[Nouvelle] Historique - Shiba Senzo

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Seppun Okama
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[Nouvelle] Historique - Shiba Senzo

Message par Seppun Okama » 23 mars 2004, 10:16

Ce texte n'est pas de moi, c'est d'un de mes joueurs qui raconte son "historique".

Ce texte relate ce qui a été joué en "introduction" avant qu'il n'intègre son personnage dans la table.

Prochaine séance il commence à jouer avec les autres joueurs.

Tout ce qui est raconté à été joué... depuis le tout début.

Seppun Okama

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Shiba Senzo
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I. Enfance - Premiers souvenirs
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Réminiscences.

Des bruits de basse cour. Des enfants qui courent au milieu des volailles. Des serviteurs qui s’attèlent à leurs tâches, imperturbables, au sein de cette exubérance. Le soleil frappe le Shiro.

Le vieil Isawa Hamurabi qui enseigne le Tao de Sinsei aux jeunes samurais. Les odeurs de cuisine.

Mère, Shiba Arima sama, qui surveille la marmaille en tenant les registres des comptes domestiques du Shiro. Mère, un grand sourire, et une jambe et quatre doigts en moins. Le clan ne rejette pas les estropiés, il leur trouve une fonction à leur mesure. Mère a fait une bonne épouse et une bonne intendante, s’occupant avec diligence, prudence et méticulosité des comptes des dépenses « ménagères » du Shiro. Et, à l’occasion, un bon Sensei pour ce qui concerne la courtoisie et la tenue des domaines. Et, enfin, une bonne mère, qui donna au clan cinq fils et trois filles, même si un fils et deux filles n’ont pas survécu.

La première vision de Père, Shiba Goro sama. Pas Shiba Goro Sama, le vieux Yojimbo d’Isawa Hamurabi. Shiba Goro. Le huitième samurai, dans la troisième rangée dans l’escorte de Shiba Atakamoto, notre Daimyo qui revient de Shiro Shiba.

Père est toujours resté le huitième samurai, dans la troisième rangée, au milieu de tant d’autres. Le clan ne rejette pas les estropiés, il leur trouve une fonction à leur mesure. Père, descendant de Shiba Oto, le tueur d’Asako Mirao, un Fushi Saï, un moine chargé de l’étude et de l’exégèse du précieux Tao. Père, Momoku, incapable de concevoir le vide, comme son Père, Shiba Amato Sama, comme sa descendance, comme mes frères et sœur, Saru San, le méticuleux Shiba Anto San, la ravissante Shiba Iko San et le petit Shiba Furyu San, comme moi. Père a fait un bon époux et un bon samurai, s’occupant avec diligence, prudence et méticulosité de la garde de la tour Nord du Shiro et, lorsque notre seigneur partait en mission, la huitième place, dans la troisième rangée de son escorte.

Shiro Bando.

Une petite capitale de « province », perdue au fin fond des terres du clan du Phénix, sous la férule de Shiba Atakamoto, son daimyo.

Population : Samurais : 473 ; un fief dortoir pour les bushis du clan ; Heimins en nombre suffisant et étas, pour ce qu’il est nécessaire de tolérer.

Production : riz, riz, et haricots azukis. Père, Shiba Goro sama, disait que la qualité du clan du Phénix est la courtoisie et qu’à Shiro Bando, grâce aux haricots, on apprend à péter courtoisement. Sans doute sa tentative d’humour la plus audacieuse.

Particularité : aucune. Tient un article dans les prévisions des recettes du clan et un autre article dans les prévisions des dépenses. Aucune garnison propre, si ce n’est ce qui est nécessaire à la protection de notre Seigneur et à la charge du fief. Pas de routes commerciales. Pas de frontière. Juste une route pour parvenir au réseau routier provincial.

Personnalités marquantes :

- Shiba Atakamoto Sama, Daimyo, fils de Shiba Humagazu Sama, descendants de Shiba Bando Sama, et chargés à sa suite de la gestion de Shiro Bando. Une place d’une importance stratégique pour l’approvisionnement en riz, en riz et en haricots du Clan et de l’Empire d’Emeraude. Une place dans l’Ordre céleste. Une place gagnée de haute lutte, pour avoir sauvé la province d’une famine du fait d’une maladie frappant le riz, en proposant de cultiver les haricots Yazukis ;

- Isawa Hamurabi Sama, vieux Shugenja ascète, savant et amateur de sakés et de jeunes filles. Pacifique et inoffensif. Et Shiba Goro Sama, son Yojimbo, son ombre, aigri, amer, aimant les jeunes hommes dans son jeune temps, il y a longtemps.

- Shiba Dusima Sama, fils de Shiba Atakamoto, son héritier. A accompli plusieurs hauts faits lors de son service à Shiro Shiba et dans la maison de thé « Les Milles Fleurs ».

- Shiba Fujita Sama, Gunso, Yoriki. Grâce à lui, la province est tranquille. Autrefois un Sensei très exigeant. D’autres Sensei l’ont remplacé dans cette charge depuis peu.

Distractions et curiosités : aucune notable, quelques maisons de thé, quelques marionnettistes ambulants, du riz, du riz, des haricots.

Mes frères et ma sœur.

Saru San, mon grand frère adulé, agile, fort et persévérant. Mon frère renié.

De loin mon aîné. Il s’entraînait sous la férule de Shiba Fujita Sama. Un maître sévère, dur et inflexible qui a également entraîné notre honorable père, Shiba Goro Sama et en a fait ce qu’il est. Un maître qui ne tolérait pas l’échec. Mon frère a, à plusieurs reprises, été humilié de ne pas parvenir à maîtriser les techniques du clan les plus élémentaires. Comme son père avant lui. Mon frère a arraché son Gempukku de haute lutte.

Peu après son Gempukku, le Shiro recevait la visite d’Asako Fujita Sama, un fonctionnaire chargé de vérifier les comptes du Shiro, et sa suite, dont Asako Himura San. Asako Himura San se targuait de quelques compétences martiales. On dit qu’il se fît présenter à mon frère, qui, honoré, fit de même en retour. On dit qu’Asako Himura San rétorqua : « Tu es le descendant du meurtrier d’Asako Mirao ! Ta famille est souillée. Je ne peux me salir avec une personne de ton engeance ! ».

Mon frère proposa un duel pour laver son honneur et, dans sa vanité, Asako Himura San accepta le duel, mais demanda au jeune et très prometteur Yojimbo Shiba Humaryu San, qui aurait pu détrôner un Hida par sa carrure, de le représenter. J’ai assisté à ce duel. Ce fût terrible.

Le duel se termina mal. Shiba Humaryu San fut blessé au bras et fût rapidement escamoté. Et Asako Himura San faillit à accepter les conséquences du duel.


L’affaire fut étouffée ou, du moins, il ne fît pas bon l’évoquer. On dit que Shiba Atakamoto Sama ne voulait aucune histoire. On dit qu’après cette affaire, Asako Fujita Sama eut un poste d’ambassadeur du clan dans les terres du scorpion. D’Asako Himura San, je n’ai plus entendu parler.

On dit que Shiba Fujita Sama enjoint à mon frère de se faire oublier, vite et loin. On dit également que mon père, Shiba Goro Sama, renia son fils, qui n’avait pas su tenir sa place et dont les actes jetait une fois de plus l’opprobre sur notre famille. On dit que Saru San s’est fait Ronin.

On dit. Mère boit beaucoup de saké quand elle est triste. Et elle parle beaucoup quand elle a beaucoup bu. Mes frères, ma sœur et moi pleurions comme nous étions tristes, et nous l’entendions parler.

Un jour, Saru San était là, le lendemain, je ne l’ai plus revu.

Il m’a pourtant semblé le revoir, une fois, bien plus tard, dans une bourgade du clan du Lion. Il semblait être ronin, en compagnie d’autres ronins. Et, chose curieuse, un des ronins ressemblait à Asako Himura San et un autre à Shiba Humaryu San. Ce fut fugace et, ce jour-là, je devais tenir mon poste de sentinelle et ils ne firent que passer, dans le marché, loin de moi.

Mon frère, qu’es-tu devenu ? Ton rire et ta gentillesse me manquent. Tes conseils aussi.

Shiba Anto San, mon méticuleux petit frère. Compagnon de jeux si sérieux. Toujours prêt à aider mère à compter et recompter les choses. Mon petit frère qui me faisait la leçon. Mon petit frère qui suivait assidûment les leçons d’Isawa Hamurabi Sama. Un jour, c’est toi qui m’as vu partir, et tu pleurais.

Shiba Iko San, ma petite sœur, adorable garçon manqué. Je m’entraînais au Katana avec toi. Je ne t’ai pas vue le jour de mon départ.

Shiba Furyu San, mon tout petit frère, qui parvenait à peine à marcher lorsque je suis parti.


II Départ
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« … Il est né dans une famille humble du Clan du Phénix un samurai descendant du persécuteur du Fushi Saï. Senzo est son nom. Il suivra l’enseignement de Sun Tao dans les terres arides du Lion. Et il reviendra auprès du Phénix lorsque le Lion le rejettera, porteur d’une vérité terrible. Telle est la Volonté des Kamis … »

J’avais sept ans.

Dans mon souvenir, c’était un cortège immense, coloré, très imposant. Nous l’avions vu venir de loin.

Nous n’avions jamais vu un pareil spectacle.

Shiba Atakamoto Sama, Isawa Hamurabi Sama, et tout ce que Shiro Bando contenait de personnalité avaient revêtus leurs plus beaux atours.

Les cuisines bourdonnaient d’heimins affairés, apeurés aussi.

La garde avait particulièrement soigné sa mise.

Tous l’attendaient.

D’abord, les hérauts, puis l’escorte de Kyuden Isawa. Tous se sont prosternés dans la cour. Caché, j’ai tout vu.

Puis encore des samurais, des ashigarus, et des serviteurs, et les porteurs.

Puis elle est descendue, comme flottant dans ses voiles de soie. Tout dura un instant et une éternité. Tout s’évanouit d’un coup lorsqu’elle a disparu dans le palais.

Puis un rire parmi les gardes : on cherchait le fils de Shiba Goro Sama. Le vieux Shiba Goro Sama en a fait une crise d’apoplexie, lui qui se vantait de n’avoir jamais touché que de jeunes et valeureux Samurai.

Puis le silence. Mon père et Shiba Fujita Sama qui viennent me trouver « Senzo, qu’as-tu fait ? ».

S’en est suivi la plus terrible inquisition que j’aie jamais subie. Shiba Fujita m’a terrorisé. Puis il est parti, en rage. Mon père m’a parlé alors. Il m’a parlé de Shiba Oto, son grand-père, qui avait assassiné un Fushi Sai, Asako Mirao Sama, un homme très sage et très important. Il m’a dit que c’était très mal, terrible en fait, et qu’à cause de cela, nous étions tous momoku dans la famille, son père, lui, mes oncles et tantes que je n’avais jamais vues, mes frères et ma sœur et moi aussi. Il m’a dit que notre devoir sacré, à nous, ses descendants, était de toujours servir, sans rechigner. Que nous autres, mortels, ne devions jamais renier notre place dans l’Ordre Céleste. Qu’il nous fallait expier la faute de notre ancêtre vis à vis des Fortunes. Qu’il fallait que nous tenions dignement et humblement notre place dans l’Ordre Céleste, avec circonspection. Qu’il ne fallait surtout pas faire de vague. Et que, peut-être, dans mille vies futures, notre faute serait expiée aux yeux des Fortunes. Et sinon, quelque chose de plus terrible encore nous arriverait.

Mon père avait peur. Il m’avait déjà raconté tout cela avant, mais c’est cette fois là qui m’a le plus marqué, et qui a effacé les autres fois.

Il me dit aussi qu’une très importante Dame était venue de très loin, de Kyuden Isawa, pour me voir. Que maman me donnerait des vêtements et que je devais très bien me laver puis aller la voir, sans attendre. Que je devais me dépêcher et bien me comporter, comme maman m’avait appris et, surtout, ne rien dire, ne pas croiser son regard, ne rien faire qui puisse perturber l’Ordre Céleste.

Mère était inquiète aussi. Je me suis lavé très rapidement. Puis on m’a habillé rapidement, brusquement. J’ai eu mal et n’ai pas crié.

Mon père avait mis son beau kimono.

Shiba Fujita est venu nous chercher. Nous avons parcouru des couloirs et des pièces du Shiro dans lesquels je n’étais jamais entré. Devant une porte, Père tremblait. Il m’a demandé une dernière fois si j’étais sûr de n’avoir rien fait.

Puis les portes se sont ouvertes. Nous entrâmes dans la grande salle du Shiro. Père s’est prosterné précipitamment. Je l’ai imité. Nous avons avancé à genoux, moi derrière lui.

Devant nous, il y avait cette dame enveloppée dans la soie, dont je n’ai pas vu le visage. Et Shiba Atakamoto Sama, pâle comme un linge, qui nous a réprimandés pour avoir fait attendre son hôte.

Shiba Atakamoto a parlé à mon père. Elle est venue me chercher. Isawa Eju Tono, Maître Elémentaire de l’air, souhaitait me voir. Je devais l’accompagner à Kyuden Isawa, sur-le-champ. Shiba Goro, mon père, était autorisé à m’accompagner. Nous partirions dans l’heure, si possible, car Isawa Eju Tono est très gravement malade et que, de ce fait, nous ne pouvions le faire attendre.

Nous partîmes deux jours plus tard en fait, au petit matin. Deux jours tristes. Ma sœur, Iko, avait disparu, emportant avec elle mon plus précieux trésor, un petit katana en bois avec lequel nous nous « entraînions » ensemble. Deux jours que j’ai passé, plus inquiet qu’autre chose, dans le sanctuaire du Shiro, à prier les Kamis, les Fortunes et mes ancêtres, comme on me l’avait imposé, sous la garde vigilante de deux samurais.

Le soir, père me demande encore et encore ce que j’avais fait, et me fît encore et encore le même sermon. Il était terrorisé. Pour la première fois, il me parut … pitoyable.

Le matin du départ, tout a été très vite. Shiba Arima Sama, ma mère m’a donné un vêtement de voyage et toute son affection. Mes petits frères, Anto San et Furyu San, étaient là, en pleurs. Je n’ai pas vu ma sœur, Iko San.

Puis nous sommes partis. Un bref salut, puis nous franchissions déjà la porte du Shiro, juste derrière la litière, entouré de samurais et d’ashigarus.

Le voyage a été long, sous un soleil de plomb. La poussière, les routes, au début personne, et puis tant de gens.

A chaque étape, la vision de cette Dame toute de soies vêtues, dont contempler le visage m’était interdit.

Nous arrivâmes enfin à Kyuden Isawa. C’était immense, gigantesque, aussi grande que le Ciel. Nous traversâmes des rues encombrées. Tous s’écartaient devant notre cortège. Tous ces Heimins se prosternant à notre passage. Tous ces grands samurais qui saluent.

Puis, à nouveau, des couloirs. Et la Dame nous laisse dans une pièce, avec deux hommes, pour autant qu’il m’en souvient. Une vision fugitive, un vieil homme malade, aux cheveux blancs et au front dégarni, au visage ravagé, et un jeune homme. Deux Maîtres élémentaires. Père et moi nous prosternons. Père est encore plus terrorisé. Comme si le courroux des Kamis allait s’abattre sur lui à l’instant.

Ils parlent, comme si nous n’étions pas là. Ils parlent, et seules leurs paroles rompent le silence. Rien d’autre ne semble même exister. Le jeune homme, Isawa Ujina Tono, exprime son désaccord au vieil homme malade, Isawa Eju Tono.

« - Comment les choses en sont-elles arrivées là ?

- Je ne sais pas. Je ne comprends pas.

- Lui, est incomplet ! Lui, il ne se surpassera jamais ! Elle ne peut l’avoir choisi !

- Que peut donc faire le Conseil si Elle l’a choisi ? Le Conseil doit accepter Sa décision. Il ne lui appartient pas de remettre Sa décision en question. »

Puis Isawa Ujina Tono, Maître Elémentaire du Vide, se tourna vers nous et déclara à mon père :

« Shiba Goro San, l’Oracle de l’Eau a parlé.

L’Oracle de l’Eau a décidé que Senzo, ton fils, ne pourrait pas faire ses études sur les terres du Clan du Phénix. Il devra être formé au loin. Il se rendra à l’Académie de la famille Akodo, pour y étudier l’Art de la Guerre et la Stratégie militaire. »

Ses paroles tombèrent comme une sentence de mort.

C’est la dernière fois que j’ai vu mon père. Il me quitta en me rappelant de bien garder la place qui m’était donnée dans l’Ordre Céleste et de faire humblement mon devoir, aussi étrange qu’il lui paraisse. Il me dit qu’il me sera, peut-être, donné de racheter, au moins en partie, la faute de mon ancêtre.

Un geste. Un au revoir. Puis plus rien.


III. Kyuden Akodo
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« … La guerre est une affaire d’importance vitale pour l’Etat, la province de la vie et de la mort, la voie qui mène à la survie ou à l’anéantissement. Il est indispensable de l’étudier à fond… »

J’ai peu de souvenirs de mon voyage vers Kyuden Akodo.

Juste mon arrivée au champ d’entraînement : une mer de jeunes samurais qui s’entraînent sous le regard rigoureux des Senseis. Une mer ordonnée, disciplinée. Une mer fascinante.

Je suis rapidement intégré à un Guntai d’entraînement. Tous de jeunes samurais Akodo, qui deviendront, petit à petit, mes compagnons. Je suis le seul étranger.

« Je ». « Je » suis du clan du Phénix. « Je » ne connais pas mes ancêtres. « Je » suis un étranger. « Je » est une chose à ne pas dire. « Nous sommes prêts ». « Nous sommes à vos ordres ». « Le Guntai est prêt pour la revue ». « Je » m’intègre à « nous ».

Akodo Kodjiro San, Akodo Anzai San, Akodo Heiji San, et tous les autres, dont les noms seraient trop nombreux à égrainer. « J’ » étais un étranger au début. Puis, petit à petit, avec vous, nous avons appris le Commandement d’Akodo, sept années durant.

Nous avons appris le sabre, qui est la voie du samurai, les armes, la tactique et la stratégie, la course et l’exercice, nos forces, nos faiblesses. Nous avons appris notre unité. Nous avons fait de notre Guntai le meilleur qui soit. Nous avons appris les commandements d’Akodo le Borgne.

Nous avons prié ensemble, mangé ensemble, dormi ensemble, couru et combattu ensemble, étudié ensemble.

Nous avons été éprouvés ensemble.

« … La victoire est l’objectif principal de la guerre… » « … Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie… » « … L’important est de s’attaquer à la stratégie de l’ennemi… » « … Une armée victorieuse l’est avant de rechercher le combat… »

Sur ces quatre préceptes, nous avons obtenu notre Gempukku, avec brio. Un objectif à atteindre, une unité adverse supérieure en nombre pour nous en empêcher. Nous avons feint être à un endroit, nous sommes passés par un autre, avons atteint l’objectif sans que l’ennemi le sache et, lorsqu’il l’a su, nous avons tenu, sur une position favorable certes, mais avons tenu le prix de notre victoire. Et la victoire nous est revenue. Un grand moment.

Nous faisions désormais partie de la plus grande et meilleure armée de l’Empire d’Emeraude, la Main de l’Empereur. Un grand moment.

Nous avons reçu notre daisho, un kimono (le mien aux armes Shiba, avec le mon Akodo sur le cœur), une armure, et d’autres effets. Un grand moment.

Nous avons fêté ensemble, cueilli de « jeunes fleurs » ensemble, pour la première fois. Un autre grand moment.

Durant toutes ces années, j’ai regardé le Tao de Sinsei, fermé, aux côtés du Commandement d’Akodo le Borgne, que nous étudions.

Durant toutes ces années, la seule différence qui me restait à nos yeux était … mes ancêtres. J’étais un peu original par mon clan, mais comme orphelin, estropié de ne pas connaître mes ancêtres.


Le lendemain, nous recevions nos premières affectations. Et le Gunsai fut dissout. « Nous » deviendra un autre groupe. Mais « Nous » restera à jamais en nous. Et « Nous » faisons partie de la plus grande armée de l’Empire.

Message

Je n’ai pas reçu d’instruction du Clan du Phénix après notre Gempukku.

J’ai adressé une missive à l’attention d’Isawa Eju Tono, pour l’informer de la fin de ma formation et dans l’espoir de recevoir des instructions.

Isawa Tadehime Sama me répondit bien longtemps après. D’abord étonnée et interloquée par cette missive, elle a enfin découvert de quoi il retournait. Elle m’a informé de l’état préoccupant d’Isawa Eju Tono et qu’elle avait bien pris note de mon information.

J’ai précieusement conservé sa lettre



IV Stage
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Tessen

J’ai reçu l’ordre de me rendre à un poste, à la frontière Nord-Est des terres du clan du Lion. Un endroit perdu, limitrophe de mon clan. Une caserne proche de Shiro Bambu, un point sur une carte.

J’ai été reçu par Akodo Tobei Sama, le Chui. Je me suis présenté. Il m’a regardé, puis, en silence, m’a remis un tessen d’aspirant officier. Il ne laissait rien transparaître.

Puis il a dit : « A l’Académie, tes Sensei t’ont enseigné des choses. Mais c’est ici que tu vas les apprendre. »

Son assistant, Ikoma Hiro Sama, m’a dit d’aller trouver les hommes du guntai en formation. J’en prenais le commandement, à titre provisoire, devrai en assurer la formation, dans un premier temps.

20 heimins, dont je devais faire des Ashigarus, et quatre jeunes samurais qui viennent de passer leur gempukku.

Les Lions ici ne me connaissaient pas. J’étais un Phénix.

J’ai tout repris, à la base, fait des heimins des ashigarus digne de ce nom. Une petite unité, soudée. Un excellent esprit de corps. Une discipline de fer.

Les Lions m’ont toléré, petit à petit. Akodo Tobei Sama venait regarder, parfois, en silence.

J’avais peu d’amis, mais, progressivement, j’ai acquis la confiance et la loyauté de mes hommes et des jeunes samurais, Akodo Himura San, Akodo Futei San, Akodo Sussimi San et Akodo Tadaka San.


Flèches

Un jour, j’avais commandé un faisceau de flèches à l’intendant, en vue d’un exercice. Un Ashigaru était parti le chercher. Il y eut des cris dans la cour. Benkei, mon Ashigaru, se faisait tancer vertement par Akodo Butei San, un gunso vétéran. Ce dernier prétendait que les flèches étaient pour son unité et le sommait de s’en retourner.

Akodo Butei San était un géant. Il terrifiait tout le monde.

Je me suis approché et lui ai dit : « Akodo Butei San, c’est moi qui ai donné l’ordre à cet homme d’aller chercher ce boisseau de flèches. Je l’avais commandé hier à l’intendant. »

Le silence s’est fait dans la cour. L’atmosphère s’est tendue. Akodo Butei San est devenu rouge.

Puis il a éclaté de rire : « Tu ne manques pas d’audace, Shiba San ! Tu me plais ! Nous nous reverrons ce soir pour régler cela.

Alors, toi, tu as entendu les ordres de ton chef. Exécution, et plus vite que ça ! ».

Akodo Tobei Sama observa la scène, puis se retira sans rien dire.

Le soir même, Akodo Butei San et moi-même nous battions en duel devant les autres samurais. J’ai perdu le duel, mais gagné un camarade.

Depuis lors, j’ai eu de meilleures relations avec tous les samurais de la garnison.


Tanto

Nous étions de garde à l’extérieur de Shiro Bambu. Ma petite unité était considérée comme étant semi-opérationnelle.

Notre mission : garder trois poternes, durant un jour.

Cette mission-là m’a marqué, pour deux raisons.

La première est que j’ai cru voir mon frère Saru, sur la place du marché, en compagnie d’un groupe de ronins. J’étais de faction. Je devais rester à mon poste et assurer ma mission. Peut-être après le service ?

L’autre raison est la suivante. A l’heure de Bayushi, Akodo Himura devait la garde d’une poterne. Lors de ma ronde, je vis qu’il n’était pas à son poste. La poterne devait être fermée et les sceaux en place. Elle était bien fermée, mais les sceaux étaient légèrement déplacés.

J’ai donné l’alarme.

S’en est suivi une grande agitation.

Au matin, nous étions relevés et recevions l’ordre de retourner à la caserne.

Dès notre arrivée, Akodo Tobei Sama me fit appeler pour présenter mon rapport. Il resta de marbre.

Puis me demanda : « Si un homme abandonne son poste, quelle est la sanction ? »

J’ai répondu : « Akodo Tobei Sama, le Commandement est clair sur ce point. S’il s’agit d’un heimin, il doit être crucifié, après interrogatoire. Ses complices subissent le même châtiment. S’il s’agit d’un Samurai, il est déshonoré. S’il était honorable, selon les circonstances, son Daimyo peut l’autoriser à faire seppuku. »

« En théorie, tout cela, Shiba Senzo San. » Il fit un signe à un bushi derrière nous. Un paravent fut glissé. Derrière, Akodo Himura San était là, en larmes, sans son daisho, encadré par deux samurais.

« Akodo Himura San a abandonné son poste pour rejoindre une geisha. Du moins, selon ses dires, car nous ne l’avons pas retrouvée. Par contre, nous sommes certains qu’une ou plusieurs personnes ont pénétré dans le Shiro par la poterne qu’il gardait. Et sont sorties par un autre côté, après avoir occis deux gardes, à la manière des Scorpions. Notre Daimyo m’a délégué la charge de la discipline militaire sur mes bushis. Je te la délègue à mon tour, en qualité de chef de son unité. Procèdes. »

J’ai interrogé Akodo Himura San devant notre Chui et ai procédé à l’instruction de l’affaire. Ce fût rapide. Il n’y avait pas grande chose de plus à dire.

« Akodo Himura San, vous avez abandonné votre poste et failli à votre Devoir. Par votre faute, deux Samurais sont morts. … Vu vos états de services, et en mémoire de vos honorables ancêtres, je vous autorise à faire Seppuku.

Par ailleurs, si vous le souhaitez, je suis prêt à vous assister. »

Il accepta. Ce fut un honneur pour nous deux.

Akodo Tobei Sama ne dit pas un mot, mais fit un geste. Un bushi remît un tanto à Himura San, qui le prît, puis nous nous retirâmes.

Nous méditâmes toute la nuit dans le temple, priâmes ses ancêtres. Il était triste, nerveux, mais reconnaissant.

Le lendemain, devant les bushis de la caserne, il s’entailla le ventre par trois fois, sans un cri. Du sang coulait par sa bouche. Ma lame fendit l’air dignement. Un éclair vermeil, et tout était dit.

Akodo Tobei Sama adressa une lettre à sa famille, l’assurant qu’ Himura San était mort dignement et honorablement, comme il sied à un samurai.

Après, j’avais toujours l’estime et la confiance de mes hommes. Mais quelque chose nous séparerait à jamais.

Yaris

Akodo Butei San m’emmena boire du saké et voir les filles. Nous avons fait plusieurs virées ensemble et avec d’autres samurais.

Les autres nikutais et les gunsos m’abreuvaient régulièrement de conseils, tant au plan professionnel qu’aux autres.

J’ai goûté à quelques paysannes, mais ce jeu me déplût vite, insipide et malséant.

Les filles des maisons de thé aimaient à « polir mon yaris ».

Ma petite unité progressait bien. Nous étions quasiment opérationnels au plan tactique.

Bientôt, nous pourrions nous lancer dans des patrouilles frontalières.

Des jeux de yaris la journée, et d’autres jeux de yaris le soir. Il n’y a pas de secret, il n’y a pas de talent, seulement beaucoup d’entraînement.

Akodo Tobei Sama nous observait, et restait silencieux.

Sabre

Nous étions bientôt au stade opérationnel.

Mes hommes savaient ce que j’attendais d’eux. Nous avions parfaitement répété les différents ordres de batailles, différentes tactiques, différents déploiements. Un véritable ballet.

Chacun connaissait le bout dangereux de son arme, et savait s’en servir.

Chacun avait (enfin) compris comment entretenir et soigner correctement son corps, ses armes, son armure et son équipement.

Butei San disait que j’aurais bientôt la plus brillante unité du Lion.

Nous sommes partis pour une première patrouille, en compagnie d’un autre Guntai.

Puis une autre. Puis une autre, encore et encore. Nous découvrions le terrain, faisions des exercices inopinés, prenions la mesure de notre mission.

Il n’y a pas de routine militaire. Celui qui dit ça a cessé de s’intéresser à son métier et, partant, à son devoir. Chaque jour, chaque instant, nous découvrons quelque chose, apprenons quelque chose du terrain, de nos compagnons, du Ciel, de la Terre, du Feu ou, le plus souvent, de l’Eau.


Un jour, à la fin du printemps, nous étions en patrouille. Nous étions 15, mes trois samurais, Akodo Tenfu San, un samurai vétéran, 10 Ashigarus et moi-même.

Au crépuscule, il y avait un feu dans la plaine. Nous nous sommes approchés. Le feu s’est éteint. Ils étaient plusieurs.

Arrivés sur place, j’ai enjoint à Itume, notre meilleur pisteur de retrouver leur piste. Par mégarde, il remonta d’abord leur piste, vers une de nos garnisons. Comprenant notre erreur, je lui enjoins de retrouver leur piste et nous poursuivîmes, coûte que coûte.

La poursuite dura tout le lendemain. Mes hommes et moi-même étions exténués, mais fébriles. Quelques brèves heures de repos, et nous voilà à nouveau en traque.

Au petit matin, nous surprenions cinq samurais du clan Shiba, mon clan, sur le départ. Sur les terres du Lion, en dehors de toute route !

Nous avançons.

Nous nous déployons.

Ils se replient.

Je les somme de se rendre.

Puis, mes ordres sonnent. Mes hommes se déploient parfaitement. Ils n’ont déjà plus aucune chance.

Mais les voilà qui chargent, contre toute attente. Ils sont déjà morts.

S’ensuit une furieuse mêlée. Un Shiba tente de s’enfuir, porteur d’un étui à parchemin. Il est rattrapé peu après, mort, mais plus de rouleau.

Le combat est très violent, mais rapide.

Akodo Sussimi San et Akodo Tadaka San sont morts. De même que quatre ashigarus. Et les cinq Shiba, dont aucun ne m’est connu.

Akodo Futei San, moi-même et plusieurs ashigarus sommes blessés.

J’envoie Itume chercher du renfort.

Peu de temps après, des cavaliers arrivent. Butei San a fait crever les chevaux de son Guntai pour arriver au plus vite. Akodo Tobei Sama et ses gardes l’accompagnent. Les autres suivent, à pied, aussi rapidement que possible.

Après avoir fait mon rapport, nettoyé les lieux et laissé les étas faire leur travail, nous repartîmes à la caserne.

Akodo Tobei Sama m’appela, peu de temps après.

Il me demanda de lui rendre le Tessen d’aspirant.

Puis m’annonça que j’étais officiellement promu Nikutai. Et me tendit un autre Tessen, que je reçus.

Puis il dit : « Tu as bien rempli ta mission. Nous avons reçu les félicitations du Taisa. » Et ce fût tout.

Les autres samurais et mes hommes me firent la fête. La plus grande virée dans la maison de thé de la caserne.


Le lendemain, Ikoma Hiro Sama me donna une permission de plusieurs semaines pour aller me recueillir au Hall des Ancêtres. Il me répéta que le Taisa était particulièrement satisfait.

Akodo Futei San et Akodo Butei San me firent leurs adieux. Akodo Tenfu San reprenait le commandement du Guntai.

Itume et mes autres ashigarus me dirent au revoir également.

C’était le début de l’été.


V. Le Hall des Ancêtres
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Un Phénix en marche sur les terres du Lion n’est pas toujours bien venu, même lorsqu’il porte le mon Akodo sur son cœur.

Mais le voyage se déroula fort bien.

Le Hall des Ancêtres est un endroit majestueux et tranquille. J’ai passé plusieurs journées à en visiter les parties où j’étais admis. Un endroit paisible, propice au recueillement. Même les Lions y sont calmes.

Il y faisait chaud en ces jours d’été. Très chaud.

Au cours de mes pérégrinations, je trouve une vénérable dame Kitsu sous un arbre. Nous nous présentons et partageons l’eau de ma gourde.

Nous devisons agréablement. Kitsu Ujijatsu Sama est une Sodan Senzo, une shugenja chargée de veiller sur le Hall des Ancêtres. Elle est fort âgée et sa respiration est sifflante.

Nous nous reverrons à plusieurs reprises au cours de mon séjour, nous ouvrant peu à peu l’un à l’autre.

Elle est … surprise, désolée et apitoyée de voir que je connais si peu de mes ancêtres.

Un jour, elle me révèle que les Sodan Senzo sont chargés d’aider les âmes des morts à rejoindre l’autre monde, à franchir les épreuves.

Les jours et les semaines passent. Une amitié naît.

Kitsu Ujijatsu Sama me dit un jour « J’ai réussi à découvrir un de tes ancêtres. Je peux le faire venir pour t’aider à le découvrir. »

Elle pria.

Un brouillard s’est levé. Une colonne de brume qui, petit à petit, est devenu une silhouette, un contour, une ombre, qui est apparue comme Shiba Oto Sama, mon arrière grand père, le tueur de Fushi Sai !

Au début, son regard passa sur moi sans me voir. Puis, Kitsu Ujijatsu le rappela à l’ordre et lui enjoint de me parler de lui et de ma lignée.

Je me présentai à lui.

Un lointain écho me répondit.

Ma lignée ! Shiba Oto Sama parla des Fushi Sai, ces êtres illuminés qui menacent de détruire l’Ordre Céleste ! Leurs secrets peuvent détruire l’Empire tout entier et précipiter la perte de l’Empereur ! Ils veulent abolir l’Ordre Céleste ! Et c’est pourquoi lui, Shiba Oto, a accompli son geste et qu’Ils l’ont ainsi puni. Il n’y a pas de pire abomination !

Kitsu Ujijatsu est aussi surprise que moi par ces révélations. Un instant de distraction, et voilà Shiba Oto qui a toute les peines du monde à poursuivre son discours. En un soubresaut, il tend la main vers le cœur de Kitsu Ujijatsu. Cette dernière s’écroule et l’ombre de mon arrière grand-père s’évanouit. Kitsu Ujijatsu est inanimée. Elle ne respire plus.

Je reste un instant
Après 12 ans d'arrêt me revoici à L5A.
Retour aux sources avec une partie L5A qui démarre fin février 2 fois par mois.

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Moto Shikizu
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Message par Moto Shikizu » 23 mars 2004, 10:33

:jap: :clap: :clap: et tout a ete joue, alors :clap: :clap: :clap:
Moto Shikizu
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Message par Pénombre » 23 mars 2004, 10:43

Une intro comme je les aime, en effet

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Togashi Yokami
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Message par Togashi Yokami » 23 mars 2004, 14:40

Bravo !!!
Excellent.

:clap:
Yokami, Petit Dragon qui deviendra Grand ... un jour !

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Shosuro Akae
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Message par Shosuro Akae » 23 mars 2004, 14:45

Belle intro que voilà.
"Et les p?tales de fleurs de cerisiers tombent d?j?..."
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Seppun Kurohito
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Message par Seppun Kurohito » 23 mars 2004, 16:04

Je me joins aux louanges !! :jap: :jap:
Jouer un personnage momoku, courageux...
Les titres de paragraphes en rapport avec les armes, très sympa. Juste une petite remarque : on donne un tanto à l'Akodo fautif pour le seppuku ? Ce serait pas plutot un wakizashi ?

En espérant un suite de l'histoire de Shiba Senzo

:clap: :clap:

Seppun Kurohito
Dernière modification par Seppun Kurohito le 24 mars 2004, 10:26, modifié 2 fois.

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Message par Kurvrath » 23 mars 2004, 20:57

Je sens que nous allons être témoins d'une intervention de Mouguène-sensei ... :prof: Une de ses préférées avec *"daymio".

Modifie vite ton wakizachi en wakizashi. ;)

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Message par Seppun Okama » 24 mars 2004, 10:09

Je ne sait pas si le joueur compte continuer à romancer ses histoires... Pour DragonLance il le fait... on verra pour L5R...

Euh oui Wakizashi.. :) pas tanto... :)

Si c'est le cas je les posterai par ici...

Je lui ferai par de vos louanges ca lui fera plaisir !
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Message par Seppun Kurohito » 24 mars 2004, 10:28

Kurvrath a écrit :Je sens que nous allons être témoins d'une intervention de Mouguène-sensei ... :prof: Une de ses préférées avec *"daymio".

Modifie vite ton wakizachi en wakizashi. ;)
Euh oui... wakizashi, j'ai souvent du mal...
:chepa:

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Shosuro Akae
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Message par Shosuro Akae » 24 mars 2004, 10:29

Oui tu peux lui transmettre nos louanges, en espérant qu'il continue.
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