pas si lointaine que ça, mais je suis hors sujetAh non rien à voir. Les Sept Fortunes sont bien des divinités shintoistes et si parenté il y a avec les Immortels, elle est bien lointaine dans ce cas.
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Pour moi un Magistrat d’Emeraude est le représentant local (préfet à la française) du pouvoir central (impérial). Il est le représentant de l’Empereur et dans son domaine de compétences, il est l’égal en statut du daïmyo local.Seppun Kurohito a écrit : Je me posais quelques questions d'ordre pratique concernant l'exercice des magistrats d'Emeraude, suite à ma lecture actuelle (le Juge Ti ) et la partie de Pénombre-kun.
Je pense aux Magistrats d'Emeraude en poste dans les cités, et non les itinérants. Je suis d'accord avec Pénombre, pour dire qu'il s'agit d'un poste éminemment politique, davantage que juridique, le Magistrat pouvant déléguer ses affaires courantes à ses yorikis pour faire davantage figure de représentant de la justice impériale face aux instances de la cité en question.
Mais comment ce genre de Magistrat, au statut indéniablement élevé, a-t-il "les moyens de sa politique" ?
Personnellement, j’ai toujours pensé que le pouvoir impérial à deux mains :Seppun Kurohito a écrit :Je m'explique : en général (voir exemple dans Ryoko Owari), le Magistrat dispose d'une demeure, faisant aussi office de tribunal et de bureaux administratifs, avec serviteurs, yoriki, doshin et auxiliaires. Ok...
Mais qu'en est-il de ses moyens armées ? Qui sont les soldats qui montent la garde du tribunal et assure la protection des fonctionnaires et autres ? Des miliciens de la cité réquisitionnés ? Peu probable, puisqu'il sont inféodés au Clan qui possède la ville et à son gouverneur. Des légionnaires impériaux ? Encore moins probable...
D'autre part, imaginons une arrestation faite par des yoriki d'Emeraude ? Dans quelle prison atterrit le coupable ? Celle de la cité, ou la Magistrature d'Emeraude a-t-elle ses propres structures ? A nouveau, qui garderait ses geôles ?
Ce genre de magistrat doit avoir davantage que quelques yojimbo et point final non ?
Oui et non…Seppun Kurohito a écrit : A-t-il des droits pour réquisitionner des soldats (samurai ou pas) des Clans locaux, prévus dans des arrangements avec le gouverneur, ou a-t-il des forces indépendantes (qui pourraient être vus d'un mauvais oeil par le Clan hôte d'aillleurs) ?
Toujours à Ryoko Owari, je dirais que le Magistrat d’Emeraude local a une vingtaine de yoriki (y a un chiffre officiel de 20 ou 25 yoriki par Magistrat), et une troupe de 100 soldats dont une quarantaine de samouraï.Seppun Kurohito a écrit :Il me semble avoir lu quelque part que les grands magistrats pouvaient avoir jusqu'à plusieurs centaines de yoriki et doshin. Mais je ne suis plus sûr. Quelqu'un se souvient-il de référence à ce sujet, ou ma mémoire me joue des tours ?
Et si oui, cela voudrait dire que quelque soit le poste occupé dans la magistrature d'Emeraude -garde du tribunal, yojimbo de magistrat ou geôlier, etc...-, ils soient tous simplement nommé yoriki ou doshin, et emballé c'est pesé ? Un peu trop simple quand même...
Comme dans toute organisatio rokugani :Seppun Kurohito a écrit :Peut-on envisager d'autre poste au sein de la Magistrature ?
Dans le cas contraire, le poste de doshin engloberait tout autant le patrouilleur de rue-l'enquêteur de terrain, le sentinelle à la porte, le greffier du premier yoriki, le scribe qui aide le yoriki archiviste et j'en passe...
quel est le rapport entre un Prefet et un Palais de justice ???Kakita Inigin a écrit :Attention : il faut voir la Charte des Magistrats d'Emeraude, le ME n'est pas l'égal d'un daymio (d'ailleurs ça se voit très bien si on regarde la Gloire). Ce n'est pas une sorte de préfet (il me semble quasiment impossible d'établir une correspondance avec un poste français, mais je ne connais pas l'organisation d'un Palais de Justice).
Il me semble qu'un ME n'est pas un préfet mais plus un juge malgré quelques pouvoirs réglementaires. La confusion des pouvoirs est bien vue à ceci près qu'un ME ne fait pas de loi - le Champion non plus du reste.HIDA Kekkai a écrit : quel est le rapport entre un Prefet et un Palais de justice ???
de toute façon, au Japon (comme à Rokugan) on mélange allégrement les pouvoirs législatifs, administratifs, judiciaires et exécutifs
un magistrat pourra avoir autant de Yorikis et d'aides qu'il peut en payer à mon avis. Et ne pas oublier que dans les administrations modernes le patrimoine personnel du magistrat se confonds avec son patrimoine personnel, un peu comme un notaire ou un huissier de nos jours.
un juge dans un systeme de droit commun et ayant la possibilité de réglementer fait la loi, par définition même de ce qu'est une loi (sens large)Kakita Inigin a écrit :
Il me semble qu'un ME n'est pas un préfet mais plus un juge malgré quelques pouvoirs réglementaires. La confusion des pouvoirs est bien vue à ceci près qu'un ME ne fait pas de loi - le Champion non plus du reste.
pas vraiment, sauf depuis que les notaires peuvent créer une société civile professionelle, mais c'est assez récent et depuis l'instauration d'un impot sur le revenu (1914)Kakita Inigin a écrit :Pour la dernière phrase y'a pas un "patrimoine professionel" quelque part ?
heu en fait c'est pire que ca... si un fonctionnaire fait faire des economies, on le regarde de travers comme un mauvais gestionnaire qui ne sait pas utiliser l'enveloppe qui lui a ete attribuee... Par contre les gaspilleurs ont des promos plus rapides... vous comprenez mieux pourquoi l'etat s'endette au lieu de rembourser ses dettes ?HIDA Kekkai a écrit :pas vraiment, sauf depuis que les notaires peuvent créer une société civile professionelle, mais c'est assez récent et depuis l'instauration d'un impot sur le revenu (1914)Kakita Inigin a écrit :Pour la dernière phrase y'a pas un "patrimoine professionel" quelque part ?
note bien que plus un notaire est économe dans sa profession et plus son patrimoine perso s'accroit, alors que si un fonctionnaire fait des économies, il n'y a pas de repercussion directe (sauf primes) mais les économies ne vont pas dans sa poche