PJs résumé a écrit :1) un groupe de vils floodeurs (au départ...)
2) Hida Koan: l'Empereur
3) Moto Shikizu: l'Impératrice, Shikizu pour bien des habitants de l’Empire d’Emeraude est tout le contraire de l’idée qu’ils se font de la famille Moto.
Fine, jolie, elle ne semble pas être touchée par la malédiction de sa famille. Son sourire enchante ceux qui la voient, et son visage ne porte pas de maquillage à l’effigie d’un kabuki, pas plus qu’il ne semble étrange, ni ne laisse apparaître le moindre héritage Gaijin. Bien au contraire il est un exemple de beauté Rokugani. Sans être aussi exceptionnelle qu’une fille de Doji, ni aussi enivrante qu’une descendante de Shosuro, elle n’en est pas moins belle. D’une beauté sans fard, naturelle, qui respire la fraîcheur et la bonté.
Ses doux yeux sont deux joyaux illuminant plus encore son visage. Ils renforcent l’impression de gentillesse qui émane d’elle dans les circonstances paisibles. Par contre, ce tendre regard a quelque chose d’inquiétant en situation de combat. Il est tout à fait hors de propos pour la majeure partie des combattants de l’Empire. Comment peut-elle rester aussi calme se demande ses adversaires, et parfois ses compagnons…
Ses lèvres sont parfois maquillées d’un doux blanc cendré, ou d’un noir obscur… Si on l’interroge, elle dit simplement que c’est en souvenir d’une de ses sœurs.
Sa voix douce lui attire immédiatement la sympathie et la confiance. Certains professent même qu’elle est la meilleure, ou la pire, ambassadrice de sa famille. La meilleure parce qu’elle redore le blason d’une famille honnie depuis la perte qu’elle subît fasse au sombre Kami et la réputation qui s’en suivit, la pire parce que d’aucuns pourraient en conclure que les Moto ne sont pas aussi dangereux qu’on veut bien le laisser croire.
Les Heimin savent immédiatement qu’elle est de ces descendants de Shinjo qui appliquent les paroles du Kami. Ils savent pouvoir avoir confiance en elle pour les protéger et les aider. La voir sur son étalon à la robe morelle zain, Ikazuchi, est pour eux un signe de bonne fortune. Par contre, la présence de son amie louve Ookami, souvent prise pour un gros chien noir), à le chic pour mettre mal à l’aise ceux qui ont quelque chose à se reprocher…
Lorsqu’elle ne chevauche pas aux cotés de ses doshis lors de manœuvre militaires, elle porte un ensemble pourpre éclaircit, très simple, un Obi Mauve rehaussé d’un fin liseré blanc, à l’image des chevaux de feu, tenant son hakama. A la cour elle porte si elle est invitée et non de faction, un kimono brodé de fil d’argent présentant un paysage de plaines et de montagnes.
Son daïsho arbore le pourpre éclatant des beaux jours de la famille. Aucune décoration ne vient perturber l’harmonie des saya, un unique disque d’un pourpre très pale tient place de tsuba sur chacun de ses sabres, et un unique ruban de soie d’un blanc immaculé orne le pommeau de son wakizashi. Le katana se nomme « Hatsuyuki », et le wakizashi « Tsuibo keii ».
A la grande surprise de nombres de ses adversaires, elle utilise à merveille le naginata que ce soit à pied ou montée.
Au combat avec la Garde Blanche, elle porte une armure blanche rehaussée de plumes et de fines lanières de soie volants au vent. Son casque est lui aussi très simple, avec quelques plumes et lanières de soie. Son visage est protégé par un mempo d’un blanc tout aussi immaculé que le reste de sa tenue, présentant le visage calme et souriant d’une jeune fille, presque d’une enfant. A Rokugan même, elle porte une armure noire arborant un fleur pourpre d’Iris au niveau du cœur. Son mempo présente le même visage que celui qu’elle arbore avec la Garde Blanche, mais d’un noir profond.
Mutée à la capitale pour devenir Taisa d’un contingent de la Garde Blanche qui y est basé, elle n’a pas connu les Terres Brûlées. Faisant preuve de tact et d’un art maîtrisé de la Diplomatie, elle fut bientôt promue Hatamoto d’un Magistrat de son clan à la capitale. Elle mène depuis ces deux missions avec sérieux et beaucoup pense que ce n’est qu’un début. Depuis, elle porte une Ki-Rin de corail à son obi, l’insigne des Hatamoto de son clan, au coté d’un netsuke en jade blanche à l’effigie d’un acteur de Kabuki, l’insigne de sa charge en tant Taisa de la Garde Blanche à la Capitale.
4) un nouveau clan : celui de la marmotte ( daimyo : Marumoto )
5) Isawa Yoshimitsu: Qui etait donc Isawa Yoshimitsu ?
Pour beaucoup , un mystere : il apparaissait et disparaissait de la vie a Rokugan sans que personne ne comprenne pourquoi.
Peu connu avant , il etait devenu maitre de l'air peu apres le second jour des tonnerres , arrivant de nulle part , et participa activement a la reconstruction de son clan , collaborant avec les inquisiteurs de la famille Asako pour purger le mal present a l'interieur meme du clan . Une chose etait sur : il eprouvait une tres grande haine envers l'outremonde.
Puis , il y a 11 ans de cela , il disparut soudainement sans que quiconque ne sache pourquoi : on ne savait meme pas s'il etait encore vivant.
Et a nouveau il reapparut il y a un an , pour aider a la destruction de Iuchiban . Depuis , il a acquis le statut de shugenja imperial . Mais voila qu'il se met a cohabiter avec un oni

et a passer son temps a inventer des choses plus ou moins utiles avec Okiani san. Est il encore maitre de lui meme ?
6) Bayushi Ryumi: Officiellement je suis une innocente Magistrate du Clan du Scorpion basée à Ryoko Owari Toshi. J'ai été nommée concubine de sa majesté pour mon plus grand honneur et je me fais un plaisir que de m'occuper de sa cour. Je reçois souvent Kojiro-sama et Akio-sama pour des discussions théologiques et nous en profitons pour prendre le thé, et il m'arrive de leur faire quelques tartinnes. Je combat farouchement la corruption, surtout représentée par l'ignoble Oni no Bambi qui a des pensées [CENSURE] a mon égard. J'attends donc de l'aide de toute personne dévouée à la protection de l'empire (et des concubines impériales voire magistrate ... ) Au combat, je manie le katana avec un style très Grue hérité de mes années d'enfance à Kyuden Doji et depuis peu je maitrise le fouet comme l'atteste ma signature
7) Doji Heishiro Kojiro:
Version courte Magistrat impérial depuis de nombreuses années, bien avant le second jour des tonnerres déjà, Kõjiro fut l'un des principaux membres de l'expédition qui découvrit que Iuchiban s'était echappé de sa Tombe et avait formé une nouvelle armée menaçant Rokugan. Il prit part à la dernière guerre contre le sombre sorcier qui vit la défaite finale de ce dernier. Après avoir traversé tant de conflits et vu tant de morts Kõjiro aspirait alors à une retraite méritée. Malheureusement, cette dernière guerre, sans doute la plus meurtrière qu'ait vécu l'Empire, avait laissé le pays exsangue. Quand vint la nécéssité de remettre en place une structure impériale digne de ce nom, le nouvel Empereur Hida Koan dono pensa naturellement à lui pour occuper la place de Champion d'Emeraude. Il ne sembla guère faire de cas des aspirations d'un samuraï désormais en âge de retraite et lui dit de la manière la plus diplomatique possible qu'il ne pouvait se passer de lui pour le moment : "Bon ecoute mon petit vieux, c'est pas que j'aime particulièrement les Grues mais j'ai pas grand monde sous la main et je suis un peu largué en politique impériale tout ça. Alors ça me froisserait grandement que tu refuse ce poste". Ce à quoi Kõjiro ne pu que répondre "Bien, je comprend parfaitement votre position noble fils du ciel mais qu'en est il du tournoi ?". Koan-sama répondit alors : "Oh p...tain encore des formalités à la c.... Ecoute je vais réunir deux, trois gars pour que tu leur tape dessus, t'es assez doué à ce jeu là, et on en finit rapidement, j'ai un Empire à redresser moi !". Et c'est ainsi que l'ancien Kenshinzen du clan de la Grue devint Champion d'Emeraude.
Kõjiro a maintenant atteint l'âge vénérable de 5x ans et réside dans une petite annexe du palais du Chamion d'Emeraude actuellement en reconstruction. Il s'y est créé un petit coin de paradis avec notamment un magnifique jardin zen dans lequel on trouve ses précieux bonzaï dont il prend grand soin ainsi que son petit jardin potager, un grand bassin dans lequel il élève de superbes carpes aux couleurs chatoyantes et une petite bâtisse pour y réaliser des cérémonies du thé. Cérémonie durant lesquelles on peut déguster de savoureux gâteaux qu'il prépare lui même. Il possède également un petit dojo dans lequel il reçoit parfois quelques élèves souvent eux même assez âgés. Sa demeure en elle même est assez spartiate et ne contient que peu de chose.
Autrefois connu pour ses manières parfois peu protocolaires il semble aujourd'hui naviguer avec facilité dans le panier de crabes que constitue la nouvelle cour de Rokugan. A tel point qu'on le prend parfois pour un courtisan notamment lorsqu'il ne porte pas son daïsho. Il affiche souvent un petit sourire au sens indéchiffrable principalement lorsqu'il s'adresse aux membres de la cour. On ne lui connaît pas de femme ni de descendance mais il semble avoir pris sous son aile un jeune ronin d'une vingtaine d'année nommé Azakaya avec qui il passe beaucoup de temps. Parfois il reçoit quelques personnes avec lesquels il semble entretenir une vieille et franche amitié. Quand il ne s'occupe pas de son jardin ou ne s'entraîne pas on peut le retrouver assez fréquemment dans le quartier x d'Otosan Ushi devisant avec la tenancière d'un salon de thé réputé (une "affreuse" gaïjin aux cheveux blonds d'à peu près son âge).
Kõjiro semble également avoir un goût prononcé pour les petites piques ironiques surtout quand il s'agit de se moquer gentiment des gens trop sérieux et s'amuse régulièrement à flirter (sans arrière pensées toutefois) avec les jeunes et jolies samuraï ko de la cour. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps ces derniers jours à converser avec la charmante Bayushi Ryumi.
Description : de haute stature mais de corpulence moyenne, l'homme, malgré son âge, semble se mouvoir de façon vive mais harmonieuse. Chaussé de sandales de bois et d'épaisses chaussettes blanches, il porte un hakama bleu sombre presque noir sur lequel on peut distinguer des grues stylisées brodées d'argent qui flottent sur le tissu au gré de ses mouvements. Son torse est couvert par un ample kimono blanc brodé de noir et de bleu. Dans les replis de la manche qui recouvre son bras droit on peut fugitivement distinguer quelques symboles calligraphiés à même le tissu. Passé dans son obi, on ne peut manquer de remarquer un daïsho assez ancien et manifestement issu des forges des artisans de la famille Kakita ainsi qu'une petite sacoche de lin. Son visage d'apparence sombre et dure s'éclaire toutefois fréquemment d'un petit sourire tandis que dans ses yeux on peut alors apercevoir une petite lueur malicieuse. Sa peau mate est recouverte d'un fin duvet et l'on peut y apercevoir, naissant à la commissure de ses lèvres pour s'élever vers ses yeux, une fine cicatrice presque invisible. Ses cheveux d'un blanc de neige sont le plus souvent simplement lâchés pour reposer sur son cou et parfois maintenus en ordre en une courte queue de cheval. A son coup brille une larme de jade retenue par un mince filet d'argent.
8 ) Bayushi Hiryu: Officiellement, je ne suis "que" le représentant du Scorpion à la Cour, choisi pour ses actions dans l'ombre pendant la guerre contre l'Outremonde : j'ai pas mal contribué à organiser les armées, notamment leur approvisionnement, et également effectué des activités... moins honorables. Officieusement : tout scorpion a des secrets. Disons au moins que je fais partie des Kuroiban.
Rôle de Bayushi Hiryu pendant la guerre contre l'Outremonde :
Lors de cette guerre, peu évidente, pour la plupart des courtisans, semblait la nécessité d'engager des forces et même d'appuyer les armées du Crabe et de la Licorne qui combattaient. Ceci explique, d'ailleurs, le renouveau actuel à la Cour, dont beaucoup des anciens membres se sont retrouvés mutés à des postes nettement plus éloignés du coeur de l'Empire après le couronnement de Koan Ier.
Mais pendant cette guerre, certaines forces oeuvraient dans l'ombre pour la survie de l'Empire. Aidé par un cercle impressionnant de relations et une capacité somme toute étrange à connaître en temps réel les événements qui se déroulaient à l'autre bout de l'Empire, un courtisan Scorpion eut l'idée de rendre service à sa manière aux armées, en contournant les divers échelons administratifs et autres sycophantes plus occupés de leur pouvoir personnel et de la bonne tenue des cérémonies de la Cour, et allant voir directement voir les daimyo de certaines des plus grandes familles de l'Empire.
Même si cette initiative faillit lui coûter la tête, notamment lorsqu'il s'infiltra sans autorisation dans les quartiers d'un certain Nimuro, bien lui en prit puisqu'il put ainsi amener un grand nombre d'unités sur le champ de bataille ainsi, par la collaboration des familles Bayushi et Yasuki, que l'approvisionnement des armées en marche. La plupart des différents daimyo qu'il put rencontrer, mis à part la daimyo Mirumoto déjà aux côtés de Koan, lui furent reconnaissant de leur avoir ainsi ouvert les yeux sur le danger qui menaçait l'Empire. Et si une écrasante majorité des samurai ne connaît pas son nom, certains des plus grands personnages de l'Empire estiment lui être redevables pour un tel acte.
Voilà pourquoi, malgré les nombreux départs de la Cour qui ont eu lieu pour l'ancienne génération de courtisans, il reste encore au moins l'un d'entre eux...
9) Seppun Okama: Chef de la garde impériale, en poste au palais. A une TRES sale habitude d'etre au mauvais moment au mauvais endroit... Alors il s'incruste... Et puis il s'en va tout aussi mystérieusement qu'il est venu pour vaquer à ses occupations dit on... Ca doit lui venir de son long séjour chez les Dragons... Trop long diront meme certains... Ahhh oui il a un gout inné pour la raillerie et ses piques, rares, font souvent mouche. POur le reste il est l'un des rares qui n'a aucun scrupule à subir le ridicule des courtisans... Il se met ainsi plus souvent qu'a son heure dans des situations coquettes... Toujours à son corps défendant... Sinon pour lui seul compte son devoir et la protection de sa Majesté. [specialiste es petits gateaux]
10) Ide Akio: Bon, alors, mon perso est (tiens, soyons fou) ambassadeur de la Licorne à la Cour. Il est relativement peu expérimenté, ce qui peut expliquer qu'il soit tombé dans les filets de Ryumi-chan. Son but est juste de convaincre l'Empereur, par le biais de l'Impératrice, que le clan de la Licorne devrait avoir une place plus importante dans l'Empire (Gardien de la Loi Impériale, par exemple... ).
Forcément, vu son inexpérience, ça peut cacher quelque chose...
Pour son background, il est un peu compliqué et, vu la réaction de Matsuura-sama quand je l'ai évoqué, je peux pas le glauquifier mais Akio n'a pas de lourds secrets. Enfin, c'est ce qu'il dit... Alors... quand le petit Akio avait cinq ans, son père l'emmena pour la première fois au Festival des pétales de Chrysanthèmes. Emerveillé par le décor, le petit garçon échappa à son père et alla se perdre dans la forêt. A la tombée de la nuit, il s'y trouvait toujours, l'émerveillement ayant laissé la place à la terreur la plus abjecte de sa vie. Il s'endormit sous un arbre, complètement épuisé.
Quand il se réveilla, le lendemain matin, il se trouvait toujours mais un homme aux allures clairement gaijins se penchait au-dessus de lui. Il se présenta comme étant Marumoto, le daimyo du Clan de la Marmotte et le nourrit à coup de tartines recouvertes d'une substance étrange, marron et sucrée. Puis, dans l'après-midi, il le ramena à son père, à Shiro Ide.
Ide Daikoku, soulagé de voir son héritier encore en vie, remercia avec effusion le daimyo et lui fournit une escorte pour revenir là où son peuple s'était installé (Akio n'était pas le seul que le sens de l'orientation délaissait) et commença à faire connaître ce petit clan et à tout faire pour qu'il soit reconnu par l'Empereur.
Ces efforts ont finalement porté leurs fruits, au lendemain de la Bataille du Dernier Espoir et le Clan mineur de la Marmotte est reconnu comme un clan à part entière.
11) Seppun Kurohito: Dans les 1 m 80, fin mais avec une musculature bien dessiné, Kurohito a les yeux bleus clairs, héritage de sa mère Doji. Ses cheveux jadis noirs et longs, sont désormais d’une blancheur naturelle éclatante, avec 2 mèches de chaque côté qui reviennent sur l’arrière en tresse, pour tenir l’ensemble. Elégant, éloquent, les traits fins, Benten semble avoir béni le jeune homme dès la naissance. De naissance prestigieuse, il est le cousin germain de Seppun Ishikawa, qui fut capitaine des miharu et yojimbo personnel de l’Empereur sous les règnes des deux derniers Hantei. Ayant reçu les enseignements de Shiro sano Kakita dès son plus jeune âge, il hérita de sa lame prestigieuse, et voua sa vie à la Voie du Sabre et à une stricte observance du bushido, afin de rendre son nom à ses ancêtres aussi glorieux qu’il l’avait reçu. Leader respecté en viellissante, son respect pour la vie humaine constitua toujours sa plus grande force, autant que sa faiblesse principale. Encore très jeune sous le règne d’Hantei XXXIX, il entra brutalement dans la réalité en obéissant aux ordres impériaux et en aidant aux purges des Terres du Scorpion, ce qui lui valut la haine d’une famille mineure de ce Clan, qui le poursuivit longtemps. Cette brusque prise de conscience, qui faillit un temps l’abattre, le renforça dans les années troubles qui suivirent. Dans les temps les plus sombres du derneir Hantei, son sens du devoir le mena à suivre les armées du Loup Noir, après que son ami et cousin Seppun Ishikawa, dont il était alors le karo, lui refusa le seppuku. Une époque terrible, mais de laquelle Kurohito en ressortit grandi. Durant le Second Jour des Tonnerres, il s’illustra, sabre au poing, devant le palais impérial et était devenu un homme aguerri, quoique toujours délicat et prudent, lorsque Toturi devint Empereur de Rokugan.
Réhabilité parmi les siens, il continua toujours à servir le Trône Impérial avec une loyauté aveugle, et ne se maria jamais. Son assiduité à fréquenter une geisha qui mourut avant qu’il n’atteigne la quarantaine valurent beaucoup de commérages, auquel il n’accorda jamais crédit. Dans la force de l’âge, Kurohito, duelliste reconnu et proche du maître de l’académie Kakita, le seigneur Kaiten, Kurohito servit d’émissaire impérial auprès des Cours de la Grue, du Phénix et du Dragon, Clans avec lesquelles il entretint toujours les meilleurs rapports. En effent, en digne descendant de Dame Seppun (certains prétendent qu’elle guide d’ailleurs sa main et le conseille dans les moments de doute), il démontra toujours une foi et un respect des shugenja, de la Confrérie de Shinsei et des enseignements du Tao inébranlables. Les années glissant vers la vieillesse, il se tourna davantage sur les chemins intérieurs de la Voie et on le vit de moins en moins avec Kashikoi, sa fidèle lame, qui demeure néanmoins la moitié de son être. Devenu un étudiant studieux du Tao, des préceptes zen, il écrivit un ouvrage sur la Voie du Samurai et le Devoir, qui fait désormais partie des chroniques Ikoma. Adeptes des arts, de l’origami à la calligraphie, Kurohito pensait se retirer lorsque périt l’Empereur, dans des circonstances assez douteuses. Tenus par son serment à servir l’Empire en ces temps de trouble, il s’investit malgré lui dans les luttes des 4 Vents, et servit la fille aînée de Toturi, Tsudao, jusqu’à sa mort. Lorsque le Mur tomba aux mains des forces de l’Outremonde mené par Iuchiban, Kurohito pensa qu’il trouverait une mort glorieuse dans la bataille, menant une partie des forces de la défunte Toturi Tsudao. Lorsque Hida Koan arriva et changea la donne avec son armée d’étranges marmottes (!), il suivit immédiatement celui-ci et rajouta sa force au samurai nouvellement arrivé.
Dans les temps qui suivirent, et bien que l’âge de la retraite fut largement dépassé, il continua à servir l’Empire renaissant, et lorsque Koan devint le nouvel Empereur, jura une nouvelle fois allégeance au Trône d’Emeraude. Il apprit à apprécier et respecter l’homme rude, solide et franc qu’était Koan, tant et si bien que ce dernier lui offrit son dernier poste, une apogée dans son parcour : celui de conseiller de l’Empereur. Vivant dans le pavillon de la famille Seppun, en la Cité Interdite, Kurohito s’adonne désormais à la méditation et aux arts de l’esprit en compagnie d’un homme qu’il rencontra en maintes occasions et qui devint son ami, le vieillissant Kojiro, nouvellement Champion d’Emeraude. Il devise régulièrement théologie avec le respecté Yoshimitsu, et a rencontré les nouveaux membres du Clan du Scorpion à la Cour, un Clan avec lequelle il a une longue histoire. La nouvelle concubine impériale, Bayushi Ryumi l’intrigue et rafraîchit quelque peu ses vieux jours, et bien que traditionnaliste, il s’est conformé aux différents changements dans la lignée impériale, dont le choix d’une Impératrice de la famille Moto…
Le nouveau Clan de la Marmotte est pour lui une énigme, mais ayant gagné une certaine ouverture d’esprit dans ses vieux jours, il est tout prêt de faire de nouvelles découvertes… Sans compter que certaines de ces créatures furent ses compagnons de combat face à la Horde, ce qui crée des liens.
Kurohito parait toujours élégant, et porte à nouveau son magnifique daisho ancestral, qui l’accompagnera, espère-t-il, jusqu’à son dernier repos…
Son katana, Kashikoi, est une lame superbement ouvragée de la famille Kakita. Elle est portée par sa famille depuis des siècles. Sa lame est claire, son tintement pur lorsqu’elle est dégainée, elle est légère et fortement lié aux esprits de l’air. La tsuka est en ivoire, gravé du mon de la famille Seppun à son extrémité, et des rubans de soie tressés permettent une bonne prise en main. La tsuba représente la Grue et le flocon de neige de la famille Doji. Son wakizashi, de facture plus récente, est de bonne qualité et se nomme Giri.
Le conseiller impérial est en général accompagné par
Kempo, un jeune garçon charmant et bien charpenté, d'une loyauté sans faille à son maître. D'origine obscure, on prétend qu'il serait le fils d'un ronin et d'une geisha. Son père aurait tenté de lui donner une éducation, mais il fit rapidement ruiné, et son épée fut brisée lors d'un affrontement contre des créatures de l'Outremonde. On ne sait dans quel contexte il est entré au service de Seppun Kurohito, mais le jeune homme de 17 ans est depuis 3 ans son élève assidu, tant dans les arts de cour que dans la pratique du sabre. Le jeune homme ne possède qu'une lame brisée, mais il s'est vu offrir un wakizashi par son sensei l'an passé. Il fait office, de plus, d'assistant personnel du conseiller, et ce malgré l'opposition de certains courtisans soit-disant bien pensants...
On connait aussi les nombreuses affinités de Kurohito avec un cousin lointain,
Otomo Gaijushiko, un fonctionnaire d'une trentaine d'années auxquel Kurohito délègue parfois son pouvoir. Bien que faisant partie de l'école de Seiyaku de cette famille, le respect du bushido du jeune homme est bien connu, ce qui a dû motiver le choix de Kurohito.
12)Aemon al Caar al Thorin: Lige de la Reine-des-Sables, Princesse régnant sur les kahdis, vizirs du royaume à l’Ouest de Rokugan. Lui-même kahdis de Manetheren, la Demeure-de-la-Montagne, il fait parti de ces dits vizirs aux pouvoirs réels, politiquement et surnaturellement. Le contrôle de la Reine-des-Sables est plus symbolique, subtil et ne peut contraindre directement un vizir à moins d’envoyer son armée personnelle ou de faire appel à des kahdis loyaux. Aemon al Caar al Thorin en fait parti. L’Epée-qui-ne-peut-être-brisé a toujours répondu à l’appel de la Reine, toujours combattu en première ligne ses ennemis. Ce soutien lui valu des attaques, directes ou plus sournoises mais rien ni fit, la Demeure-de-la-Montagne est toujours debout et l’on murmure que son destin serait lié à la Cité-du-Désert. Toutefois, un évènement récent obligea Aemon al Caar al Thorin à quitter ses terres, sa Demeure, sous la demande de la Reine. Ayant apporté son soutien à Moto Shikizu qui recherchait la cachette du cœur de Iuchiban, Aemon al Caar al Thorin acceléra la chute de ce dernier mais enclancha aussi une fabuleuse cabale. Alliés et fidèles du Cœur-Sombre existaient au Royaume-aux-Milles-Oasis mais jamais auparavant furent ils unis en un seul but; la Cité-des-Sables fut ébranlé par une alliance soudaine, des Kahdis s’étaient soulevés en masse pour fondre sur Rokugan, en proie à l’agonie.
La Reine connaissait la raison de cette aliance soudaine et s’y opposa, employant tous les moyens en sa possession. Aemon al Caar al Thorin et la Reine, au petit matin, faisaient face à l’alliance, encadrés par les plus farouches fidèles de Manetheren, la Bande-de-la-Main-Rouge.
L’alliance devait être dissoute sur le champ, dans le cas contraire, la Reine utiliserait le sortilège interdit des Milles-Oasis-Asséchées. Seule personne a le connaître et réelle raison de son pouvoir et contrôle, les kahdis assemblés hésitèrent. Le sortilège était long mais la présence de son Lige et de ses fidèles laissait peu de chances d’atteindre la Reine. Les kahdis s’inclinèrent et l’alliance fut dissoute mais le futur était entendu, les deux Cités allaient subir des représailles.
Quelques lunes vinrent et Aemon al Caar al Thorin reçus une convocation de sa reine. Arrivé, cette dernière lui expliqua qu’une attaque avait eu lieu et que le cœur du Lige avait été la cible. Ce faisant, la reine lui rendit son cœur et lui demanda de s’exiler pour un temps, temps qu’elle mettrait à profit pour semer la discorde parmi les kahdis de Iuchiban. Refusant de fuir, la reine l’y obligea, lui révélant un avertissement envoyé par le Djinn WuTai, son existence serait anéantit s’il restait sur les terres du Royaume.
Acceptant à contrecœur, il promit de s’exiler à Rokugan chez une amie et se faisant ordonna à ses fidèles de rester attentifs et de tout faire pour protéger la Reine durant son absence. L’Epée ne fut pas brisé mais la paix et l’équilibre du Royaume-aux-Milles-Oasis va très certainement subir les moments les plus difficiles de son existence, ce qui n’allège guère le cœur d’Aemon al Caar al Thorin qui reste toujours en contact avec ses fidèles de Manetheren, prêt, si nécessaire, à retourner auprès de sa Reine.
Aemon al Caar al Thorin, kahdis de son état ne saurait vous donner son âge, lui-même l’ignore. Immortel puissant et respecté, il voue une fidélite sans égale pour sa Reine qu’il aime au-delà de ce que ses fidèles peuvent imaginer. Lettré passionné de musique et de contes et légendes, il collectionne les ouvrages qu’il protège avec autant de ferveur que ses richesses matérielles. Dur mais juste avec ses hommes, il cultive un goût immodéré pour l’aboutissement de soit et de son âme, un perfectionnement du corps nécessaire pour maitriser son esprit. Faisant volontiers preuve d’un caractère de cochon, il n’en reste pas moins courtois et sait mettre de coté son orgueil quand la situation l’exige. Un entrainement poussé au maniement du sabre et à une gymnastique très souple en font un véritable félin, une Fine Lame qui contribue à calmer les ardeurs de kahdis empressés par sa seul présence. Car si un khadis ne peut mourir, il est bien connu que ces derniers n’aiment guère souffrir…
Autre arme en sa possession, commune aux kahdis, les sortilèges des Djinns. Puissant mais contraignant, ces derniers n’en demeurent pas moins d’une singulaire efficacité dans bien des situations.
13) Hiruma Lya: Description generale: Lya est grande, la silhouette élancée et assez fine. Elle porte les cheveux longs toujours impecablement coiffés à l'aide de fils d'argent ou de tissus gris. Elle porte toujours un pendentif en jade, avec des motifs en argent, souvenir de sa mère. Elle met des sandales les plus légères possible pour dit-elle toujours garder le contact avec la terre. Et personne ne peut s'empecher de frissonner lorsqu'il voit ses pieds si peu recouverts s'enfoncer dans la neige. Elle ne s'abrite jamais de la pluie et rend hommage aux orages.
Elle porte souvent dans les cheveux une longue plume blanche qui semble ne jamais s'altérer, elle dit que c'est un souvenir d'une rencontre d'un vénérable veillard ( oui oui celui du tournoi de topaze )
Lya en soirée ( mondaine, un peu balais dans le cul ): Un kimono en soie bleu nuit avec des petites étoiles argentées et un obi rouge sang. Une parure de main en argent avec des incrustations de jade couvre sa main gauche. Tandis que la droite tient un éventail dans les tons bleutés. Un observateur aguerri aura tôt fait de voir que l'éventail et une oeuvre Kaiu en acier bleu, et que la parure de main est couverte des symboles de la terre et de la foudre. Elle est coiffée assez simplement avec une fleur integrée liée par des fils d'argent et légèrement maquillée. Curieusement elle ne porte aucun attachement clair a une famille ou une école lors de ces soirees.Elle reste distante et de marbre.
Lya au repos: Un kimono bleu nuit, Son daisho est passé dans un obi gris, dans sa manche elle conserve son éventail. Elle dispose de 2 besaces contenant des parchemins, matériel d'écriture, encens, bougie, bandage, alcool, herbe séchée ...
Lya courament: Lya a pris l'habitude de devoir être prête quoi qu'il arrive. Elle porte un plastron d'armure d'excellente facture qui a certainement beaucoup vecu. Sous son armure on distingue un kimono bleu nuit. Elle porte un obi gris dans lequel est glisse son daisho et plusieurs rouleaux de parchemins. Dans son dos un carquois avec un Han-kyu et un assortiment de flèches avec des empenages differents. Elle possède plusieurs besaces, sacs, pochons avec tout un fatras de choses: parchemins, bandages, encens, thé ....
Lorsqu'elle voyage elle se fait accompagner par un poney qui porte ses bagages.
le daisho : Le katana est marqué aux armes des Kuni, la lame semble avoir des traces de brûlures sur le fil. la tsuka est un savant encroisement de bleu et de rouge. Le wakizashi est marqué aux armes des Hiruma, la lame est légèrement bleutée, sa tsuka est un savant entrecroisement de bleu et d' argent. Les saya sont simples: laquées de bleu nuit avec une Hagi peinte pres des habaki.