance divine sur qqn » (Itin. Sil., 16, 7 dans TLL s.v., 1868, 73); « consacrer par un rite » (SULPICE SÉVÈRE, ibid., 1869, 63). Le part. passé benëit d'apr. le lat. *, altération de la forme régulière (d'où benëeit, v. benoit), d'apr. (FOUCHÉ, p. 198); béni par amuïssement ultérieur du -t (appuyé par c > y), p. anal. avec les part. passés en i où t devenu final n'était pas appuyé par une consonne immédiatement antérieure ( > finit > fini).
STAT. Fréq. abs. littér. : 1 392. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 3 009, b) 2 111; XXe s. : a) 1 724, b) 1 182.
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Mirumoto Ohmi
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Message par Mirumoto Ohmi » 07 juil. 2006, 15:38

Tout ça parce qu'une andouille quelconque a dit que "tout ce qui tombe du ciel est béni"...

Pfff!

Ceci dit merci Shikizu (qui-ne-laisse-rien-au-hasard)... :x :biere:
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kakita-toshi
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Message par kakita-toshi » 20 juil. 2006, 14:12

dans le contexte ça donne :
"nous ne trouverons certainement pas dans l'usage vernaculaire du terme confiance de consolation pour refuser la forme économique de réduction."

VERNACULAIRE, adj.

Didact. Propre à un pays, à ses habitants. Synon. autochtone, domestique, indigène. Coutumes vernaculaires. Avec l'agriculture, le tissage et la poterie, on voit se généraliser le travail du bois (...). À ce stade appartiennent la plupart des constructions « vernaculaires » élevées dans le monde (La Gde Encyclop., Paris, Larousse, t. 16, 1973, p. 3255, col. 1).
Spécialement
LING. Langue vernaculaire (p. oppos. à langue véhiculaire). Langue communément parlée dans les limites d'une communauté. Véhicule de communication, la langue est dans la dépendance directe des sujets qui l'utilisent et de l'usage auquel ils la destinent: c'est une telle dépendance directe que manifestent les distinctions habituelles, purement sociologiques, entre langue, dialecte, parler, patois, ou encore entre langue vernaculaire et langue véhiculaire (Traité sociol., 1968, p. 271). Empl. subst. masc. Les vernaculaires de l'Inde (Lar. 20e).
HOMO HOMINI LUPUS

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