[Mini concours 2] Lieu depuis des sons FINI

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Corroc
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (fin 10/06 20h)

Message par Corroc » 10 juin 2014, 16:38


Sons choisi : Son 3 (cloche) ; Son 4 (halètement)

Nom : Le temple du renard.

Emplacement : Sur le plateau d'une chaîne de montagne rocailleuse.

Description :
Au milieu d'une chaîne de montagne rocailleuse, parmi les sombres pins millénaire, entouré d'une mer de nuage, sur une plateau se trouve un petit temple pourpre, dont la peinture est écaillée de part et d'autre. En face se dresse un petit lac limpide qui reflète sereinement son image. Une atmosphère particulière émane de cet endroit un charme désuet empreint d'une certaine noblesse.
Aucun son ne trouble cet espace, il semble que le temps même n'y ait pas d'emprise.

Les chemins y menant sont escarpés, rocailleux, à demi noyé sous les herbes folles et la brume est omniprésente sur toute votre ascension. De nombreux ravins jalonnent votre parcours et nombre de voyageurs se sont vu plongés malencontreusement dans l'un d'entre eux. Sous les grands pins l'on semble étouffé, c'est comme si l'air lui même était contre vous, lourd, pensant. Aucune carte n'est utile, selon les rumeurs les Monts se déplacent d'eux même et les précipices ne sont d'ailleurs jamais à l'endroit indiqué...

Détail :
Une cascade d'aventurier en quête du légendaire « panacée de jeunesse » ont gravit ces Monts, mais rare sont ceux qui sont arrivés à destination. La rumeur veut qu'il soit jalousement gardé dans le « Temple du renard », lorsque le soleil embrase l’horizon pour laisser place aux ténèbres nocturne, l'on est suivit par une effrayante beauté en kimono écarlate, plus vous vous approchez du temple plus elle sera proche et sa respiration se fera d'autant plus forte et saccadée. Au moment où vous poserez le pied dans le temple, un son cristallin envahira l'espace, le glas d'une cloche... Elle sera là, juste derrière vous et susurrera «Cela est le rire de la mort », si vous vous retournez, vous plongerez alors votre regard dans ses yeux rubis et la folie vous submergera, si vous y restez, vous sombrerez dans vos songes, et l'on retrouvera votre corps noyé dans une des sources alentours. Un conseil, dès que vous la voyez, rebrousser immédiatement votre chemin où l'étreinte de la mort vous est assurée.

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Hida Koan
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06)

Message par Hida Koan » 10 juin 2014, 20:52

Prolongé de 15 jours :koan:

Allez les feigna**** :tetsubo:

:sorti:
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Isawa Yoshimitsu
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06)

Message par Isawa Yoshimitsu » 10 juin 2014, 21:14

Hida Koan a écrit :Prolongé de 15 jours :koan:
ah bah j'essaierai alors :)

Ad, de retour de l'enterrement de son grand père :(

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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Hida Koan » 10 juin 2014, 21:23

:cry:

Gros bisous...
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (fin 10/06 20h)

Message par Nelim » 12 juin 2014, 11:24


Sons choisi : Son 2 (sabre) et Son 3 (cloche)

Nom : Atelier du polisseur de sabre

Emplacement : Sur une grande plaine du clan de la Licorne

Description :
Cette cabane est modeste mais confortable. Composée de deux pièces, une salle commune avec son foyer à même le sol et une chambre. La maison est composée des matériaux tout autour d'elle, comme si elle était naturellement sortie de la plaine. Le toit est composé de ballots d'herbes hautes et les murs en torchis utilisant ce même matériau et de l'argile ocre qu'il est facile d'extraire du sol à proximité des petits cours d'eau qui traversent l'étendue. Montée sur pilotis, pour se protéger des périodes de pluie qui transforment le champs en un lac miroir, elle est entourée d'un petit chemin de promenade protégé par le toit.

A l'intérieur, les murs sont recouverts de fourrures en hiver, pour empêcher le vent de traverser la demeure. Des peaux sont alors dispersées aux quelques endroits symbolique du lieu : à côté du foyer, pour le seul repas de la journée ; à côté du bassin de bois, où chaque jour le fils du polisseur amène de l'eau fraîche ; à côté de la petite table proche du garde-manger ; sur le chemin de promenade, à l'ouest de la demeure ; devant l'autel soutenant la lame encore brute.

Le garde-manger contient beaucoup de plantes comestibles et souvent de la viande séchée, du lapin généralement. Il peut arriver, au coeur de l'hiver, d'y trouver du poisson, quand les eaux sont suffisamment hautes pour pêcher et empêchent toute chasse. De temps en temps, un marchand passe déposer du riz.

Il n'y a pas de lieu d'aisance, aussi, les habitants doivent sortir pour se laver ou pour leurs besoins. La présence de l'eau se limite au bassin de bois contenant de l'eau potable pour la journée.

Au plus fort de l'été, les insectes emplissent l'air de vrombissement, remplissant la cabane de vibrations. A cette époque de l'année, proche de la période où le polisseur agit, les herbes sont suffisamment hautes pour frôler le toit. Il devient alors presque impossible de distinguer la maison de la plaine.

Détail :
Le polisseur vit dans son atelier, loin de toute fréquentation. Pour nourrir la lame de ses prières, il s'est exilé loin de tous, seulement accompagné de son fils. Ils dédient à eux deux leur vie à cette lame exceptionnelle, dont la forge vénérable a duré l'espace de deux vies. Après une année de prière, le polisseur marche jusqu'au coeur de la plaine, dans les herbes hautes sculptées par les vents, son fils emportant une unique cloche qui marque, en résonnant, l'heure de révéler un peu plus la lame. Quand sonne la cloche, le polisseur fait son office en passant une seule fois une meule de grès. Puis, il replonge dans son mutisme spirituel jusqu'à l'année suivante.

Cette année est particulière. Le fils du polisseur est devenu un homme. Il va laisser seul son père, trouver femme, avoir un fils et s'assurer que sa descendance le rejoindra quand il sera en âge d'apprendre, comme lui l'a fait avant lui. Alors, le polisseur pourra se retirer et le fils deviendra le nouveau polisseur.

Le temps n'a pas d'emprise sur eux et pourtant, chaque année, les lignes de la lame s'affinent.

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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Hida Koan » 12 juin 2014, 16:46

Sons choisis : Son 1 (oiseaux), son 4 (halètements)

Nom : L'autel des oiseaux de paradis

Emplacement : La forêt près de Shiro Sano Kakita dans la province de Takuetsu

Description : Il existe dans la forêt de Shiro Sano Kakita un petit autel de pierre dédié aux oiseaux de la forêt... Aux oiseaux mais pas tous : seulement aux oiseaux de paradis. Il y en a en cet endroit une quantité faramineuse et pas du tout habituelle. De là à dire que l'endroit est favorisé par les Fortunes il n'y a qu'un pas. On entend très souvent le chants des oiseaux et les plumes multicolores habillent le ciel d'éclats très agréables. Pendant les périodes de reproduction il est très intéressant de se promener dans la foret afin d'y voir les différentes parades nuptiales mises en place par les mâles. Beaucoup d'ornithologues passent donc dans le coin et beaucoup se recueillent près du petit autel, difficilement trouvable, au coeur de la forêt. Les couples également adorent s'y ballader et déposer quelque offrandes sur l'autel des oiseaux qui symbolisent souvent l'amour. Il est d'ailleurs curieux qu'avec autant de visiteurs les oiseaux ne changent pas d'habitat. C'est n bon endroit pour rencontrer les gens discrètement cependant, ou pour espionner les amoureux... ou pour réellement pratiquer l'ornithologie!

Détail : Mais le moment le plus intéressant de l'année concernant le petit autel des oiseaux de paradis, c'est la course de printemps. A la moitié du mois du serpent, les jeunes gens des alentours se réunissent et une course "au trésor" est organisé dans la forêt. Samourai et heimin peuvent y participer. Le but est de ramener le plus possible de plumes d'oiseaux de paradis différents. Evidemment il y a des arbitres : on ne peut tuer les oiseaux, on doit seulement ramasser les plumes tombées au sol, on ne peut voler les plumes des autres concurrents, on ne peut soudoyer les autres concurrents, il faut aller le plus vite possible! En effet dès qu'un participant estime qu'il a terminé sa récolte il rentre et marque 10 points car il est rentré en premier, les demi_heures passant, les points des arrivants décroissent. Ajoutés à ces points de "rapidité" les points des plumes elles-mêmes... Bref c'est une vrai question de timing et de méthode : il faut être bien informé et adroit et observateur. L'épreuve finit souvent au pas de course et si au début tout le monde "prend son temps", à la fin tout le monde y va de son petit trôt... Le vainqueur gagnera si c'est un samurai le droit de diner au chateau, si c'est un heimin une récompense sonnante et trébuchante. Un bon moyen de s'élever pour les "pauvres" et un bon moyen de rencontrer le daimyo pour les autres...


je résiste pas c'est trop joli ^^ regardez toutes les sortes de paradisier https://www.google.fr/search?q=paradisi ... 20&bih=895
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Shosuro Akae » 12 juin 2014, 16:48

Sons choisis : son 3 (cloche) et son 4 (halètements)

Le Pavillon des soupirs

Ou est-il? - Situé dans l'un des quartiers des plaisirs de Sunda Mizu Mura, vous pourrez le trouver en suivant les kanji "soupirs" inscrits discrètement sur les lampions du quartier. Que ce soit dû aux vapeurs d'alcool et d'opium consommées par les invités qui en reviennent ou pour une toute autre raison, personne ne se souvient avec exactitude de la localisation et certains prétendent même que le Pavillon change tout simplement d'endroit chaque nuit. Son existence circule sous le couvert des soirées arrosées des quartiers des plaisirs.

A quoi ressemble t-il? - Niché au cœur du quartier, au fond d'une petite ruelle, une façade ouvragée sculptée dans la pierre se dévoile aux heureux clients. Les formes évocatrices des bas-reliefs ne laissent planer aucun doutes sur le genre d'activités qui occupent les invités et leurs hôtes. Une scène en particulier située sur le fronton de la porte, ne manque pas d'interpeler les curieux. Elle représente un homme puissant et au regard sombre et bestial. Il saisit fermement une jeune femme rayonnante, et lui arrache d'une main son kimono, dévoilant un corps parfait et de l'autre main un collier de perle. Une fois le mot de passe révélé, Ganesha, une étrange jeune femme au teint halé toute parée de volupté, vous ouvre une lourde porte de bois. Son encadrement, serti dans la façade, compose une sorte d'arche constitué de bambou aux teintes sombres. L'odeur de multiples senteurs vous assaille immédiatement et dès les premiers pas dans la demeure somptueusement décorée, la symphonie des étreintes et des corps ne manquent pas de plonger les visiteurs dans un bain de sensualité. Ici personne ne vous demande qui vous êtes tant que vous avancez masqué et les bras chargés de présents et de koku. Alcool, drogues et caresses coulent à flots et vous attend une nuit ou vous pourrez à loisir composer vos fantasmes les plus inavouables et inavoués…

Quel détail intéressant peut-on y trouver? - Mais chaque nuit de pleine lune, lorsque sonne la fin de l'heure du rat et que résonne des profondeurs des lieux le son incongru d'une cloche, le pavillon devient le théâtre d'un sombre et étrange rituel. Les jeunes courtisanes entonnent des litanies ésotériques aux accents gutturaux et les râles de plaisirs se meuvent en prières sacrificielles et invocatoires. L'orgie qui s'en suit, comme une offrande à Sire Lune ou une toute aussi inquiétante divinité, ne laisse que peu de souvenirs aux quelques survivants qui se réveillent le plus souvent nus dans les abords de la sinistre forêt de bambou qui borde la cité. La chair encore incrusté sous leurs ongles et le gout métallique du sang dans leur bouche les dissuadent de prévenir qui que ce soit… mais pire que tout, désormais marqués par les lieux, ils ne désirent plus qu'une chose : les retrouver pour s'y perdre à nouveau.
Dernière modification par Shosuro Akae le 25 juin 2014, 09:29, modifié 2 fois.
"Et les p?tales de fleurs de cerisiers tombent d?j?..."
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par wismerhills » 12 juin 2014, 20:51

Son 1: Oiseau
Son 3 : Cloche

Nom: Le temple de l'infortune

Lieu : à la frontière entre le clan du lion et celui de la grue

Description:
Véritable petite cité , le temple de l'infortune était à l'époque aussi grand qu'un petit village fortifié, avec de nombreux lieux de cultes voués aux Fortunes mineures. Mais l'édifice était surtout connue pour son hommage à la Fortune de l'Amour Véritable.
Ce temple de Benten est à présent en ruine , mais malgré les affres du temps, l'ensemble de ce magnifique endroit reste encore de nos jour d'une grande beauté. Le lierre à commencer à prendre possession des lieux, veinant de vert les pierres de granit qui était à l'époque le squelette de l'édifice. En son centre, une immense statue de Benten siège , observant inlassablement la cour vide de l'édifice religieux, un sillon semblait avoir creusé ses joues , comme si la statue avait pleuré de nombreuses fois . Il parait qu'à une certaine période de l'année, la statue s'anime, tendant ses bras aux véritables amoureux afin de leur offrir sa protection , mais tout cela ne sont que des histoires de vieilles femmes ...
Les oiseaux viennent nicher ici, se cachant sous l'aile protectrice de l'amour véritable, tandis que les pétales de fleurs viennent recouvrir les allées d'un tapis coloré aux rythmes des saisons. Exposé toute la journée aux rayons bienveillant de Amaterasu, seule la cruauté humaine avait pu transformer cet endroit paradisiaque en un désert de sentiments ...

Détail:
Car effectivement, ce temple n'a pas toujours été voué à être l'endroit désert et inhabité qu'il est aujourd'hui. Il y a de cela des temps immémoriaux, alors que la Grue et le Lion ne se faisait pas encore la guerre, le mariage entre un jeune courtisan de la famille Bayushi , Bayushi Yoshitsune et une jeune femme fraiche comme le printemps, Doji Tomoe, allaient sceller le destin des lieux. Les noms des protagonistes n'ont pas été oublié depuis , et l'on sait que ce couple béni fut victime de la jalousie d'une jeune samurai-ko de la famille Matsu, Matsu Yae. La jeune femme avait succombé aux charmes diaboliques du scorpion, et croyait pouvoir vivre le restant de ses jours auprès de celui qu'elle aimait. Mais elle n'avait pas supporté n'être qu'une passade, et décida de se venger le jour du mariage ... Elle en profita alors pour annexer la zone ...
Alors que les festivités battaient leur plein, la samurai-ko lança un assaut avec ses troupes sur le temples, tuant tous ceux qui y été ... Les allés s'étaient alors teinté de rouges, et les cris des femmes et des moines étaient bien plus fort que n'importe laquelle des cloches d'alarme.
Tandis que la dernière cloche de l'édifice retentie, Matsu Yae s'avança vers les deux amants, qui s'étaient réfugiés au pied de la Fortune... La journée était radieuse, et les douces larmes d'Amaterasu réchauffaient la peau des dernières personnes vivantes sur les lieux.
Les deux jeunes mariés étaient tous deux prêts à risquer leur vie afin de sauver celle de l'être aimé ... La samurai-ko avança, sabre au clair, avec les yeux injectés de sang ... Bayushi Yoshitsune sorti son wakizashi, prêt à en découdre , mais sachant tout de même que son heure était venue ... C'est alors qu'un léger vent soufflant au pied de la statue ... Les amants n'avaient pas eu le temps de se rendre compte de leur mort ... Le sabre de Yae était rouge , d'un rouge écarlate , alors que le couple se tenait par la main ... Matsu Yae eut alors l'impression que la statue s'était alors mis à respirer , absorbant l'âme des jeunes amants ;et des yeux de Benten coulèrent alors des larmes de tristesse ... Il parait que Matsu Yae resta sur les lieux des jours et des jours, pleurant la mort de celui qu'elle avait aimé, mais qu'elle ne parvint jamais à se faire seppuku, comme si Benten l'empêchait de rejoindre les deux amants...
Ainsi, les jours de grandes chaleurs, on peut entendre retentir le son de la dernière cloche du sanctuaire... et voir Matsu Yae chercher désespérément son amour perdue dans les couloirs de l'édifice ...
On change un peu de sons :metal:
Alors, c'est pendant la seconde guerre mondiale ...

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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Yaria » 17 juin 2014, 09:09

C'est un (tout petit) peu long, mais j'espère que le format rendra la lecture plus facile.
Sons : 1 (Oiseaux) et 3 (Cloche)
Lieux : l’Arbre des plaines
Situation : Dans les Plaines Dorées du clan de la Licorne

Description:
Je suis Bien Xi, en charge d’un des troupeaux de ma famille. Mon troupeau aime se repaître dans les Plaines Dorées, et j’aime l’y emmener.
Pourquoi ? Il y a, dans ces plaines, une colline que j’affectionne. Elle est très large, mais pas bien haute. Suffisamment tout de même pour surplomber les terres qui s’étendent de la Montagne du Dragon jusqu’aux Terres Brûlées.
Au sommet de cette colline, règne un calme tout particulier. Voyez-vous ; il y pousse un arbre gigantesque dont les branches embrassent la colline et forment un véritable dédale. Il fait frais, sous cet arbre, car son feuillage procure une douce protection au soleil pesant de l’été.
A cette période, les fleurs sont écloses et habillent mon arbre d’une robe d’or. Quand les oisillons s’envolent on dirait qu’il danse, et le gazouillis des oiseaux qu’il abrite le font chanter. Cet arbre, il semble célébrer les beaux jours comme peu savent le faire, avec une grâce et une élégance que je n’ai jamais retrouvé chez une femme.
De temps en temps, l’arbre résonne. Je n’ai jamais su d’où venait ce bruit, tant je me perds en voulant traverser ses branchages.
Seul au milieu de ses plaines, il semble veiller sur elles et leur donner vie.

Spécificité:
Je suis Bien Xi, bien trop âgé maintenant pour veiller aux troupeaux de ma famille. Désormais, ma vie consiste en de longues parties de Mah-Jong et de longs sermons pour mes successeurs. Quand on me laisse seul, j’aime retourner dans les plaines, auprès de cet arbre. Il ne semble pas avoir vieilli, après tout ce temps. A chaque fois, j’ai l’impression de me rapprocher un peu plus de son tronc. Bientôt j’espère, je trouverais le chemin qui m’y mènera.

Je suis Bien Xi. Ça y est, j’ai trouvé le tronc. Il est creux, comme si l’arbre était mort, et pourtant, il danse et chante encore. Le trou béant traverse le tronc de part en part et, au milieu, se tient une cloche. Un rameau tombe à mes pieds. Je m’en saisi et frappe la cloche de toute mes forces. Un frisson me saisit et je m’enfuis aussi vite que je le peux de la colline. Voilà des années que mon corps ne m’avait paru si léger. Arrivé en bas, je vois un troupeau qui se repaît. Mon troupeau.
J’ai l’impression de me réveiller d’un long rêve. Je me souviens des sermons, des parties de Mah-Jong, de l’âge et de l’ennui. Je me retourne vers l’arbre, il danse et chante toujours. J’ai l’impression qu’il danse pour moi et ma jeunesse retrouvée.

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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Kakita Inigin » 18 juin 2014, 21:11

Rendu de participation a écrit :Sons choisis : 1 Oiseaux 3 Cloche

Nom :La frondaison en vue de la Ville

Emplacement :La frondaison est l'extrême limite d'une forêt qui culmine sur une petite colline près de Ryoko Owari Toshi.

Description :La frondaison est bien connue des membres de la famille Shosuro parce que, lorsqu'on gagne la grande cité par la route du nord, c'est là que s'offre la première vue de la ville, comme une ligne noire surmontée des tourelles des temples. C'est également à cet endroit que se mêlent aux doux pépiements des oiseaux qui nichent dans ce bras mineur et inoffensif de Shinomen Mori, les premiers sons de cloche émis par les sanctuaires d'Amaterasu et Daikoku.

Détail : Deux faits marquants viennent hanter le souvenir de cette lisière qui a tout, au départ, pour être le lieu d'une calme halte désaltérante : une petite rivière coule en effet à proximité, et si le voyageur ne peut pas goûter aux mets délicats de la ville, il peut du moins sentir les premières effluves pimentées des plants de pavot médicinal qui entourent la cité.

Le premier de ces faits remonte à une quinzaine d'années, tandis que la dynastie Toturi vivait dans la nonchalance ses dernières heures fastes : une petite fille, se promenant à la rivière, y rencontra une tribu de kappa qui l'enlevèrent et en firent une esclave. On ne sait pas grand chose des coutumes de ces créatures semi-humaines mais le peu que l'Histoire en a retenu vient du témoignage lorsqu'elle fut libérée, des années plus tard. Devenue sauvageonne, dénuée de la plus petite éducation, elle faillit périr lors de sa délivrance, les bushi qui l'avaient découverte entourée de kappa ayant "assez mal" réagi lorsque la dame qu'ils pensaient délivrer s'était mise à les mordre. Mais elle survécut et étudia suffisamment par la suite pour pouvoir raconter ses aventures par la suite - des aventures, car malgré les mauvais traitements infligés par ces frustes créatures et les effets de leurs rudes conditions de vie, elle en gardait un souvenir auréolé des joies simples de l'enfance et en dressa un portrait touchant.

Le second de ces faits remonte à la suzeraineté du Clan du Scorpion sur la ville. A cette époque, la magistrats impériale qui résidait en ville revenait des terres de sa famille, loin au nord, et goûtait à la frondaison un moment de paix avant de retrouver le tumulte de la ville, quand elle subit une attaque de ronin sans doute attirés par ses parures de soie, l'or de ses gardes, ou par des desseins plus cruels encore. Elle ne dut qu'à la maîtrise des armes manifestée par ses gardes de survivre ; on murmure que le carnage que ces fiers bushi firent teinta les racines des arbres durant les cinquante années qui suivirent, et que le bois des arbres garde encore la trace des coups et des flèches. Certains prétendent même entendre le râle des mourants lorsqu'ils traversent la frondaison - mais ce n'est pas possible, n'est-ce pas ?
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Yogo ayame » 18 juin 2014, 23:24

allez z'ou, je profite de la prolongation
Sons choisis :
Oiseaux – Halètements

Nom : La Combe aux oiseaux

Emplacement :
Sur les terres Grue, dans une forêt, aux abords d’une route secondaire.

Description :
Le petit village du Clair Matin est un tout entier tourné vers l’activité forestière, grâce à la proximité d’une forêt empli d’essences diverses. En suivant les sentiers de bûcheronnage, on se perd parfois au cœur même de cet océan d’arbres. Et soudain au détour d’un pin majestueux dont le tronc noueux épouse les flancs d’un talus moussu, on arrive dans une toute petite vallée, à peine plus grande qu’une place de village. Les bruits réguliers des haches, sont bientôt noyés dans le gazouillis des oiseaux. Et quels gazouillis ! Ils sont clairs, et purs. Tel un chœur de chanteurs célestes, ils raisonnent sur chaque branche, chaque rocher pour occuper l’espace, et pénétrer au plus profond de l’être qui les écoute. Peu à peu, on se sent en osmose avec l’environnement, comme si notre place état là depuis toujours. Rien ne vient alors troubler ce sentiment d’apaisement, de bien-être du corps et de l’âme. On se laisse emplir par la sérénité des lieux, par cette douce musique aux accents aigus et…stridents ? Mais pourquoi ces cris sinistres se font soudain entendre ? Quels sont ces bruissements d’ailes si près de notre visage alors que nul volatile n’est en vue ? Pourquoi les branches se courbent vers nous, tendant leurs doigts fins et aiguisés sur notre gorge…et en moins de temps qu’il ne faut pour le penser, on se met à courir, courir avec le bruit de son propre cœur qui bat nos tempes et on se retrouve devant le pin majestueux dont le tronc noueux épouse les flancs d’un talus moussu. Guidé par le bruit rassurant des haches, on revient à la civilisation. Mais après son passage dans la combe, nul de pourra regarder le moindre moineau sans frissonner.

Détail :
Cette combe est en fait la demeure d’un couple d’Esprits Renards qui prennent un malin plaisir à terroriser les inconscients qui se perdent ici.
"Soyez vous même, tous les autres sont déjà pris" Oscar Wilde

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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Hida Koan » 25 juin 2014, 07:29

15 participations super! Profitez que j'ai été en retard d'une journée pour en faire une aujourd'hui ;)
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Shiba Isami » 25 juin 2014, 16:55

Juste a temps !
Sons choisis : Sabre (son 2), halètement (son 4)
Nom : Shiro Chuda Dojo (an 401)
Emplacement : Shiro Chuda
Description :

Situé dans les plaines du Cœur du dragon, Shiro Chuda est le fief ancestral du clan du serpent. Avant sa destruction en l’an 402, le clan formait des spécialistes dans la lutte contre la Maho et l’Outremonde, des samouraïs capables aussi bien d’enquêter sur des crimes blasphématoires que d’affronter des sectes entières avec leurs seuls katanas. Pour cette raison, le dojo avait trois senseis, chacun spécialisés dans un domaine particulier et chaque domaine possédait une zone du bâtiment qui lui était attitré.
Le Yōso-sensei enseignait l’art de la magie, principalement associé à la terre. Le sensei donnait cours dans une aile du bâtiment orienté vers les montagnes du dragon. Outre les éternels cabinets d’études et salles de cours, proches de la bibliothèque attenante, l’aile contenait une salle sans plancher et pleine de roches afin que les élèves puisse mieux communier avec l’élément permettant d’affronter la souillure. Les murs, également en pierre, étaient suffisamment épais pour pouvoir s’entrainer à appeler les kamis sans risquer de blesser qui que ce soit.
Le Chōsa-sensei enseignait la recherche d’indices, les différentes formes d’interrogatoires et les bases de l’étiquette. Situé au centre du dojo, la seul salle réservé à ce sensei était une grande salle, pleine de shoji, lui permettant de déplacer facilement les murs afin d’organiser des cours pratiques et des reconstitutions.
Enfin, le Bushi-sensei enseignait les techniques de combat au sabre, mais aussi au tetsubo, au yumi, au tanto, ainsi que l’art de la guerre afin de préparer les guerriers à tous les types de combat. A cause du fait que peu de samouraïs naissent avec le don de parler aux kamis élémentaires, l’aile allouée au Bushi-sensei était deux fois plus grande que celle du Yōso-sensei, ce qui ne manquait pas d’irriter ce dernier. Elle pouvait contenir jusqu’à cinquante guerriers en exercices, bien que le clan mineur n’ai jamais atteint ce nombre d’étudiants à la fois.
Situé juste à côté de l’aile du Yōso-sensei, la bibliothèque de la famille Chuda contenait de nombreuses copies d’ouvrages de références concernant la maho et beaucoup d’écrits uniques, cumulant l’expérience des samouraïs du clan.


Détail (PNJ) :

Chuda Tokimori est le Bushi-sensei en l'an 401. Malgré son immense taille et son air peu amène, il est un modèle pour les bushis du clan du Serpent, un ami proche et fidèle du daimyo Chuda Tamihei, un guerrier accompli et un héros. Tout le monde sait qu'il n'était qu'un rônin auparavant, mais sa vie a changé lorsque, il y a dix ans de cela, il sauva Tamihei d'une attaque de brigands, en tuant dix a lui seul et qu'il vainquit en duel l'ancien Bushi-sensei, prenant ainsi sa place.
Sauf que Tokimori à un lourd secret : Il est un agent du kolat. L'organisation craint que le trop perspicace clan du Serpent ai découvert son existence et Tokimori fut envoyé en mission d’infiltration. L’attaque des brigands fut le fait des kolat, et la victoire sur le bushi-sensei, un coup de chance. Maintenant que Chuda Choro est mort, Tokimori va pouvoir avancer ses pions pour pousser le paranoïaque Tamihei à la confidence et, s’il le faut, se débarrasser de lui et de son clan gênant ...
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons (prolongé 24/06 2

Message par Hida Koan » 25 juin 2014, 19:00

A y est ! fini! zieutez bien, le sujet des votes arrive ;)

Merci à tous les participants :x :x :x
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Re: [Mini concours 2] Lieu depuis des sons FINI

Message par Doji Satori » 21 juil. 2014, 17:01

Les votes étant clos, je mets le développement que j'avais fait et des choses en plus. C'est sans doute un peu brouillon dans la forme car je ne me suis pas trop relu et puis spoiler pour les joueurs. :)

Sons choisis : son 1(chant d’oiseau), son 2 (sabre)

Nom :
La maison des lames chantantes ou l’échoppe de maître Koetsu le polisseur de lame de sabre (togishi)

Emplacement :
Sunda Mizu Mura (SMM) à l’angle de la rue longue et de la rue des forges ou tout autre lieu urbain à votre convenance.

Description :
La maison des lames chantantes se situe dans un immeuble de deux étages appartenant à Koetsu. Chaque étage est composé de deux pièces, celle de « devant » donnant sur la rue et celle de « derrière » donnant sur une cour intérieure.

Comme Koetsu n’a pas l’utilité du rez-de-chaussée et que toute surface se doit d’être utilisée à SMM, il le loue actuellement à Manjirô, le vendeur de nouille.
La pièce de derrière est une cuisine et un lieu de stockage mais aussi le lieu de vie de la famille de Manjirô.
Atsurô, l’apprenti de Koetsu, vient y faire à manger occasionnellement, mais la plupart du temps il se contente de venir chercher de la nourriture auprès de Manjirô.
La cuisine donne sur une petite cour intérieure partagée en commun avec plusieurs maisons. On y trouve un point d’eau et une salle de bain collective.
La pièce de devant est aménagée de tables pour recevoir les clients quand le temps est froid ou pluvieux.
En période clémente, les volets de la façade dans la partie haute sont rabattus pour constituer d’une part un étal et d’autre part un auvent et ainsi vendre directement dans la rue au chaland qui passe. Manjirô n’hésite pas à envoyer dans la rue ses trois enfants tirer sur les manches des passants en leur vantant que les meilleures nouilles de SMM c’est ici.

Un escalier mène au premier étage à la maison des lames chantantes. Le visiteur est accueilli par le chant d’un mainate, voire d’un « bonjour monseigneur », suivi parfois par le nom de la personne. Cette pièce sert d’accueil pour les clients mais aussi de salles d’attente pour ceux ne voulant pas laisser leur lame sans surveillance le temps du polissage. La pièce de derrière sert de chambre à l’apprenti Atsurô et à l’élève Hanaki.

Au second étage se trouve l’atelier (togidai) composé d’un matériel des plus simples : plusieurs bancs de polisseur, des bacs contenant de l’eau pure (qu’un porteur d’eau va chercher à une source de montagne), des dizaines de pierres à polir d’origine volcanique de différents grains et plusieurs pièces en bois permettant de fixer les pierres pendant le travail.
Au sol, court une rigole pour permettre l’évacuation de l’eau usée.
L’activité ne pouvant s’effectuer qu’à la lumière du jour (et plus particulièrement pour les ouvrages les plus délicats à lumière du soleil couchant), l’exposition de l’atelier prend là toute son importance, étant orienté est-ouest en hauteur avec en vis-à-vis une maison plus basse.
Derrière se trouve la chambre de Koetsu et sa bibliothèque contenant une vingtaine de rouleaux portant sur le sabre.

Détail :
Koetsu est l’un des plus talentueux togishi de SMM et celui qui a la meilleure réputation. Si c’est par amusement qu’il a fait apprendre à son mainate Kiko, le nom de ses meilleurs clients, l’oiseau est devenu une célébrité au niveau local. En bon protégé de Yasuki Toroboshi, il a su en tirer profit, des clients amènent régulièrement des friandises à Kiko.
Koetsu est parfaitement à l’aise avec les samuraï et arrive à trouver une attitude adaptée, respectueux mais pas servile, souriant mais pas obséquieux, à l’écoute de ses clients mais ne succombant pas à leurs caprices.
Il règne ainsi un climat agréable dans l’atelier. Il n’est pas rare que des clients attentent leur sabre en buvant le thé, en devisant lames et en consultant les ouvrages du maître des lieux. Celui-ci n’hésite pas à se joindre à eux et à leur faire profiter de ses larges connaissances qu’il diffuse là encore sur un ton juste, docte mais sans être pédant.
On peut donc y rencontrer la plupart des notables de la ville, tout du moins ceux voulant montrer qu’ils attachent une importance à leur sabre.
En effet, davantage encore que les forgerons, un togishi est un connaisseur de lame hors pair car il doit connaître les différentes duretés d’acier, les techniques de forge utilisées et l’histoire des armes afin de pouvoir polir les lames les plus belles de Rokugan. Une erreur peut endommager définitivement un sabre.

A l’âge de 46 ans, Koetsu est un homme tout en rondeur et tout semble aller pour le mieux pour lui. Mais au fil du temps, sa vue a fortement baissé. Il a du mal à présent à distinguer la personne face à lui et son mainate est devenu son authentificateur de visiteur. Mais il reste de moins en moins présent dans la salle d’accueil de peur de commettre un impair car il peut arriver que l’oiseau se trompe de personne.
Egalement, il ne sort plus de chez lui le jour de peur de rencontrer une connaissance qu’il serait incapable de reconnaître. Ses seules sorties sont désormais le soir pour le quartier des plaisirs. Il y fréquente l’établissement de l’éventail annonciateur du bonheur dont le charme désuet et traditionnel plait à des hommes mûrs tels que lui. Il y laisse une bonne partie de sa fortune mais l’important est pour lui également de se montrer en ce lieu prestigieux dont il n’a pas pleinement conscience de son déclin.

Pour s’y rendre, il se fait escorter par un ronin dont en échange il a fait polir le sabre. Beaucoup de ronins de SMM sont au courant que Koetsu aiguise les armes en échange de menus services. Mais comme Koetsu souhaite être discret sur la fréquentation de son échoppe par des personnes dont le statut n’est pas en rapport avec son standing, c’est le soir que de tels arrangements sont opérés.
Par cette filière, il arrive également qu’il rachète des lames aux origines douteuses et qu’il fasse disparaitre leurs marques distinctives. Ces épées sont alors recyclées dans le commerce de son patron, Yasuki Toroboshi.

Son élève, Hanaki lui demande depuis deux ans son diplôme attestant qu’elle a reçu son enseignement afin qu’elle puisse voler de ses propres ailes. Il s’est toujours refusé de le faire au prétexte que sa formation était incomplète mais en secret il craignait de ne pouvoir poursuivre sans elle.
Koetsu sait qu’il ne pourra pas continuer ainsi trop longtemps et il hésite entre deux possibilités. Soit adopter Hanaki comme héritière et lui transmettre l’échoppe, sa fille adoptive devant alors s’occuper de lui jusqu’à la fin de ses jours, soit revendre l’échoppe à un polisseur de sabre de la capitale qui cherche à installer son fils cadet. Il faudra bien sûr que Yasuki Toroboshi donne son accord à la transaction.

Aujourd’hui, l’élève a dépassé le maître et Koetsu est désormais incapable d’accomplir les travaux les plus délicats. Il a réussit jusqu’à présent à les confier à Hanaki en prétextant qu’elle devait faire ses preuves.
Mais sa position devient de plus en plus délicate et si Kiko venait à disparaitre, elle serait intenable …

Hanaki est une jeune femme de 25 ans, cela fait 17 ans qu’elle travaille chez maître Koetsu, d’abord comme apprentie, puis comme compagnonne. Elle s’est construite dans son ombre et elle a acquis l’ensemble de son métier mais aussi, de façon assez troublante, certaines de ses attitudes et tournures de phrases. On la prend volontiers pour la fille de Koetsu et elle en retire une certaine fierté.
Si l’ensemble de ses techniques de polissage est au niveau du maître, voire supérieures, ses connaissances en matière de lames sont moins parfaites. Si elle a pu avoir accès à l’ensemble de la bibliothèque de l’atelier, Koetsu distille ses connaissances avec parcimonie pour pouvoir garder son emprise sur elle.
Ne supportant plus ce jeu, elle a demandé à Koetsu de lui délivrer son diplôme attestant avoir suivi sa formation pour pouvoir parfaire son savoir auprès d’autres maîtres polisseurs de Rokugan.
Elle commence à avoir des doutes sur l’aptitude de Koetsu qu’elle attribue davantage à une fréquentation excessive des maisons de thé qu’à la perte de la vue.
Toutefois, cela lui donne davantage de liberté dans son travail et elle reçoit davantage les clients pour son plus grand plaisir car là aussi elle a adopté les manières commerciales de Koetsu.

Hanaki est une femme au physique ordinaire.
Elle parle avec assurance et n’hésite pas à regarder son interlocuteur samuraï en face, comme Koetsu, ce qui ne plait pas à tout le monde car elle n’a pas son statut de maître.
Elle s’habille de façon plus recherchée et prend soin de son apparence quand elle est face à la clientèle.
Elle prend particulièrement soin de ses mains, très abimées par le travail et consacre beaucoup de temps et d’argent à la recherche de crèmes réparatrices. Elle les cache fréquemment dans ses manches et un interlocuteur habile pourra sentir le complexe qu’elle éprouve.
C’est une femme droite qui place son honorabilité dans l’accomplissement sans tâche de son travail. Elle a refusé de maquiller une lame et Koetsu s’est bien gardé de le lui reproposer. Les magouilles de son maître lui posent un problème moral mais sa fidélité envers lui est totale.

Cela fait maintenant 6 ans qu’Atsurô est apprenti et à l’âge de 18 ans, il estime que son statut devrait être celui d’un compagnon. Mais une grande partie de ses tâches concernent l’intendance de la maison. Il a demandé plusieurs fois à Maître Koetsu s’il comptait prendre un nouvel apprenti pour prendre sa place mais ce dernier est resté sourd à ses demandes.
Atsurô s’acquitte de ses travaux domestiques avec de moins en moins d’application ce qui lui a occasionné des remarques acerbes et quelques coups du maître.
Notamment, le nettoyage de la cage et de ses alentours (un mainate mange particulièrement salement en dispersant la nourriture) lui prend beaucoup de temps et il a pris en grippe Kiko, Quand il est seul, il rudoie l’oiseau en donnant des coups de balais dans la cage. Que le mainate disparaisse serait pour lui un soulagement.
Atsurô est un jeune homme au physique agréable mais au caractère indolent. S’il se révèle un artisan appliqué et consciencieux, il manque d’esprit d’initiative et de volonté de progresser dans son art. Dès qu’il en a l’occasion, son plaisir est de se divertir avec les autres jeunes du quartier.

Le polissage nécessite de plusieurs dizaines de litre d’eau pure journalièrement. Koetsu ne voulant pas d’une eau des puits de SMM à la qualité douteuse, il se fait approvisionner par un porteur d’eau à une source dans la montagne située à deux bonnes heures de marches.
C’est le vieux Rintarô qui jusqu’à l’année dernière accomplissait cette tâche depuis 20 ans mais Koetsu l’a remercié car il ne parvenait plus à ramener les quantités nécessaires. Le fils de Rintarô, Jôtarô qui est membre de la brigade de feu locale a publiquement fait part de son mécontentement et du manque de cœur de Koetsu envers l’un de ses fidèles employés mais le togishi n’en a eu cure.
Désormais, il confit ce travail à Masaya, un solide gaillard mais moins consciencieux. Hanaki s’est aperçu une fois que l’eau ne provenait pas de la source et lui a demandé immédiatement d’aller chercher la « bonne eau ». Effectivement, celle-ci a réellement des qualités particulières et les polisseurs voient bien la différence. Hanaki n’a pas soufflé mot de l’incident à Koetsu car ce dernier aurait sans doute limogé Masaya. Elle se contente de tester l’eau à chaque fois et Masaya se garde bien de commettre la même bévue.

La famille de Manjirô, le vendeur de nouilles occupe les locaux depuis plusieurs générations.
Quand le jeune Koetsu a créé son atelier dans les étages, il n’était qu’un simple polisseur débutant. Au fil du temps, sa renommée a cru et les bonnes grâces de Yasuki Toroboshi lui ont permis de racheter l’immeuble.
Mais la présence du commerce de Manjirô est ressentie comme une nuisance pour Koetsu car il estime que la classe du vendeur de nouille nuit à la réputation de son établissement, pour le
bruit et les odeurs …
Le commerce est sacré à SMM et Koetsu sait bien que même la bienveillance de Toroboshi à son égard ne peut l’aider à expulser le vendeur de nouilles.
Il lui a proposé une grosse somme d’argent mais Manjirô n’en a cure, ses parents sont nés ici, il est né ici, ses enfants sont nés ici et ses petits enfants naitront ici.

Koetsu songe donc à reprendre l’usage du rez de chaussé en prétextant qu’il en a besoin pour étendre son activité. Il y installerait son salon de réception et ferait une pierre deux coups en rachetant le contrat de Fleur de Jasmin, une geisha vieillissante de son établissement favori qui souhaite se retirer de la maison de thé. Ceci n’empêcherait pas l’indemnisation de Manjirô mais il serait contraint d’accepter. La grosse impopularité auprès des autres commerçants et artisans qui s’ensuivrait et la crainte que le soutien de son patron soit inférieur au patron de Manjirô, Yasuki Nashira, est la seule raison qui retient encore Koetsu.

Rumeurs :
[Ronin ND15] Koetsu offre quelquefois du menu travail à des ronin en échange d’un polissage gratuit de lame

[Ronin ND25] Koetsu rachète des lames de qualité sous le manteau

[SMM ND10] On trouve à la maison des lames chantantes le meilleur maître polisseur de Sunda Mizu Mura
[Quartier des Arsenaux ND15] Manjirô n’a pas de bonne relation avec Koetsu, son propriétaire, sans doute un problème de loyer ND 15, sans doute un problème de location ND 20, sans doute que Koetsu cherche à mettre Manjirô dehors ND 25

[Quartier des Arsenaux ND20] Hanaki est la fille illégitime d'une geisha / maîtresse (au choix) de Koetsu

Accroches :
[Ronin, magistrats / policiers locaux] Koetsu vient trouver les PJ (ou les convoque selon leur statut). Kiko le mainate a disparu et visiblement son attachement à l’oiseau est très fort.

[Ronin, magistrats / policiers locaux] Koetsu vient trouver les PJ (ou les convoque selon leur statut). Kiko le mainate est mort et le polisseur est persuadé que l’oiseau a été empoisonné pour nuire à son commerce.

[Ronin, magistrats / policiers locaux] Un samuraï venu à SMM suite au décès de son frère (accidentel, maladie, duel ou meurtre selon) vient trouver les PJ pour leur demander de retrouver les sabres de son frère qui ont disparu.
En cherchant la voie, vous trouverez le vide. Dans le vide est la force sans le mal.

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