Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Tetsuo a écrit :J'essaie de mettre en place un tel système basé sur le sort Faveur en 3éme.
Par exemple au lieu de liste de sort ils auraient pu proposer une liste d'échanges entre un shugenja et un esprit, afin de savoir comment jauger une demande - faire une boule de feu - d'une autre - soigner mon seigneur d'un poison - en terme de devoir et obligation envers l'esprit.
Heu faux, du moins en 3éme édition, relis le sort Faveur, ainsi que Communion.Kocho a écrit :C'est très bien, mais ce n'est pas la vision "canonique" de la magie à Rokugan (même si le canon de L5R est parfois fluctuant, il a certaines bases inamovibles). Les shugenja n'ont pas de compte à rendre aux Kami élémentaire, parce qu'ils leur commandent. Ce n'est pas simplement un effet du système, c'est présent dans l'ADN du jeu, y compris dans la storyline.
La Maho justement permet de s'affranchir des esprits pour réaliser des effets magique, elle est plus proche de la magie de D&D dans le sens énergie brute que le jeteur de sort manipule pour obtenir un effet.Kocho a écrit :C'est l'origine même de l'arrogance des Phénix, et des différentes exactions ou erreurs qu'ils commettent de façon répétée dans leur quête de pouvoir (c'est même perceptible chez un personnage comme Iuchiban). Si un Shugenja doit payer une faveur pour chaque sort qu'il lance (comme construire un autel, ou un temple) on a affaire à un univers où les shugenja sont beaucoup plus tempérés qu'à Rokugan, où ils risquent moins de se compromettre, où Iuchiban a peu de chance d'exister et d'être le plus puissant Shugenja qui ait jamais existé (certes il connaît la maho, mais son pouvoir s'exerce dans tous les domaines connus de la magie, y compris de commander aux Kami), bref, créer un système de faveur en fonction des sorts, c'est bien une version alternative (ce n'est pas forcément gênant, mais il faut en être conscient).
Cela dit, storyline mise à part, le principe est très intéressant…
Il me semble que c'est chez Doji Satori, ou peut être dans une règle maison de Kendaishi, où les shugenja dépendent directement de leur rang d'Honneur, celui-ci servant à illustrer moins le Bushidô que le respect et l'intégrité du culte religieux rendus aux kami et aux Fortunes. Ainsi, il y avait deux ou trois types de magie, si je me souviens bien : la magie élémentaire standard, la magie divine (qui utilise le rang d'Honneur pour les dés jetés), et la Maho, qui devient la seule magie utilisable à partir du moment où tu as 0 en rang d'Honneur.Là où les bushi ont le bushido, les ninja leur petit code (cf Way of the ninja), les shugenja n'ont rien, ou plutôt sont sensé se soucier un minimum du bushido.
Commencer un post par une attaque personnelle et généralisatrice, ce n'est évidemment pas un "procédé réthorique douteux"... Enfin passons…Doji Satori a écrit :Comme d'habitude Kocho, tu pars sur le terrain rhétorique en usant de procédés pour la plupart douteux.
Au passage, je n'ai pas parlé de messe, mais bon. Je ne suis pas d'accord de toute façon sur ce point. La messe est une cérémonie liturgique, c'est à dire un type spécifique de cérémonie, puisqu'il s'agit d'une cérémonie au service du peuple (en présence du public, dans le sens actuel). Toutes les cérémonies ne sont pas liturgiques. Ce ne serait pas jouer sur les mots, juste être précis, que de dire qu'on peut faire une cérémonie sans qu'elle soit en public ni pour le bénéfice du peuple ou d'une communauté (une cérémonie peut servir un intérêt privé, une élite, une assemblée secrète, ou l'intérêt égoïste du prêtre lui-même). En l'occurence, dans L5R, il ne me semble pas aller de soi que les Shugenja – bien que considérés comme prêtres – fassent tous des cérémonies liturgiques, ni même qu'ils en fassent de façon courante. (Edit de la dernier phrase pour des raisons de clarté)Qu'il fasses des cérémonies ou qu'il dise la messe c'est jouer sur les mots.
Justement non. Un prêtre n'est pas forcément le guide spirituel d'une communauté (c'est le cas chez les catholiques et dans beaucoup de religions modernes, ce qui peut expliquer la confusion). Dans de nombreux cas, c'est juste le garant de rites (dont il n'a pas forcément l'exclusivité et qui ne sont, on l'a vu, pas forcés d'être liturgiques), celui qui connaît les textes à réciter et faits les gestes pour apaiser les Dieu, parce qu'il a une relation spéciale avec eux, cela ne veut pas dire qu'il ait sous sa garde une communauté spécifique, ou qu'il doivent exercer les rites en public. Les prêtres de certaines religions polythéistes n'étaient pas rattachés à la communauté au milieu de laquelle ils habitaient mais uniquement au Dieu qu'il vénéraient (ils apportaient ainsi un avantage à cette communauté en y faisant venir des pélerins qui favorisaient le commerce, mais sans pour autant avoir une relation directe de responsabilité vis-à-vis de cette communauté). Bien sûr, la plupart des prêtre sont considérés par défaut comme possédant une certaine sagesse, et leur conseils sont souvent recherchés, mais cela n'implique pas forcément qu'il ait "charge d'âme" au sens chrétien. Dans l'Egypte et la Grèce antique, certains prêtres ne pratiquaient jamais de cérémonies publiques, et s'il avaient souvent une relation privilégiée avec les Cités où ils résidaient (pour des raisons évidentes), leur sacerdoce n'était pas limitée à celle-ci. A Rokugan, les Shugenja sont des prêtres dans le sens où ils connaissent et pratiquent les rites, parce qu'ils ont un contact spécial avec les Kami mais ils ne sont pas obligatoirement des prêtres liturgiques, ni les gardiens spirituels d'une communauté.Il est le guide spirituel d'une communauté et on ne sait pas pourquoi.
Parlant de procédé réthorique, les procès d'intention n'apportent rien à une discussion, ça mène juste les arguments sur un terrain personnel où ils n'ont pas à être..
Inutile de me faire dire l'inverse en disant "tout à fait" (procédé rhétorique dont tu uses et abuses, la personne dit l'inverse de ce que tu acquièces et ceci faisant tout lecteur se dit que l'on est d'accord avec tes propos si par chance ton contradicteur ne revient pas là dessus) et à partir dans foulée sur l'absence d'intérêt à faire du micro management qui est HS (procédé rhétorique visant à montrer que si on n'est pas de ton avis, on fait du micromanagement).
Aucun état d'âme ? Dis comme ça, c'est une généralité un peu abusive, non ? Déjà que les bushi ont souvent des états d'âme à se tuer entre eux… Mais bon.Un shugenja n'a aucun état d'âme à tuer un autre shugenja d'un autre clan, un autre "prêtre".
Tes propos précédents étaient ambigus, et semblaient signifier que les shugenja pouvaient faire ça de façon courante et sans aucune conséquence (ce qui n'est pas le cas). Merci d'avoir levé l'ambiguité, je comprends mieux ton propos.Un shugenja n'aura aucune restriction magique à réaliser des actes contraires au culte des kamis comme brûler un temple.
Ce n'était pas HS dans la mesure où tes propos étaient assez peu précis, et qu'il n'était pas clair à la lecture que le problème soit une pure affaire de magie plutôt que de morale.Inutlie là encore de détourner et caricaturer mes propos en partant sur le seau de déjection jeté sur l'empereur et de diverger sur l'Honneur qui est une considération HS.
Enfin, on termine par un lieu commun où soit on a une magie DDesque, soit on a une magie "spirit" injouable.
Forcément, il n'y a pas d'alternative. Donc, tant qu'à faire autant avoir une magie DDesque que quelque chose d'injouable ..
Serait-il possible d'être moins agressif ? Si tu n'es pas d'accord avec moi pas de problème, mais l'agressivité systématique, je ne vois pas ce que cela amène à la discussion et cela dessert tes propos. On ne débat pas ici de nos mérites ou de nos personnalités respectives, ce serait bien d'éviter de transformer le débat en affaire personnelle.Je ne doute pas que tu vas retourner tout encore une fois parce qu'avoir la vraie vision d'un monde fantastique à travers ta réthorique éristique est quelque chose qui te fais tripper.
Non. Je pose des bases communes [Edit, j'avais mis "argument" par erreur], ce qui est normal dans une discussion. Le terme canonique quand je l'utilise ne signifie pas "seule vérité possible" (ça me paraissait clair, vu que j'ai mentionné que ce n'était pas grave de ne pas suivre le canon) mais "ce qui est présenté dans la storyline et dans le jeu" (qui est parfois sujet à interprétation et contradiction, et parfois, non). Evidemment, même quand AEG a établi un canon sur un sujet donné (c'est à dire que toutes les informations données en jeu vont dans le même sens, par exemple le fait que les Empereurs jusqu'à l'Ere du Vide portent le nom de Hantei, ou que les shugenja soient des samurai, ce que j'appelle "les bases inamovibles"), tout Mj peut s'en écarter pour sa campagne si cela lui convient, mais rappeler dans une discussion sur un point de l'univers de L5R ce qui a été établi par la gamme et fait partie du savoir partagé, permet de différencier les discussions qui portent sur le tronc commun à tous les joueurs et ce qui est une vision spécifique et alternative (qui parfois peut être plus intéressante et plus profonde que le canon, ce n'est pas le problème).Tu détiens la "vision canonique" de L5A.
Avoir des informations sur ce que peut vouloir dire être un shugenja, très bien je suis pour.Quand des personnes veulent des informations pour ancrer l'aspect "prêtre" dans L5A, pour répondre aux nombreux "pourquoi" qui se soulèvent sans arriver à formuler exactement ce qu'ils ressentent (parce que comme d'hab AEG utilise des mots sans les définir vraiment), tu ramènes leurs propos à une volonté de micro-management ou de gestion du quotidien.
Bien sûr, mais c'est précisément en raison du fait que la spiritualité est un sujet qui fâche, un peu comme la sexualité. Chacun doit décider par lui-même où il veut aller dans l'exploration de ce thème. On pourrait aussi reprocher la timidité avec laquelle la sexualité est abordée dans les JdR alors que c'est une part importante de la vie et d'une société, voire que c'est un moyen important de dramatiser les évènements. La spiritualité n'est pas seulement une composante du monde, c'est aussi un thème en soi. De fait, je comprends le choix des auteurs de L5R de rester objectif et ludique sur ce point.Dairya a écrit :Là où à mon sens, L5R ne va pas assez loin, c'est dans la liaison entre la religion et le système de jeu. Cela a pour effet de laisser libre cours à l'interprétation des joueurs et MJ des conséquences des actions des joueurs shugenja ou moines. On demeure dans le subjectif. Chaque table aura donc sa version de la religion Rokugani, du moins dans sa pratique à table ...
Je crois qu'en fait le problème, c'est qu'on n'a pas la même vision du shugenja. Pour moi, les shugenja sont une tradition qui remonte à Isawa. Il contraignent les Kami et leur piété se résume à "je sais que les kami existent et que quand je fais tel et tel geste, ils font ça ou ça, et je libère leur puissance de telle façon". Je ne vois pas du tout la religion des Shugenja comme étant empreinte d'humilité comme peut l'être celle des moines, ou du peuple.Pour illustrer mon propos : un shugenja est un prêtre, il entre en relation avec les kami, mais sa piété, son respect des codes religieux n'est pas traduite en termes de jeu.
Oui, les Shugenja sont moins contraints que les autres samurai, et quand ils le sont c'est uniquement parce que le inquisiteurs ou le conseil des cinq les rappelle à l'ordre. C'est vrai aussi qu'ils s'apparentent par certains côtés à des mages AD&D (et par là aux figures de mages traditionnels occidentaux qui ont inspirés les mages ADD) mais les différences sont là. Un point important de la figure du mage occidental, c'est qu'il est vu comme un tricheur (d'une certaine façon) : il modifie à son gré les règles communes (même s'il en paye souvent le prix). A cause de cela il est considéré à la fois avec méfiance et crainte, ou encore il est vu comme un causeur de trouble par ceux qu'il approche. C'est vrai pour la plupart des mages classique occidentaux (Merlin, Maugis, et même Gandalf). Les Shugenja, eux, sont vus comme des prêtres des serviteurs des Kamis (alors que c'est discutable), c'est à dire qu'ils sont non seulement intégrés à la société mais respectés. Ce n'est pas vu comme un pouvoir injustement dérobé et leur pouvoir n'est pas considéré comme une rupture de l'équilibre social et naturel. Ils ne sont pas perçus comme des Prométhées, alors qu'en fait c'est un peu ce qu'ils sont. C'est pour moi une différence suffisamment importante pour être notée, et en tout cas elle me suffit en jeu.Là où les bushi ont le bushido, les ninja leur petit code (cf Way of the ninja), les shugenja n'ont rien, ou plutôt sont sensé se soucier un minimum du bushido. C'est une solution un peu facile. Certes, ils sont nobles, mais ce ne sont pas des bushi. Il y a tout un tableau avec pertes et gain d'honneur, mais rien pour le code moral que doivent nécessairement suivre les shugenja. Et sans ce code, ils s'apparentent, en termes de jeu, à un mage de AD&D. Dans AD&D, les Dieux donnaient des consignes claires au moins
Tout à fait d'accord, le sort Communion mériterait des développements pour aider le MJ à créer des dialogues avec les Kami. Les récentes édition ont tenté de mieux caractériser les Kami élémentaire, mais c'est probablement insuffisant. Du coup, il est certain que chaque Mj a une façon différente de faire communiquer les Kami, et que l'intérêt de se sort doit varier profondément selon les tables et l'inspiration du MJ. S'il y avait des exemples plus concrets, cela pourrait servir de guide ou d'inspis pour les MJ, surtout quand ils débutent.Autre exemple : alors que les sorts de base comme Communion sont la pierre angulaire du système de magie de L5R, les lignes directrices sont fort vagues. Si je prends un autre système de jeu, comme celui de Warhammer, il y a au moins des tables pour gérer la colère des dieux par exemple. Il y a un support pour gérer le spirituel (indépendamment de sa pertinence, il s'agit d'un exemple)
Kocho a écrit :C'est très bien, mais ce n'est pas la vision "canonique" de la magie à Rokugan (même si le canon de L5R est parfois fluctuant, il a certaines bases inamovibles). Les shugenja n'ont pas de compte à rendre aux Kami élémentaire, parce qu'ils leur commandent. Ce n'est pas simplement un effet du système, c'est présent dans l'ADN du jeu, y compris dans la storyline.
.Tetsuo a écrit :Heu faux, du moins en 3éme édition, relis le sort Faveur, ainsi que Communion.
Les kami servent les shugenja par un échange de services, les esprits ont aussi leurs objectifs et motivations, ainsi un shugenja malin et puissant pourra mieux connaitre et manipuler un esprit faible.
L'esprit pourrait d'ailleurs agir de son chef (certains scénario mettent en scène des esprits agissant par eux même), faire plus ou moins que l'effet désirer
D'accord, je comprends mieux. Je n'ai jamais vraiment eu cette impression sur la magie de L5R (en fait les Kamis élémentaire me sont toujours apparu comme des esprits un peu crétins qui se contentent d'accomplir leur fonction et sont de toute façon tellement bizarres qu'il n'y a pas tellement d'intérêt à les vénérer en dehors de la magie), mais je vois la démarche. Il est évident en tout cas qu'un système alternatif de ce type serait intéressant, même si ça me semble compliqué à mettre en place si on veut des combats high power. J'imagine que ce sera gradué avec des sorts qui ne demandent rien d'autre qu'une pratique quotidienne et un peu de méditation et d'autres qui demandent d'accomplir une quête ou un sacrifice (pas d'un être vivant, mais d'un objet).La magie des esprits est elle basée sur la relation entre le demandeur et l’exécuteur de l'effet. C'est une magie de pacte.
Nephilim aborde ce type de magie, avec entre autre deux ou trois types de pactes ( je fais de mémoire n'étant pas expert dans le système Nephilim), allant de l'allié, au féal en passant par la relation neutre.
J'ai l'impression en regardant la magie de Rokugan de voir tout un blabla sur une magie faites de pactes, d'asservissements, de dressages, d'alliances, d’entre aide entre ceux pouvant communiquer avec les kamis et ces esprits élémentaires capables de manipuler leurs éléments.
Et de voir un mécanisme de règle complètement différent qui est fait d'un jeteur de sort capable de manipuler un flux d’énergie magique afin qu'il réalise un effet.
J'avais il y a de nombreuses années posé les bases d'un tel système.Kocho a écrit :D'accord, je comprends mieux. Je n'ai jamais vraiment eu cette impression sur la magie de L5R (en fait les Kamis élémentaire me sont toujours apparu comme des esprits un peu crétins qui se contente d'accomplir leur fonction et sont de toute façon tellement bizarre qu'il n'y a pas tellement d'intérêt à les vénérer en dehors de la magie), mais je vois la démarche. Il est évident en tout cas qu'un système alternatif de ce type serait intéressant, même si ça me semble compliqué à mettre en place si on veut des combats high power. J'imagine que ce sera gradué avec des sorts qui ne demandent rien d'autre qu'une pratique quotidienne et un peu de méditation et d'autres qui demandent d'accomplir une quête ou un sacrifice (pas d'un être vivant, mais d'un objet).La magie des esprits est elle basée sur la relation entre le demandeur et l’exécuteur de l'effet. C'est une magie de pacte.
Nephilim aborde ce type de magie, avec entre autre deux ou trois types de pactes ( je fais de mémoire n'étant pas expert dans le système Nephilim), allant de l'allié, au féal en passant par la relation neutre.
J'ai l'impression en regardant la magie de Rokugan de voir tout un blabla sur une magie faites de pactes, d'asservissements, de dressages, d'alliances, d’entre aide entre ceux pouvant communiquer avec les kamis et ces esprits élémentaires capables de manipuler leurs éléments.
Et de voir un mécanisme de règle complètement différent qui est fait d'un jeteur de sort capable de manipuler un flux d’énergie magique afin qu'il réalise un effet.
Heu, on peut faire des prêtres à plein temps qui sont en même temps des serviteurs actifs. la vision des prêtres "ruraux" et "non-violents" c'est éminemment chrétien.Untel a écrit :sauf à faire des shugenja des "prêtres" à plein temps et non des serviteurs de leur clan / seigneur
Ben oui. Mais pour autant on ne va pas faire tirer les dés sur tous les rituels de prière aux morts et un système autour de ça semble un peu exagéré. On est d'ailleurs d'accord sur le fond : le système ne sert que dans les cas où il y a un conflit ou que le hasard amène quelque chose à la situation. Pas besoin de simuler tous les cas particuliers (qui dans un tel cas, peuvent être traité le cas échéant avec un jet du genre Trait+Théologie.)Kakita Inigin a écrit : Et pour répondre à quelqu'un d'autre, la "récitation correcte des prières des morts" peut avoir un intérêt (notable) si ça prend place dans un contexte qui va bien (dit autrement, "à qui profite le crime si la prière est mal dite ?").
Ça, ça s'appelle jeter de l'huile sur le feu en faisant semblant que c'est de l'eau.Je ne cite pas les auteurs des citations plus haut, d'abord parce que je m'en fous, ensuite parce que j'ai sérieusement l'impression que l'inimitié entre certains des participants brouille leur pensée et les amène à s'opposer "pour le principe", quitte à complexifier leurs propos (et donc leur pensée) uniquement pour ne pas avoir à se rendre compte que leurs positions sont extrêmement proches, sur le fond des choses.
Juste une nuance : les kami ne sont que rarement neutre, mais davantage indifférents envers les mortels. Nombre de sort permettent d'être "accueillis" ou considérés de façon plus amicale, tel que Marche avec le Feu, Voie vers la Paix Intérieur ou Vitesse du Vent, par exemple. C'est aussi le cas de beaucoup d'avantages qui doivent être assez perceptibles pour les kami, Sang d'Osano-Wo, Chance, Don Inné, Elu des Oracles, Force de la Terre, Résistance Magique, Bénédiction de (élément X) ou Ami de (élément X), parfois Lien Kharmique aussi, et il y en a sans doute d'autres.Pour le coup la neutralité des Kami me semble logique. Si un Shugenja en attaque un autre, je ne vois pas de raison pour qu'ils l'en empêchent, sauf cas exceptionnel (et bien sûr utilisation de Contre-Sort).
Etant moi même tatillon et véhément à l'occasion, je suis plutôt mal placé pour dire ça, mais j'ai aussi cette impression. Même si, comme dit Kocho, Inigin met de l'huile sur le feu, ça reste un fait, pour autant que je sache.j'ai sérieusement l'impression que l'inimitié entre certains des participants brouille leur pensée et les amène à s'opposer "pour le principe", quitte à complexifier leurs propos (et donc leur pensée) uniquement pour ne pas avoir à se rendre compte que leurs positions sont extrêmement proches, sur le fond des choses.
Oui tu as raison : "indifférent", c'est mieux et plus exact.Togashi Dôgen a écrit :Juste une nuance : les kami ne sont que rarement neutre, mais davantage indifférents envers les mortels. Nombre de sort permettent d'être "accueillis" ou considérés de façon plus amicale, tel que Marche avec le Feu, Voie vers la Paix Intérieur ou Vitesse du Vent, par exemple. C'est aussi le cas de beaucoup d'avantages qui doivent être assez perceptibles pour les kami, Sang d'Osano-Wo, Chance, Don Inné, Elu des Oracles, Force de la Terre, Résistance Magique, Bénédiction de (élément X) ou Ami de (élément X), parfois Lien Kharmique aussi, et il y en a sans doute d'autres.
D'accord, je précise juste quelques petite choses (coupons court aux allusions, ça n'a jamais apaisé qui que ce soit dans une discussion de se sentir visé par un propos indirect). D'abord, est-ce qu'il serait possible de prendre les propos tenus ici sans imaginer des motivations qui n'existent pas ?Etant moi même tatillon et véhément à l'occasion, je suis plutôt mal placé pour dire ça, mais j'ai aussi cette impression. Même si, comme dit Kocho, Inigin met de l'huile sur le feu, ça reste un fait, pour autant que je sache.
Je ne sais pas pour Dôgen (mais je subodore qu'il fait pareil que moi), mais, si je ne voyais cette discussion que par le prisme d'un conflit de personnes (et pas d'une discussion intéressante), je n'y interviendrais pas (sur quelques points assez saillants mais un peu secondaire éventuellement).de ne voir la discussion qui précède qu'à travers ce prisme, comme le font Inigin et Dogen
Je viens de comprendre pourquoi tu parlais d'huile sur le feu En effet, c'est (au moins) maladroit."si vous n'êtes pas d'accord c'est parce que vous ne vous aimez pas". Honnêtement, 1° ce n'est pas votre problème, 2° c'est maladroit 3° c'est un procès d'intention
C'est vrai. Je me suis laissé emporté, là. L'impression que j'avais après ton post étais que tout l'argumentaire déroulé plus haut était vu par ce prisme. C'était excessif de ma part.Kakita Inigin a écrit :Je ne sais pas pour Dôgen (mais je subodore qu'il fait pareil que moi), mais, si je ne voyais cette discussion que par le prisme d'un conflit de personnes (et pas d'une discussion intéressante), je n'y interviendrais pas (sur quelques points assez saillants mais un peu secondaire éventuellement).de ne voir la discussion qui précède qu'à travers ce prisme, comme le font Inigin et Dogen
Intéressant, j'imagine que dans ce cas les serei dont plus des esprits de la nature du genre de ceux qu'on voit dans Princesse Mononoke (plutôt que les Kami élémentaires de AEG qui donnent l'impression d'être une sorte de version consciente des atomes).Mugen a écrit : Pour l'inspiration, j'étais allé voir du côté de Stormbringer, d'Elric! ou de RuneQuest 3, en ajoutant une notion de "réputation vis à vis des seirei", qui décroissait si le Shugie exploitait trop durement ses seirei, et pouvait pousser ses derniers à l'attaquer à vue...
Je n'ai pas lu, dis comme ça, a m'a l'air en tout cas plus acceptable pour un PJ que la 1ere édition du même supplément. Et c'est probablement transmutable à L5R si on veut un shugenja qui obéisse à un code moral.Pour ce qui est de l'introduction de valeurs morales dans la magie, j'aime bien le traitement de Pendragon (4e édition VO, supplément "Merlin" en VF) qui conditionne l'énergie magique disponible en fonction de l'adéquation des vertus du "magicien" (je mets des parenthèses car il s'agit ici surtout de druides et de prêtres) avec sa religion.