[Projet] "Gaijin" : Nouvelles et Background

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Kendashi
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[Projet] "Gaijin" : Nouvelles et Background

Message par Kendashi » 03 juil. 2004, 14:32

Allez en avant première (encore :fou: ) deux nouvelles issus des deux premiers chapitres de l'un de mes (nombreux) projets, centré cette fois ci sur les territoires gaijin et notamment sur les terres brûlées, les Royaumes d'Ivoires et les Empires Yobanjin et Nanbanjin. Pour info l'AdJ devrait comportait 3 (voir 4 chapitres) :
- Chapirte 1 "Le livre du sable" dont est issu la première nouvelle que je vais vous donner.
- Chapitre 2 "Le livre de l'Eau" dont est issu la seconde nouvelle
- Chapitre 3 "Le Livre de l'Ivoire" dont la nouvelle n'ets pas encore finie est devrait parler de mes monstres préférés les rakshasa :)

Allez, j'arrête de vous ennuyer avec ça et je vous laisse avec le récit d’Ibn Akiie al-Ghânib...

Le Désert de la Mort Rouge a écrit :
On m’appel Ibn Akiie al-Ghânib, ce qui veut dire " fils d’Akiie l’exilé ". Seul mon teint clair et mes yeux bridées trahissent encore mes origines étrangères. Je teins une boutique prospère dans le bazar et je suis fier de ma maison. Ses murs s’ornent de mosaïques et ses plafonds de zelliges s’incurvent en voûtes élégantes ; dans la cour centrale, l’eau d’une fontaine coule généreusement et les plantes luxuriantes répandent une odorante fraîcheur. Mon aisance m’a permis de prendre quatre femmes qui occupent le harem que j’ai fait construire prêt de mes appartements.
Je dois toute ma fortune et ma renommée à mon père Akkie, né Shinjo. Contraint à l’exil après avoir non respecté l’une des règles essentielles du Clan, mon père du quitter l’Empire d’Emeraude à l’aube de Gempukku. Et son interminable périple l’emmena jusqu’au désert du nord dont parle les légendes.
Il y a de cela cinquante ans, mon père atteignit ce que les Rokugani appellent les terres brûlées sans autres biens que ses armes et son cheval. Il pénétrait dans le désert de la mort rouge après avoir franchit le Col des Souffrances traversant la Grande Muraille du Nord. Bien des monstres et animaux sauvages habitaient dans ses lieux mais il était dit que mon père ne périrai pas par leur soin. C’est affamé et assoiffé qu’il arriva sur ces terres oubliées des kami. Abandonnant rapidement son armure chauffé à blanc ; il avança de longs jours durant, aveuglé par la blancheur des immensités caillouteuses, trébuchant dans les dunes balayées par le vent brûlant.
Au cours de son long calvaire, il aperçut dans le lointain un groupe de tantes aux vives couleurs. Elles s’évanouirent à son approche dans l’air surchauffé. Quand son cheval s’effondra, il se traîna la langue gonflée, au sommet d’une dune. Là, il crut voir le reflet de l’eau dans une oasis ombragée. Mais quand il s’y précipitait, il n’y avait rien d’autre que flaque de sel luisant au soleil. C’est alors qu’il s’évanouit…
Ce fut la délicieuse sensation de l’eau coulant dans sa gorge desséchée qui le tira de son inconscience. Il était étendu à l’abri d’une tente faite de bandes de laine tissée, sous le regard perçants d’hommes vêtus de longues robes bleues, le bas du visage voilé. Ils l’invitèrent à passer sous une autre tente. Là, un repas de pain et de viande fut servi, qu’il mangea accroupis à même le sol. Il s’appliquai à copier fidèlement leurs gestes de peur de commettre un impair. Comme eux, il plongea sa main dans la marmite pour en ramener des morceaux de ragoût de mouton. Le repas fini, après s’être essuyé les mains à la toile de la tente et avoir copieusement roté en compliment au cuisinier, il fut invité à raconter son histoire. Une personne parmi ses sauveurs semblaient comprendre sa langue et traduisait tous ce qu’il disait. Son histoire fut écoutée avec attention. Puis le cheik Moto Ahmad al-Nisar, chef de la tribu, prit la parole à son tour. Il parla du désert, de son peuple les Moto et de leur lien avec Dame Shinjo.
Mon père appris alors à quels dangers il avait échappé : les sables mouvants, qui engloutissent en un instant montures et cavaliers, et le khamsin, ce vent de sable brûlant qui ensevelit sans rémission les voyageurs. Certes les janns, des génies mineurs vivant là où nul homme ne peut survivre, l’auraient peut-être recueilli si par chance il les avait rencontrés, mais il aurait pu tout aussi bien être la proie d’un monstre : serpent des sables ou mille-pattes géants capables d’avaler un homme d’une seule bouchée.
Seuls les nomades du désert, les Moto, apprécient ces terres désolées. Ce peuple ressemble énormément à leur cousin rokugani ; il est fier, mesuré et s’organise toujours en tribus. Chacune est menée par l’homme le plus sage, le plus brave, le plus généreux, et aussi le plus chanceux – car ils considèrent à juste titre que la chance compte au nombre des qualités d’un chef.
Parfois, une tribu lance un raid contre un campement ou un village lointain. Ces expéditions de pillage permettent aux Moto de prouver leur bravoure. Elles sont soumises à des règles strictes : un Moto qui enlèverait une femme, ou s’emparerait des bijoux qu’elle porte, serait méprisé de tous. Une légende populaire Moto met bien en valeur cet esprit chevaleresque qui habite leur peuple.
Un fameux champion, Rabiah, voyageait à pieds en tenant par le bride un dromadaire monté par son épouse. Le destin voulut qu’il rencontre un fort parti de guerriers ennemis. Un premier cavalier se lança vers lui. Rabiah ne daigna même pas presser l’allure. Le cavalier lui cria : " laisse moi cette femme et sauve ta vie !" mais Rabiah saisit sa lance : " Sur toi la fatalité aux canines de fer, ô rejeton de l’infamie, qui te met sur la route d’une femme libre et inviolable " et d’un coup, il transperça le foie de son adversaire, et se dernier déchira la terre de ses ongles. Rabiah fut successivement rejoint par trois autres cavalier. Les deux premiers burent la mort d’une gorgée, mais le champion brisa son arme en abattant le second. Le troisième cavalier était le chef de la tribu ennemie. Il vit Rabiah qui l’attendait, prêt à l’affronter sans autre arme que le bois rompu de sa lance. Frappé d’admiration, il s’écria : " Des hommes comme toi, on ne les tue pas. Tiens, prend ma lance. Quand à moi, je retourne pour ôter à mes compagnons l’envie de te poursuivre " ce à quoi répondit Rabiah par le célèbre proverbe " Une vie sans honneur ne mérite pas d’être vécue ". Cette devise que l’on entend partout sur les terres du Calife, seuls les Moto semble en connaître vraiment le sens.
Mon père resta plus de deux ans au près de la tribu Moto qui l’avait sauvé. Il appris, au prêt d’eux, leur langue, leur coutume, leurs légendes, mais aussi que toutes les terres, déserts, îles, villes ou montagnes des terres brûlées sont la propriété du Grand Calife.
Les cités de la Perle a écrit :
Séduit par les merveilles du " joyau de l'horizon ", mon père décida de s’installer à Aliqet-Ra. Il loua un petit emplacement dans le bazar, et avec l’aide de négociant des maisons marchandes de Dahab qui étaient les obligés du cadi, il se lança dans le commerce d’objets étranges venus du désert. Et en suivant l’adage suivant : " Ne donne jamais ce qui peut être vendu ", il réussit à prospérer petitement. Ces années fastes permirent à mon père de trouver femme à son goût. Shera Alan bin Alaq devint son épouse et, plus tard, ma mère.
Mais la bureaucratie du Grand Calife, déjà pesante dans de nombreuses villes des terres brûlées, est omniprésente à Aliquet-Ra. Les collecteurs d’impôts y sont plus rapaces que des vautours. Ainsi, dès que mon père gagnait quelque argent, les collecteurs – maudits soient-ils – lui en reprenaient la plus grande partie. Or l’adage est vrai qui dit : " Un homme sans argent est un homme de rien, même si ses vertus ont l’éclat du soleil ". Il décida donc de faire fructifier son bien en convertissant son avoir en marchandises et en allant commercer dans les Cités de la Perle.
Notre caravane arriva sans encombre dans les ports des Cités de la Perle. Ces villes doivent leur nom et leur richesse aux plongeurs infatigables qui arrachent leurs trésors au fond des mers. A Sishuan, on lui raconta l’histoire d’un pauvre mendiant qui ne possédait qu’un singe pelé. L’animal, ayant observé les plongeurs à l’ouvrage, imita leurs gestes et remonta des coquilles pleines de perles de la plus belle eau. Ainsi fit-il la fortune de son maître.
L’homme, dont mon père tiens se récit, lui fit, jadis, admirer une perle splendide. Elle avait la taille d’un œuf de pigeon, et son éclat rosé évoquait un soleil se couchant dans une mer de lait. S’il faut en croire la rumeur, il en existe de bien plus grosses : les Kojin, les humanoïdes à tête de requin, garderaient dans leurs trésors sous-marins des perles brutes de la taille du poings d’un enfant.
A Sishuan, mon père fit un commerce considérable, échangeant sa cargaison d’armes et de poteries contre des perles et des tapis de grande valeur. Flairant une opportunité financière il décida d’organiser de multiples voyages entres Aliquet-Ra et Sishuan. Et à mesure que son commerce prospérait, ses relations avec les fascinant Yobanjin s’améliorèrent. Ces hommes ont un physique analogue à celui de mon père, avec leurs yeux bridés et leur peau safran (bien qu’elle devienne légèrement plus sombre à mesure que l’on s’approche des terres brûlées). Toutefois leur corpulence est souvent supérieure à celle des Rokugani et leur nature curieuse mais méfiante finie de les différencier de leur lointain cousin. C’est cet ouverture d’esprit qui les poussa à développer des relations commerciales avec nombres peuples vivants autour de leurs terres. Parmi les plus étonnants se trouve les étrangers venant d’au delà des mers, cela même ayant attaqué jadis la terre de mes ancêtres.
Mais malgré les bonnes relations qu’il entretenait avec ce peuple, mon père ne put jamais découvrir même le tiers des secrets de leurs terres. Les Yobanjin mettaient un point d’honneur à conserver un part de mystère et une certaine prudence vis-à-vis des étrangers. Un fameux proverbe de leur terre ne dit-il pas : " Que tes amis soient nombreux… mais sache où ils cachent leurs armes ".
Quand au peuple d’au delà des mers, il n’eut que rarement l’occasion de les approcher de prêt. Néanmoins le peu qu’il en avait vu fit dire à mon père que ces hommes n’appartiennent pas au même monde que nous. Physiquement, déjà, ils nous sommes très différents et, culturellement, leur civilisation semble avoir développé une science de la mécanique et de l’alchimie dépassant de loin les plus grand savoir des terres connues. Mon père me raconta les légendes qu’il avait entendu à leur sujet lors de sa jeunesse. Elles racontaient comment l’Empire d’Emeraude, tout entier, avait du s’unir pour repousser une de leur tentative d’invasion et que depuis les Nanbanjin (comme on aime à les appeler), leurs armes ou mode de pensée sont bannis de Rokugan.
Bientôt le commerce de mon père atteint une telle ampleur qu’il réussit là ou d’autre ont échoué ou essayent encore, à devenir riche. Conscient de son nouveaux statut, il fit construire une magnifique demeure dans le quartier noble d’Aliquet-Ra, là, ici-même, où je vous parle. Son idéal enfin atteint il pouvait profiter de sa fortune pour vivre dans le luxe et la oisiveté. Ces années durèrent longtemps et durent encore aujourd’hui. Elles permirent à mon père de m’enseigner ses usages et coutumes ancestrales, mais aussi de me narrer sa merveilleuse épopée. Mais cette retraite et tranquillité ne purent satisfaire mon père trop longtemps. Et dès mon passage à l’âge adulte il m’annonça son désir de quitter une nouvelle fois ces terres et sa demeure pour aller visiter un nouveau pays étranger : les Royaumes d’Ivoires.
A son départ mon père me fit promettre de conserver toutes se notes jusqu’au moment où un Shinri Historien, un quêteur de la vérité, viendrait me les demander. Ce fut la dernière fois que je le vis…


Paroles d’Ibn Akiie al-Ghânib au Shinri Historien, Ide Banuken

:ken:
Dernière modification par Kendashi le 05 juil. 2004, 11:43, modifié 2 fois.
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Message par Pénombre » 03 juil. 2004, 15:35

très sympa, vraiment :)

par contre, reste quelques fautes typographiques et je ne crois pas qu'une armure de bois laqué puisse chauffer à blanc, c'est réservé au métal ;)

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Message par Kendashi » 04 juil. 2004, 10:23

Pénombre a écrit : et je ne crois pas qu'une armure de bois laqué puisse chauffer à blanc, c'est réservé au métal ;)
T'as peut-être pas tord :lol:


:ken:
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Message par Hida Kekkai » 04 juil. 2004, 11:14

Pénombre a écrit : et je ne crois pas qu'une armure de bois laqué puisse chauffer à blanc, c'est réservé au métal ;)

heu alors là tu chippotes ! :lol:
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Message par Pénombre » 04 juil. 2004, 11:22

tu diras ça au mec qui jouera au homard bouilli ;)

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Message par Hida Kekkai » 04 juil. 2004, 12:04

c'est trés bon le Homard ! :p:

ceci dit si le type en question est un Crabe, ça ouvre des possibilités commerciales !

trés bon récit soit dit en passant :)
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Message par Tetsuo » 05 juil. 2004, 09:38

sympa. :jap: merci pour cette lecture agréable.
Eppur si muove

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Message par Kendashi » 05 juil. 2004, 11:40

Un brouillon d'une partie du Livre de l'Eau de mon supplément "gaijin" :) :



L’Empire du Milieu


Tout commença après l’arrivé des Kami, lorsque certaines tribu humaine s’exilèrent vers le nord afin d’échapper au joug des fils du Soleil et de la Lune. Par mis eux se trouvait un géomancien, du nom de Feng Shui, qui avait reçu le don divin de sentir la place précise de chaque chose, de la plus petite à la plus grande, à travers l’Atman (la source de Vie et de la Création), ce qui seul pouvait lui conféré toute l'efficacité dont elle est censée avoir.
Aussi loin que remonte sa mémoire Feng Shui se souvenait de faire des rêves étranges dans les quels il se voyait, au milieu d’une étendue désertique rocailleuse, découvrire une source d’eau inépuisable et fonder une nouvelle tribu. Il sentait que son destin n’était pas de suivre les Kami mais plutôt de parcourir le monde à la recherche de la terre de ses rêves. C’est pourquoi il suivit la tribu d’Isawa quand cette dernière partie vers le Nord. Jusqu’au moment où ces derniers décidèrent de fonder Gisei Toshi au milieu de la haute chaîne de montagnes de la côte nord. Là, il prit la décision de les quitter et de continuer encore plus loin son chemin. Seul Feng Shui, sa femme et son unique fils, traversèrent la chaîne montagneuse. Leur traversée fut éprouvante mais elle ne fut rien comparé à ce qui les attendaient de l’autre côté.
A cette époque cette partie du monde portait encore la marque de la colère d’Amaterasu et la terre du nord était, en grande partie, aussi brûlante que l’acier d’une épée sortant d’une forge. Toutefois, la région où se trouvait Feng Shui était plus rocailleuse que sableuse et les températures, bien qu’effroyable, était beaucoup plus vivables qu’ailleurs. Aussi le géomancien eu l’espoir d’avoir enfin découvert la terre de ses rêves et, c’est pourquoi, il entraîna sa famille, à sa suite, dans l’étendue déserte. Il lui fallut deux ans avant de trouver l’endroit qu’il recherchait (une vallée non loin d’un lac quasi asséché) ; deux années qu’il mit à profit pour se familiariser avec les conditions de vie extrême de la région.
Installé au milieu d’un oasis naturel la vie de Feng Shui et de sa famille se fit plus facile. Et alors que sa femme s’apprêter à lui donner son deuxième enfant le géomancien eu la surprise de voir arriver plusieurs autres familles du Sud, pour la plus part des hors la loi ou marginaux, ayant fuis l’Empire d’Emeraude. Malgré leur passé troublant, Feng Shui n’osa pas les repousser, voyant dans leur arrivé la concrétisation de son rêve. Et c’est bien une petite communauté qui naquit bientôt dans l’Oasis de Feng Shui, baptisé par l’un de nouveaux arrivants "Tôgenkyô", qui veut dire le Paradis Terrestre.
Tôgenkyô se développa rapidement, grâce notamment au don de maître de Feng Shui et à l’apport scientifique et culturel, inestimable, apporté par les familles arrivant de l’Empire. Aussi, une forme d’économie et de prémisse de civilisation, avec la création de nouveaux villages un peu plus éloigné, émergea autour de la communauté. L’âge d’or de Tôgenkyô et des autres villages dura toute la vie de Feng Shui mais, lorsque ce dernier disparu, la communauté perdit de son liant et de son âme. Jusqu’au jour où neuf voyageurs fatigués s’arrêtèrent prêt de l’Oasis de Feng Shui…
Les Neufs furent accueillis par un vieil homme qui se plaignait de sa pauvreté et du faite que, lui et les siens, n’avait presque rien mangé depuis des mois. Quatre des voyageurs, oubliant leur lassitude, sortirent dans le froid de la nuit et revinrent avec de l'argent. Tandis que quatre autres allèrent dans la vallée et revinrent les bras chargés de riz, de noisettes et de racines. Le dernier des neuf, oubliant sa fatigue lui-aussi, se rendit dans la cuisine et il y prépara un succulent dîner pour le vieil homme, sa famille et ses huit compagnons. Après le repas, il fit en sorte qu’une grande quantité de poissons, de noisettes, de riz et de fruits se conservent afin d’aider la famille du vieil homme à manger à leur faim durant de longs mois.
Le malheureux vieil homme était en joie et à la fin du repas, il fît en retour un cadeau aux voyageurs. Il révéla à ces derniers qu’il était lui-même Shang-Ti, un des dragons dont parle les anciennes légendes. Il était venu ici, sur ces terres, car il y avait connu, jadis, le grand amour ; et il avait espéré que ce retour favorisé sa faculté à se souvenir des bons moments du passé. Il ordonna aux neuf de prendre la tête de la communauté qu’avait créer Feng Shui jusqu’à ce qu’ils décident de transmettre leur charge. Dès qu’ils eurent quitter sa demeure, ils étaient reconnu partout où ils allaient comme les Seigneurs de la communauté. Les Neuf Voyageurs furent bientôt connus comme Les Neuf Grands Souverains, et ils dirigeaient le pays appelé Shou Lung – Le Don du Dragon.


L’histoire


L’histoire de l’Empire commence lorsque le Neuf désignent officiellement Nung Fu comme premier Empereur du Chou Lung. La capacité des érudits a établir la vérité en ce qui concerne l’histoire est contrée par quatre facteurs : tous les écrits datent des temps anciens ; la bureaucratie impériale affirme que les ancêtres de l’Empereur sont des Dieux et n’autorise aucune question à ce sujet; que l’une des prérogative impériales veut que le fondateur d’une nouvelle dynastie puissent effacer des textes toutes mentions qui contrediraient sa propre version de son histoire ; que lorsque l’on se renseigne sur la déification des ancêtres de l’Empereur on se retrouve confronté un puzzle fragmentaire et à d’inexplicables disparitions.
Nombreux sont les fondateurs de dynastie qui ont fait disparaître des écrits toutes mentions relatives à leurs ennemis personnels et à leurs origines modestes.
Les paroles de Chin Hu, premier empereur de la Dynastie Kao, illustrent parfaitement cela :
« Toutes connaissances doivent venir de mes commandement, comme les tous les vents descendent des plus hautes montagnes. »


L’Empire

Par contraste avec les chaînes de montagnes éparpillées de l'Ouest (portant le nom de "collines rocheuses du Shao" ), les montagnes du Sud ( "la grande muraille du Nord" pour les Rokugani) forment un tout presque parfait entourant une vaste et unique cuvette. De cette géographie naquit un petit empire vaste comme la moitié de Rokugan : Le Shou Lung. Dans le passé l’Empire du Milieu (appelé ainsi parce qu’il se trouve au milieu de l’Empire d’Emeraude et des Terres brûlées) avait étendu ses possessions loin vers le nord, avec pour capital de ses terres Tempat Larang (situé à cent milles mile au nord d’Otosan Uchi, la capitale rokugani), et vers l’Ouest. Seules les tribus Moto de la Cuvette Ama ; les nomades Uji-kai des Plaines du Cheval ; les empires distants de Senpet et des Roi-sorcier ; les îles côtières associées ; et le plateau Labot restèrent indépendants.
Après que la lave ait engloutie Tempat Larang, les terres au nord de Shou Lung ont été abandonnées, et les vallées des environs retournèrent à l'existence isolées qu’elles avaient connu plusieurs siècles avant. Plus tard, le T'u Lung (la région situé la plus au nord de Shou Loung) se rebella contre l'empire. Depuis trois cents ans, à dater jour de son indépendance, le T'u Lung a lutté contre l’Empire pour gagner son indépendance.
A l’heure actuelle, le puissant Empire Shou lung s’étend des restes de Tempat Larang situées au Nord du T’u Lung jusqu’aux Mur du Dragon, les formidables montagnes du Sud ; et des collines rocheuses du Shao à l’Ouest à la Mer Céleste (ou "Mer d’Amaterasu" pour les Rokugani) à l’Est.
L’Empire est gouverné depuis la Cité Interdite qui domine la capitale de Kuo Te’Lung. Cette dernière a été bâtie à la jonction des rivières Hungtse et Chan Lu, à l’emplacement même où se trouvait l’ancien Oasis de Feng Shui. De plus elle est le nœud routier des nombreuses routes qui parcourent l’Empire.


Le Sentier Lumineux


L’enseignement du Sentier Lumineux est apparu pour la première fois dans la province de la Rivière Hungtse et nombre de ses enseignements de base ont été gravés en lettres géantes sur les parois de granit qui forment le lit du fleuve. La légende veut que ces inscriptions aient été façonnées dans la pierre par de puissants éclairs d’énergie tandis que le ciel de Shou Lung tourbillonnait et prenait la couleur du sang. D’autres théories existent, mais quoiqu’il en soit ces exergues sont apparus en un jour et ne semblent pas être affectées pas le passage du temps. Les pèlerins viennent de loin et en très grand nombre pour se recueillir en cet endroit mystique.
Le Sentier Lumineux est la Foi officielle de la Famille Impériale ainsi que de la nation. Le gouvernement encourage la vénération des Ancêtres, en particuliers ceux de la Dynastie Impériale. Les Shou Lung croient que quand une personne meurt, son esprit vit dans les régions supérieures et influence le destin de ses descendants de la Terre sous le Ciel. Pour invoquer la bénédictions des Ancêtres et pour les soutenir afin qu’ils ne deviennent pas des Esprits Mauvais, chaque citoyen, quel que soit son niveau social, offre à ses ancêtres de la nourriture et du vin. En retour les ancêtres devaient donner des conseils et veiller au bien être de ses descendants.
A sa mort, un empereur est divinisé et il rejoint ses Ancêtres ; on lui donne aussi un nouveau nom généralement celui d’un animal. L’Empereur en fonction confère avec ses Ancêtres au Cœur de la Pièce Secrète et il peut non seulement en appeler à ses propres ancêtres mais aussi à ceux des autres dynasties. L’Empereur leur pose des questions écrites sur des morceaux d’os polis appelés Os de Dragon. Ces os, qui contiennent des questions sur tous les aspects du gouvernements de l’Empire, sont tenus au dessus d’un feu jusqu’à ce qu’ils éclatent. Un acte divinatoire opéré sur le motif formé par les éclats permet d’obtenir la réponse à la question.
Le Sentier Lumineux est la Foi la plus structurée de l’Empire ainsi que celle la plus pratiquée des trois Fois Majeures On peut trouver de nombreux temples dédiés aux Ancêtres à travers tout l’Empire. Il existe d’ailleurs deux types de temple consacrés au Sentier Lumineux. Les temples officiels soutenus par la famille impériale et dirigés par le Département des Affaires Célestes. Les autres temples sont de dimensions plus réduites et mènent un culte plus indépendant que le dogme officiel de l’Empire car pour autant dérogé suffisamment pour encourir des sanctions.


Le Culte des Neuf


Le culte des Neuf Voyageurs est la plus ancienne Foi de l’Empire. Cela fait des centaines d’années qu’elle résiste aux tentatives faite pour la faire disparaître où la transformer. C’est une Foi populaire surtout pratiquer par les Bonges et en particuliers les marchands et ceux qui croient en un destin meilleur à l’image de Nung Fu qui n’était à l’origine q’un simple Bonge.
Les Neuf sont des personnages légendaires qui devinrent immortels. Hormis le fait qu’il est tous étaient mêlés à de nombreuses aventures communes, ils n’ont pas grand chose en commun. Ils se nomment :
- Han Chung-Li professeur & esprit libre qui aime les groupes joyeux
- Chang-Kao Lao voyageur à la mule blanche qu’il pliait comme un morceau de papier.
- Lan Ts’ai-Ho patron des jardiniers et des chanteurs des rues renommés.
- Li T’ieh-kuai le mendiant décédé honoré par les pharmaciens et les exorcistes
- Han Hsiang-tzu le poète qui fait pousser des fleurs en écrivant sur leurs feuilles.
- Ts’ao Kuo-chiu le meurtrier repenti
- Lu Tung-pin le grand alchimiste qui luttait contre les esprits mauvais
- Ho-Hsien-Ko la femme qui atteint l’immortalité en mangeant la mère des perles
- K’ung Fu-Tzu le grand professeur et philosophe


La Voix des Esprits Bons

Le Shintao - La Voie des Esprits Bons- est plus une philosophie qu'une religion. Elle se fonde sur les enseignements et paroles que l’on rapporta de Shinsei après son passage dans l’Empire d’Emeraude. Le Shintao est considéré plus comme une intuition et un sentiment spirituel que comme une pensée et un enseignement discipliné. C’est une religion naturaliste venu de Rokugan, avec l’exil de certains de ses habitants vers le Shou Loung, dans laquelle les forces de la nature sont déifiés. Ces forces sont appelées "Kami", on peut les décrire comme "des êtres de la plus hautes positions" ou en tant que "ceux qui inspirent le respect".
Sur terre, les Kamis se trouvent dans tout, des belles chutes d’eau aux montagnes majestueuses en passant par des rochers au formes singulières. Tous sont adorés avec autant de ferveur que les Dieux dans les autres cultures. Les Kamis évoluent sur un autre plan : le royaume des esprits.
Le Royaume des Esprits se superpose au plan Matériel en chacun de ses points. Là où se trouve une montagne sur le plan Matériel s’en trouve une au même endroit dans le monde des Esprits, mais elle est plus haute, plus majestueuse car elle abrite l’Esprit de la Montagne. Aux endroits du plan Matériel où se manifeste l’activité du mal, correspondent dans le royaume des Esprits, à des puits d’aspiration du Mal où le paysage lui-même est fait de mort et de ténèbres. A l’inverse, aux contrées bénies correspondent des terres de verdure où règne la douceur de vivre.
Pour l’essentiel le monde des esprits est le domaine des esprits et des élémentaires qui sont liés à un endroit sur le plan Matériel. La plupart des esprits, comme les élémentaires, les semi-esprits et les bajang sont liés à un point particuliers du plan Matériel. Cela peut être un arbre, une source, une montagne qui existent au même endroit dans les deux plans. D’autres créatures comme les nages, les ogres mages, les esprits mille-pattes et les dragons sont libres de leurs déplacements dans le royaumes des esprits ; soit pour leur propre compte, soit au service d’un esprit plus puissant.
Deux aspects distinguent le royaumes des esprits du plan Matériel. Tout d’abord le temps ne s’y écoule pas de la même manière, car le royaume des esprits est intemporel. Les jours et les nuits s’écoulent de manière identique mais n’affecte pas les êtres qui y vivent.
C’est sur le plan des Esprits que les puissances qui contrôlent l’univers connu ont leurs royaumes. En voyageant dans le royaume des esprits, on peut voir leurs prodigieux palais. Quelqu’un qui rencontrerait Le prince Céleste Liu, Kami des Moissons verrait que son palais du royaume des esprits occupe la place d’une superbe rizière su le plan Matériel.
Un esprit mortel appartient entièrement au plan Matériel tant que le corps qu’il occupe est en vie. A sa mort, son esprit se rend dans le monde des esprits. Là, il trouvera son chemin vers l’Enfer ou le Paradis, voir même vers la réincarnation. Plus rarement , il peut rester piégé et devenir un spectre hantant le lieu de sa mort.
Shugenja et Wu Jen sont souvent des prêtres de la Voix des Bons Esprits bien que les hautes charges puissent aussi souvent être occupé par des mages. En effet, de nombreuses connaissances magiques résultent des recherches effectuées par les disciples du Shintö. Bien que le culte des Ancêtres soit reconnu comme la religion officielle, de nombreux préceptes restent issus du Shintö.


Le Gouvernement


La Bureaucratie Impériale

L’Empire Shou Lung est dirigé grâce à un système efficace d’administration. C’est l’Administration Impériale qui a permis à la nation Shou Lung de pérenniser durant plus d’un millénaire et demi, résistant aux épidémies, aux guerres, à la fin des dynasties et à la fondation de nouveaux clans.
L’Administration Impériale est une énorme organisation regroupant moines et scribes par milliers. C’est une puissante force politique dominée par l’Empereur. Ces serviteurs civils s’en réfèrent à ce dernier par une hiérarchie élaborée qui assure une délégation efficace des pouvoirs et des responsabilités.
C’est l’Administration Impériale qui maintient la cohésion de l’Empire des montagnes du Mur du Dragon au Sud aux frontières de la belliqueuse région de T’u Lung à des milliers de kilomètres au Nord. L’autorité impériale s’étend à tout le territoire et la parole de l’Empereur a force de Loi. Cependant ceux sont les fonctionnaires qui exercent son autorité dans les provinces de l’Empire et l’administration dans son ensemble est bien plus puissante que les dynasties impériales. Les bureaucrates veillent jour après jour à la bonne marche de l’Empire, que les semences se font dans les temps, que les récoles arrivent dans les zones à forte population, que le progrès s’accompagne partout d’un stricte contrôle. Tout cela contribue à faire de l’Administration une puissante entité dont la fidèle au Trône reste indéfectible.
Tous les citoyens de l’Empire peuvent théoriquement entrer dans l’administration.
Les fonctionnaires ne sont pas choisis selon l’hérédité ou par népotisme , mais sur la base de résultats obtenus à un rigoureux examen de service civil qui testent les connaissances des candidats sur une vaste gamme de sujet. Cependant, seuls les classes aisées ont le temps et l’argent nécessaire pour pousser leur enfant dans la carrière de fonctionnaire impérial.
Les Etrangers ne peuvent espérer entrer dans l’administration qu’après requête auprès de la Cours Royales où par faveur personnelle de l’Empereur et cela sans aucun examen.
La structure de l’administration fait qu’aucun individu ne peut exercer un pouvoir absolu sur celle-ci. Les pouvoirs sont distribués à différents ministères qui possèdent chacun leur propre sphère d’influence. Ce système prévient ainsi tout abus d’autorité. De plus, l’Empereur a toute liberté pour réorganiser l’Administration, révoquer les fonctionnaires, dissoudre des ministères ou en créer de nouveaux. La création d’un nouveau ministère se fait par proclamation impériale, comme se fut le cas lors de "La réunion des Perles".
Lors de cette dernière l’Empereur actuel créa un nouveau ministère pour une durée de 10 ans. Celui-ci a compétence dans le domaine de la recherche des langues mortes, des trésors archéologiques, des animaux en voie d’extinction, de l’exploration des terres inconnues, etc. A l’origine, chacune de ses missions étaient dévolues à un ministère propre mais depuis la proclamation impériale elles ont fusionné.
Le contrepoids à l’administration s’incarne dans l’Empereur, sa Cours Royale et la noblesse d’Empire. L’Empereur surveille les fonctionnaires grâce à ses préfets, gardant ainsi a haute main sur toutes les décisions. La Cours Royale se compose de tous les Hauts Fonctionnaires qui se trouvent la tête des ministères – Ministère de la Guerre, de la Marine, de la Magie, de l’Etat, etc – Chaque ministre est responsable, à titre personnel,, d’une partie de l’Armée, de la Marine, de la Magie, et de la Recherche. Ces hautes responsabilités sont confiées à des candidats choisis par l’Empereur.
En dépit de ses défauts, le système fonctionne bien. Il y a certes de nombreux problèmes de corruption et de forfaiture, mais le système ne doit cependant pas être si défectueux que cela puisqu’il a permis à l’Empire d’assurer sa domination sur la région.

La succession au titre d’Empereur

L’Empereur choisis son successeur parmi une série de candidats ; en règle générale il s’agit de ses descendants mâles enfantés par l’Impératrice ou une de ses concubines officielles. Si aucun enfant mâle n’est en âge ( 18 ans) de prendre la succession de l’Empereur, il est possible qu’une fille soit choisie. Cependant dès qu’un héritier mâle est en âge d’accéder au trône, cette dernière est destitué par le futur Empereur.
Parfois, il advient que l’Empereur n’ait aucune descendance digne d’accéder au trône. Dès cet instant la dynastie impériale perd son mandat de règne. Dès lors s’engage une courte lutte pour le pouvoir durant laquelle chacun des Clans clament ses droits a être le fondateur d’une nouvelle dynastie. La Cours Royale en exercice désigne alors le meilleurs d’entre eux pour succéder à l’Empereur et fonder une nouvelle dynastie. Durant cette période d’instabilité, l’Administration Impériale doit veiller au bout fonctionnement de l’Empire.
Jusqu’à nos jours, l’Empire Shou Lung a connu huit dynasties, et chacune d’entre-elle avait été approuvée par la Cours Royale (où du moins par ses membres vivants).


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Message par Okuma » 05 juil. 2004, 22:40

Tu veux pas de mon aide ?
L'ours fils du tonnerre

Mes aides de jeux sont sur :
http://www.kazenoshiro.com/
Shawn Carman a écrit :Okuma's PDF is indeed frought with awesome.
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Kendashi
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Message par Kendashi » 05 juil. 2004, 23:07

Okuma a écrit :Tu veux pas de mon aide ?
Je suis prenneur de toute aide même de la tienne ;) mais bon, pour l'instant, le projet de ce supplément consacré au Gaijin est en Stand-by...


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Message par usagi yoshida » 05 juil. 2004, 23:21

tu devrais discuter de ca avec pépé doji, il a deja élaboré un truc qui ressemble etrangement, ils les a appelés manchu.

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Message par P?p? Doji » 06 juil. 2004, 09:24

D'abord, j'aime beaucoup cet empire du milieu.

Ensuite, je ne sais pas si ce que j'ai écrit est compatible, mais y'a qu'à demander et j'envois.
Les vieux courtisans sont-ils sages ou s?niles ? A vous de voir...

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Kendashi
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Message par Kendashi » 06 juil. 2004, 18:46

Pépé Doji a écrit :D'abord, j'aime beaucoup cet empire du milieu.

Ensuite, je ne sais pas si ce que j'ai écrit est compatible, mais y'a qu'à demander et j'envois.
Ben s'il ne suffit que de ça : je demande et tu envois ;)


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