Encore un parfait argument en faveur de la légalisation de l'euthanasie. On sent une telle souffrance au travers de ses propos incohérents, c'en est poignant. Il faut l'achever avant qu'il ne perde définitivement toute dignité. Même limité intellectuellement comme il l'est aujourd'hui il reste un humain et il faut le traiter avec l'amour naturel que l'on doit à son prochain, y compris quand cela signifie d'abréger ses souffrances par un acte définitif.
Blague à part (encore que), c'est grâce à ce genre de "fenêtre sur leur inconscient" que l'on voit à quel point nos soit-disant "élites" sont d'une médiocrité affligeante. Utiliser de tels arguments comparatifs "ils gagnent
moins mais sont
plus heureux" et en tirer la moindre conclusion est juste navrant intellectuellement. Les concepts de pauvreté, de richesse, de bonheur (satisfaction) n'ont rien d'absolu. Ce qui est déjà assez intuitif (tout de même) est même formalisé théoriquement depuis une cinquantaine d'année sous le concept de "relative deprivation" (
Townsend). Et manifestement, cette formalisation est suffisamment entrée dans les "mœurs" pour qu'il n'existe, par exemple, plus aucun indice de pauvreté absolu au niveau international comme national (tous sont relatifs donc). Mais apparemment ce qui a convaincu l'intégralité de ceux qui étudient, même de loin, ces sujets de par le monde n'est pas encore arrivé au cortex de Séguéla et, probablement, d'une bonne partie de cette oligarchie qui n'aurait sans doute pas accès à des fonctions impliquant plus de responsabilités que gardien de cadavres dans une morgue si notre système était vraiment "méritocratique".
Qu'un individu à même de proférer de telles âneries, avec autant d'aplomb, ait pu avoir la moindre responsabilité un jour est proprement stupéfiant quand on y réfléchit. Et même très inquiétant. Soit il a régressé et dans ce cas c'est inquiétant sur la capacité de notre cerveau à se remplir de soupe avec l'âge (ou le pognon), soit il a toujours été comme ça et dans ce cas...