La Voix De Rokugan

Après quelques temps, le daimyo de l'Ours finit par s'approcher de sa majesté pour discuter avec elle.

Au travers des tentures d'or et de fleurs, Koan put discerner le daimyo du clan de l'Ours: la vision de cet homme encadré de guirlandes de fleurs était pour le moins étrange. Le palanquin oscillait au rythme de la marche des porteurs et lentement ces derniers réduisaient l'écart entre Shiro sano Kakita (un truc du genre j'ai un trou)... Il serait aisé de parler près du palanquin alors même que celui-ci avancerait.

"Okuma-san, que me vaut la visite du plus particulier des daimyo de l'empire?"

"Votre majesté, je pense que le daimyo de la chauve-souris mérite plus ce titre que moi." il ria un peu. "Je viens au nom de Soshi yabu et moi-même. Nous voudrions vous parler de l'oni."

"Bien, faîtes le quérir, et commencez votre compte-rendu... Il s'agit d'Okiani c'est cela?"

"C'est même plus que ça. Je vais chercher Yabu-san immédiatement.". L'ours partit chercher le shugenja Scorpion.

[Koan]
Des bruit de pas et des paroles indistinctes parvinrent étouffé jusqu'au palanquin impérial, Okuma devait être revenu avec le shugenja Scorpion...

"Votre majesté ? Je suis de retour avec Soshi Yabu." il grogna en fin de phrase. Il avait besoin de repos se dit-il.

"Yabu-san." dit l'Empereur passablement de bonne humeur (passablement parce que bon c'est pas forcément habituel non plus).

Koan descendit du palanquin, sou le regard attérré des serviteurs. Lui qui s'était presqu'engagé (rien qu'en étant monté dedans) à faire la majeure partie du trajet comme le désirait le protocole...

"Marchons un peu en avant"

Plusieurs gardes suivirent les trois hommes, restant de manière polie en retrait mais capables d'agir au moindre problème: on ne faisait pas fit d'une éducation de yojimbo impérial comme ça...

"Bien votre majesté..." L'ours lui emboîta le pas. "Yabu-san vas vous résumer la situation."

"Hida Koan-nokami, vous aviez souhaité nous voir, Okuma-sama et moi-même, mener l'enquête concernant les évènementds magiques d'hier soir.
Nous avons intérrogé Okiani, assistant d'Isawa Yoshimitsu... sama. Et ce que nous avons vu nous a horrifié. Okiani nourrissait un Oni. Au sein même de la Cour. Nosu avons donc ramené tout ce petit monde en geôle hier soir, sous la surveillance de Kuni Kuemon-san. Mais depuis, personne n'a daigné m'apporter plsu d'informations."

"Je suis au courant... J'ai laissé Isawa Yoshimitsu réaliser ses expériences trop longtemps. Vu la situation actuelle et la position du shugenja, cela n'a que trop duré. C'est par faiblesse que j'ai laisser le Phénix faire tout ça, il semblait savoir mesurer les conséquences de ses actes, il lui suffisait que je ne croise jamais cette chose pour en pas être inquiété. Mais depuis "l'attentat avorté" je n'ai plus confiance... "Enfin" dirons certains. Cependant je vais quand même m'entretenir avec mon épouse. Attendez mes ordres."

Sans plus de précautions l'Empereur fit signe à un serviteur "Faites prévenir ma femme" et il se dirigea vers le palanquin de Shikizu-hime.

suite dans le 8.3 pour Koan

Les yeux de Soshi Yabu, derrière son masque, ne laissèrent rien transparaitre. Mais un mélange d'émotions le parcourait.
Un Empereur de rokugan, Crabe qui plus est, avait laissé un shugenja phénix jouer avec l'outremonde. N'importe quel scorpion qui aurait fait cela dans son coin, dans le même but, aurait irrémédiablement été chassé.
Mais au moins, l'Empereur reconnaissait son erreur, et allait y remédier. Moindre consolation.

Voyant l'Empereur partir, Yabu se tourna vers l'Ours afin de guetter ses réactions.

L'ours attendit de ne plus être en vue de l'Empereur, mais les nuages en train de grossir au-dessus de sa tête attestait de son énervement. "Il ne faut jamais jouer avec l'Outremonde ! C'est un blasphème ! Heureusement nous allons bientôt pouvoir régler ça !"

"Le chemin de la vérité est tortueux et difficile. Mais je pense que notre empereur vénéré s'était lancé sur un bien mauvais. heuresement, le voilà revenu à de meilleures dispositions."

"Ce qui nous laisse néanmoins avec beaucoup de travail. Nous devons trouver ce qu'est devenu de ce maho-tsukai de Yoshimitsu."