et bien voilà, le virus d'Aiko-san m'a été transmis et je me suis donc attelé à la lourde et narcissique tâche d'écrire la vie et les aventures de Kenji.
Quelle horreur... Un virus informatique qui a muté pour contaminer les humains ?
Bon bah... en MJ, je déscerne à Aiko le titre/surnom de "Patient zéro"-sama.
Passons aux choses presque sérieuses maintenant.
...
Je suis sûr que tu attendais que je vienne lire ton texte, hein Kenji ?
A travers les shoji, la lumière de l'astre naissant inondait d'une lumière diffuse la petite chambre du jeune bushi, mettant en exergue la poussière en suspension dans l'air.
Le jeune garçon avait dormi d'un sommeil agité, résultat de l'entrevue qu'il avait eu avec son sensei, Kakita Karizuki-sama.
Il s'était réveillé plusieurs fois, s'était agité, retourné sur sa couche en coton cardé et avait rêvé de grandeur et de gloire.
-Une charmante introduction. Ca me fait penser à Fable (un jeu vidéo Xbox).
-Pas de chapitres ni de parties ? Il semblerait que les posts soient les seuls marquages de ce genre. Pas très régulier, ça... :/
Sur ce point, tu devrais prendre exemple sur Aiko-san, ses titres sont très biens choisis. Mention spéciale au passage au titre : "Sous le regard du Ciel". ^^
-J'ai l'impression que tu retourne trop souvent à la ligne. Moi je préfère faire des paragraphes... Mais c'est bien aussi comme ça (et puis, si je te demande de modifier, ça va te prendre plus de temps pour envoyer la suite... T.T).
Les longues heures de travail au bokken et les milliers de dégainé-frappé pratiqués avec une lame émoussée.
Bon choix d'intégré le iaito dans l'entraînement. Je m'entraîne avec un bokken un peu plus lourd que la normale, c'est même avec lui que j'ai commencé, bien que j'aurais du le faire avec un shinai. Et je peux te dire que l'on sent la différence avec un sabre en acier... Comme le faisait justement remarquer Okada Izo à chaque fois que je lui mettais une raclée au bokken, dans Sword of the samuraï ! ^.^"
Son amour et son talent pour les exercices d'escrime rituels.
J'ai l'impression que les Kakita aiment beaucoup de choses... ça me fait penser à un truc un peu gênant... Pas pour moi, mais pour les lecteurs ! :P
Et toujours la vision de ce sabre étincelant et magique qui représentait toutes les aspirations du jeune garçon.
Tu parle du iaito, du sabre émoussé ?
Au son de cette voix, le cœur de l'enfant défaillit, il ressentit comme une onde de douceur et de fraîcheur sur tout le corps, comme pendant ses kata sous la cascade voisine. De faibles trémulations parcoururent tout son corps.
Il était amoureux.
Quelle naïveté raffraichissante... Et dire que par la suite, il va devenir un courreur de jupons assidus.
... Ahem, t'as gagné, je suis d'humeur mélancolique, maintenant... XD
Au centre, sur une estrade était agenouillé un jeune homme à peine plus vieux que l'enfant.
Sa mise était splendide. Il portait cinq couches de kimono tous plus luxueux les uns que les autres dans des tons bleu-roi, avait les cheveux déliés, teints en blanc, et il peignait avec la délicatesse empreinte de préciosité de ceux dont l'éducation n'est prodiguée que par les plus grands sensei. A son côté, sur sa droite, pointait le saya d'une lame magnifique - de facture Kakita, l'enfant en était certain.
Je ne sais pas pour ta vision de Rokugan, mais au Japon, avoir les cheveux ainsi déliés c'était être en tenue négligée, pour un homme. Ca fait contraste avec ses vêtements... Surtout que ce sont plutôt les femmes qui portent plusieurs couches de kimono.
Et un travelo pour le clan de la Grue, un !
La tenue de cérémonie/habituelle des buke est soit le kamishimo (celui avec le haori et le hakama ample, comme celui que portait Kenji dans Duel, quand il a voulut faire étalage de toute sa puissance, celui aux couleurs impériales), soit l'ancienne tenue de cérémonie des buke de rang moyen (me souvient plus de son nom) qui était très sobre. Dans mon rokugan, elle est toujours en vigueur.
Ou alors, si c'est un aristocrate (kuge) ou un vantard qui se voit comme tel (càd comme beaucoup de Kakita de rangs de gloire 1, 2, 3. ou 4..
) il porte normalement une tenue de cour (comme celle de Fujiwara no Sai, dans Hikaru no Go par exemple).
Sinon, l'entrevue est décrite à merveille.
Dans une bouche aussi jeune, le "mon enfant" sonnait incongru.
Ouais, mais lui il a passé son Gempuku. Le bon sens et les rokugani, ça fait deux. Ou trois. Les math faisaient pas parties du bagage intellectuel des samouraï, habituellement.
... Ils avaient de la chance... T.T
Et je trouverai un moyen de faire venir à moi ma dulcinée Keiko, je vous le promets sensei.
C'est sans doute la différence d'âge entre le Kenji d'ici et celui de "Duel", mais je m'attendais plus à des pensées du genre : "Yosh ! Faut que je m'infiltre dans son lit avant la fin de la semaine !" Ouais, je sais, une semaine c'est court comme délai, mais les Kakita visent la perfection... :P
Cette dernière, portait un kimono émeraude rehaussé de motifs de branches de pin, simple et bien coupé. Son obi, lui, avait fait l'objet de plus d'attentions.
D'une soie particulièrement fine, il était entièrement piqué à l'or fin, avec de minuscules perles illuminant le moindre mouvement de la jeune fille, mais ce qui rendit Kenji fou de joie, fut le petit origami en forme de chrysanthème, négligemment placé, à la vue de tous dans les derniers plis de la ceinture.
Le visage, à peine fardé, mais d'un teint de porcelaine, de Keiko s'éclaira à l'entrée du jeune Grue.
Une description intéressante. Bon choix pour la déco du kimono.
- Je suis persuadé de me faire l'écho de mes doshin, Karizuki-sama, quand je vous dis que nous n'aurions pu avoir meilleur sensei que vous, même dans nos clans respectifs. Et je crois que nous garderons tous le meilleur souvenir de vous et de votre enseignement. Même si le dernier mois qui vient de s'écouler fut pour moi plus douloureux que prévu je souhaite dire ici, que je ne garde aucune rancune, à aucun d'entre vous, pour le regrettable accident causé par les affres de l'adolescence.
Je suis, hélas, le premier à partir, mon escorte m'accompagnant dès demain vers Shiro Bayushi, mais je tiens à faire la paix avec Kenji-kun et le féliciter pour avoir gagné le cœur de Keiko-chan et pour posséder ce superbe sabre, symbole du grand destin qui l'attend.
Et pour m'excuser, je souhaite, vous offrir en toute amitié, à vous mes deux doshin, une cérémonie du thé, que vous pratiquerez, je l'espère, en mon nom et à ma mémoire, demain au crépuscule, moment qui sied si bien à la méditation.
Après avoir regardé quelques épisodes de Souten no Ken, je suis devenu encore plus paranoïaque ("Ah ! Yan-wang !
" ), aussi, j'ai l'impression que le scorpion mise sur le long terme. Une telle cicatrice ne peut être pris que de deux façons par quelqu'un comme lui : une marque d'humiliation ou une preuve de son héroïsme au combat. Je penche davantage pour la première hypothèse.
Je suis venu, j'ai vu et j'ai commenté !