Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Alors, je serais bien en peine de te donner des réponses collant au canon rokugani, mais vu que tu demandes aussi des avis, voici le mienkitsu charly a écrit :En premier lieu, j'aimerais avoir des précisions sur l'organisation hiérarchique d'un temple shinseïste.
Je sais qu'un Monastère est dirigé par un zasu mais c'est tout.
Comment se nomme les novices ?
Y a-t-il un moine qui fait office de second au zasu, une sorte de moine intendant ?
Ce genre de détail quoi.
Je ne peux te répondre sur la storyline. Pour moi, les shugenja sont des yamabushi. Dans le sens ou ils ont des pouvoirs magiques. Si tu veux parler de moines combattants, on parle plutôt de sohei. Et pour moi, sur les terres Crabes, il y en a. Pour éviter qu'une troupe de gobelins en maraude ne ravage le temple à l'occasion. Le temple d'Osano-Wo est par contre pour moi rattaché au culte des Fortunes et non pas à celui de Shinsei. Même s'ils font partie du même "ordre" (la Confrérie) ils ne font pas partie de la même secte. Un tel temple pourrait être dédié à une fortune mineure du clan du Crabe, un ancien Crabe ayant trouve l'Illumination, ou un héros tombé là quelques temps auparavant et élevé au rang de Fortune.kitsu charly a écrit :Ensuite, est il concevable d'introduire des moines yamabushi à L5R en l'an 438 ?
J'aimerais que ceux-ci soient rattachés au Temple d'Osano-Wo.
Encore une fois, si jamais tu parles de sohei, oui, des bushis inaptes à défendre le clan/l'Empire peuvent très bien se retrouver à garder des temples. Ça ferait même des moines carrément badass ! Tu peux rajouter un shugenja Kuni chargé de surveiller ces "moines souillés".kitsu charly a écrit :Concernant ce temple, il se trouverait comme il se doit au flanc d'une montagne sur les terres du Clan du Crabe et quelques uns des yamabushi, une minorité, seraient des samuraï du clan ayant fait inkyo pour diverses raisons (les plus heureux d'entre eux auraient simplement atteint l'âge de se retirer mais pour le plus grand nombre ce serait des gueules cassées, des "souillés" buveurs de thé de pétales de jade ou bien encore des bushi usés psychologiquement par la lutte de leur clan contre le shadowland).
Qu'en pensez vous ? Cela peut il tenir debout ?
Shawn Carman a écrit :Okuma's PDF is indeed frought with awesome.
Marcher sur des braises, faire de la méditation, utiliser des kiho et se servir de naginata, je ne vois pas ce qui les différencie des shugenja. Tu peux en faire une caste à part si tu le désires, pour moi en mécanique de jeu cela reste des shugenja.kitsu charly a écrit :Pour ce qui touche les yamabushi, j'avoue avoir du mal à les situer.
Selon les légendes japonaises, ils tiennent autant des moines que des shugenja de L5R, ils pratiquent d'ailleurs le shugendo ...
En effet, ils pouvaient voler de monts en monts, guérir en faisant des impositions des mains ce genre de choses que peuvent pratiquer les shugenja de Rokugan.
Mais ils sont aussi reconnus à l'heure actuelle pour marcher sur des braises (hiwatari-matsuri, "marche sur le feu), se livrer à des ascèses et à la méditation (tel que takishugyo, la méditation sous cascade), utiliser des mandala avec des effets proches des kiho et bien d'autres choses encore.
Ils utilisaient aussi des armes telles que la naginata.
Le shugenja Kuni, je ne le voyais pas en retraite. Après c'est plus personnel, mais je vois les shugenja comme ayant une certaine liberté par rapport aux bushi. Plus prosaïquement, si certains des moines du temple sont souillés, le Kuni est là pour assurer leur surveillance et leur traitement.kitsu charly a écrit :Je les trouve trop mystiques (le mot n'est pas approprié mais c'est celui qui me vient à l'esprit) pour en faire des sohei.
Par contre l'idée d'inclure un shugenja kuni ou plus traditionnel qui aurait été contraint à une retraite monastique forcée (de fait un peu badass aussi donc ) dans ce monastère est aussi à méditer.
Je suis bien incapable de donner les noms des responsables.kitsu charly a écrit :Pour la hiérarchie d'un temple shinseïste, je pense faire simple au final, car je ne suis pas rokuganis, ni même japonais.
J'aimerais juste trouver quelques "grades" hiérarchiques propres aux moines bouddhistes japonais pour donner un peu plus de couleur et de réalisme.
Je ne peux que tu renvoyer vers les soulèvements Ikko-ikki du japon médiéval.kitsu charly a écrit :L'aspect badass de ces moines est justement ce que je voudrais faire ressortir car j'espère les emmener à déclencher des révoltes paysannes et les faire se mêler indirectement d'abord, puis naginata à la main, à la politique locale, histoire de malmener quelque peu les terres du seigneur Hida local dont les pjs seront les vassaux.
Tout dépend. De mon point de vue les yamabushi eux-même n'ont pas à être nombreux: ils sont juste des figures emblématiques du temple.kitsu charly a écrit :D'ailleurs, pour un temple de montagne à combien pourrait s'élever le nombre de moines y résidant ?
Quelque chose comme 30 ou 60 moines ? Je considère que ce n'est au mieux un temple de taille moyenne.
La vie de yamabushi est bien plus rude physiquement que dans d'autre temple, alors dans un temple de yamabushi consacré à Osano-wo ...
Bref, la sélection pour appartenir à ce temple est dur, elle se fait naturellement.
Merci Okuma pour toutes ces précisions qui m'ont été trés utiles pour arrêter cetaines de mes idées.Okuma a écrit :Les moines sont décrits dans des suppléments comme la voie de Shinsei, Winds and Fortunes et Secrets of the Empire.
Les temples sont organisés très simplement, avec un abbé, des moines et des novices. Il y a très peu de hiérarchisation en général, même si ça dépend des ordres. La confrérie de Shinsei est divisée en sectes : Shinseiste et Fortunistes, en fonction de leur dévotion principale, et ensuite ces dernières sont divisées en ordres qui ont chacun une philosophie différente. L'ordre d'Osano-Wo est un ordre de sohei, des moines guerriers, dédié à la Fortune Osano-wo, mais tu as l'ordre de la Compassion, dédiée à Jinzo, qui est un ordre de guérisseurs. Les Yamabushis existent à L5r : durant la majorité de l'histoire, c'était en majorité des Kunis et des Agashas. Après, les Tamoris deviennent la tradition principale de shugenja guerriers. Une philosophie de moines porte le même nom, ce sont des mecs reclus qui font comme les soheis mais ne parlent à personne et restent dans leurs montagnes. Il y a d'autres philosophies comme les questionneurs qui ne parlent que par questions en gros.
Les gens qui boivent du thé aux pétales de jade doivent rester dans une vie monastique et évité de s'impliquer dans quoique ce soit, sinon on considère que la souillure est en train de prendre le contrôle.
kitsu charly a écrit :Pour ce qui touche les yamabushi, j'avoue avoir du mal à les situer.
Selon les légendes japonaises, ils tiennent autant des moines que des shugenja de L5R, ils pratiquent d'ailleurs le shugendo ...
En effet, ils pouvaient voler de monts en monts, guérir en faisant des impositions des mains ce genre de choses que peuvent pratiquer les shugenja de Rokugan.
Mais ils sont aussi reconnus à l'heure actuelle pour marcher sur des braises (hiwatari-matsuri, "marche sur le feu), se livrer à des ascèses et à la méditation (tel que takishugyo, la méditation sous cascade), utiliser des mandala avec des effets proches des kiho et bien d'autres choses encore.
Ils utilisaient aussi des armes telles que la naginata.
Tu as raison Matsu Yumi, de plus les shugenja peuvent eux aussi utiliser les kiho, si l'on utilise cette règle optionnelle.Matsu Yumi a écrit :Marcher sur des braises, faire de la méditation, utiliser des kiho et se servir de naginata, je ne vois pas ce qui les différencie des shugenja. Tu peux en faire une caste à part si tu le désires, pour moi en mécanique de jeu cela reste des shugenja.
kitsu charly a écrit :Je les trouve trop mystiques (le mot n'est pas approprié mais c'est celui qui me vient à l'esprit) pour en faire des sohei.
Par contre l'idée d'inclure un shugenja kuni ou plus traditionnel qui aurait été contraint à une retraite monastique forcée (de fait un peu badass aussi donc ) dans ce monastère est aussi à méditer.
Cette histoire de shugenja intégrée au temple me séduit mais va me prendre la tête tout à la fois. Faut que je réflechisseMatsu Yumi a écrit : Le shugenja Kuni, je ne le voyais pas en retraite. Après c'est plus personnel, mais je vois les shugenja comme ayant une certaine liberté par rapport aux bushi. Plus prosaïquement, si certains des moines du temple sont souillés, le Kuni est là pour assurer leur surveillance et leur traitement.
Ce soucis ne se pose plus avec des sohei et puis moi aussi, je considére que les shugenja sont plutôt rare.Matsu Yumi a écrit :Pour les soheis, c'est histoire de gonfler les rangs. De mon point de vue, les shugenjas sont rares dans l'Empire. Donc poser 10 yamabushis/shugenjas dans un temple, ça en fait un gros truc! Après, peut-etre que ces yamabushis sont des shugenja n'ayant pas été "validés" lors de leur gempukku ou jugés trop souillés/instables. En terme de jeu, ils sont shugenja de rang 1 ou maitrisent les sorts de communion/invocation/sensation. Ça impressionne déjà le commun des mortels.
kitsu charly a écrit :L'aspect badass de ces moines est justement ce que je voudrais faire ressortir car j'espère les emmener à déclencher des révoltes paysannes et les faire se mêler indirectement d'abord, puis naginata à la main, à la politique locale, histoire de malmener quelque peu les terres du seigneur Hida local dont les pjs seront les vassaux.
C'est assez sympa que tu me donne cette référence wikipédiesque car j'ai aussi consulté cette page il y a peu à cause de Shogun Total War 2. Les Ikko Ikki étant désormais jouable grâce à un DLC pour ce jeu, je m'étais intéressé à eux et ils m'ont assez inspirés. ^^Matsu Yumi a écrit : Je ne peux que tu renvoyer vers les soulèvements Ikko-ikki du japon médiéval.
kitsu charly a écrit :D'ailleurs, pour un temple de montagne à combien pourrait s'élever le nombre de moines y résidant ?
Quelque chose comme 30 ou 60 moines ? Je considère que ce n'est au mieux un temple de taille moyenne.
La vie de yamabushi est bien plus rude physiquement que dans d'autre temple, alors dans un temple de yamabushi consacré à Osano-wo ...
Bref, la sélection pour appartenir à ce temple est dur, elle se fait naturellement.
Matsu Yumi a écrit :Tout dépend. De mon point de vue les yamabushi eux-même n'ont pas à être nombreux: ils sont juste des figures emblématiques du temple.
Si le temple arrive à imposer un peu sa force, oui, tu peux compter 60 moines, des yamabushis, des sohei (oui, je les aime bien!), plus des rônins trouvant subitement la foi, et des masses paysannes qui suivent les représentant de leur culte... et là ça commence à devenir un sérieux problème!
Il faut voir aussi les temples comme les endroits ou se font les bonnes œuvres, donc si un temple manifeste, la population locale aura tendance à suivre!
Je voudrais faire de cet important PNJ (le second de l'abbé du temple d'Osanao-Wo) un blood speaker mais je ne souhaite pas passer pour lui par la case mentor maho-tsukai ou oni, découverte de soutra impis ce genre de chose, je souhaiterais qu'il se soit fait lui même.Kakita Inigin a écrit :Pour ton PNJ, si tu veux un moine souillé avec des pouvoirs de mage, pourquoi tu n'en fais pas simplement un moine qui a acquis la souillure par sa vie civile (ancien bushi Crabe ?) puis qui s'est tourné vers la maho ? Après avoir fait croire à son surveillant Kitsu qu'il était mort et s'être assuré du soutien tacite de ses correligionnaires (manipulation mentale, rituels d'asservissement) ?
Ça fait un monastère full-maho et des séides moinillons, pas forcément souillés ou faiblement, qui peuvent déclencher des révoltes paysannes en étant les extensions du Grand Méchant. Ça te permet aussi d'avoir des objectifs intermédiaires sur le terrain pour tes PJ avant d'attaquer le monastère.
Des temples de ce genre sont cités dans des suppléments parlant du Crabe. Sinon, les shugenjas sont rares (environ 1% de la population samurai) et les gens peuvent avoir des avantages et des désavantages correspondant au Shourido avant sa création, pour représenter leurs voies personnelles. Kisada possède Consumé par la Force par exemple.kitsu charly a écrit : Mon idée est de mettre en scène une communauté de sohei dévoués à Osano-Wo, celle-ci étant composée quasiment que de natifs des terres du Clan du Crabe de toutes catégories sociales mais avec un effectif réduit d'anciens samuraï de ce clan, des gueules cassées, des "souillés" ou bien des gars psychologiquement affectés par les épreuves d'une vie à combattre l'Outremonde.
Shawn Carman a écrit :Okuma's PDF is indeed frought with awesome.
Shawn Carman a écrit :Okuma's PDF is indeed frought with awesome.
J'aime autant prendre le profil des moines du temple d'Osano-Wo, il convient bien je trouve à ce que je veux faire de ces moines.Soshi Noami a écrit : Je n'ai pas le temps de faire une réponse plus longue mais, a priori, je pense que les moines du clan de l'Araignée seraient une bonne inspiration technique pour tes moines.
Il n'est pas prévu que ce monastère perdure très longtemps, si les pjs ne font pas le nécessaire pour rétablir la situation ou bien si cela leur est impossible, les Hida feront eux-mêmes le ménage à leur manière bien à eux, en effet ils ne peuvent se permettre des mouvements de révoltes populaires surtout sur des terres cultivables et nourricières. La famille vassale de ji-samuraï en charge de ces terres dont dépendent mes PJS a essentiellement pour devoir d'assurer les bonnes récoltes de ses rizières et le bon approvisionnement de la famille Hida.Soshi Noami a écrit :Sinon, je me demande dans quelle mesure Osano-Wo laisserait ce monastère prospérer. J'ai l'idée qu'il est assez interventionniste.
Je note tout cela, merci Okuma, cela me sera bien utile.Okuma a écrit :Secrets of the Empire présente comme hiérarchie pour les moines : abbé (Sojo) qui dirige avec l'aide des moines les plus respectés (Sozu) qui sont élus par les Rishi (les séniors).