Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Oui mais ... autant à diplo c'est normal, autant à AaA ... c'est débile de se trahir.Kakita Yoshino a écrit :C'est extrêmement plus rigolo au niveau des alliances qui se font et se défont au moment où l'on s'y attend le moins!Isawa Yoshimitsu a écrit :euh... c'est cense etre un jeu collectif, axis vs allies ...
Un jeu où les Scorpions excellent dit-on! Et où les pauvres et les non moins idéalistes Phénix ne peuvent que constater leur impuissance, Yoshimitsu-kun!!!
Kakita Inigin a écrit :c'est débile de se trahir.Kakita Yoshino a écrit :C'est extrêmement plus rigolo au niveau des alliances qui se font et se défont au moment où l'on s'y attend le moins!Isawa Yoshimitsu a écrit :euh... c'est cense etre un jeu collectif, axis vs allies ...
Un jeu où les Scorpions excellent dit-on! Et où les pauvres et les non moins idéalistes Phénix ne peuvent que constater leur impuissance, Yoshimitsu-kun!!!
Je ne vois pas pourquoi les différentes alliances seraient fixes. c'est pas comme si la morale entrait en ligne de compte, hein...Kakita Inigin a écrit :Oui mais ... autant à diplo c'est normal, autant à AaA ... c'est débile de se trahir.
Pas de politique ici on a dit ! Ces attaques contre une certaine famille bien connue sont intolérables !Toshi a écrit :Kakita Inigin a écrit :c'est débile de se trahir.Kakita Yoshino a écrit : C'est extrêmement plus rigolo au niveau des alliances qui se font et se défont au moment où l'on s'y attend le moins!
Un jeu où les Scorpions excellent dit-on! Et où les pauvres et les non moins idéalistes Phénix ne peuvent que constater leur impuissance, Yoshimitsu-kun!!!
y'en a qui en font une profession de foi ...
"Amusant" de voir l'éditeur lutter contre les effets pervers prévisibles de ce qui assure le succès et la rentabilité de son produit...World of Warcraft, l’or des tricheurs et le droit d’auteur
En procès contre un logiciel de triche organisée, le créateur de World of Warcraft risque de bousculer toute l’industrie du logiciel.
par Sébastien Delahaye
Depuis septembre 2006, Blizzard, le créateur du monde persistant World of Warcraft, s’est lancé dans une bataille légale contre un logiciel de triche automatisée, Glider. En utilisant des arguments parfois dangereux pour l’industrie du logiciel dans son ensemble.
Avant le jugement, prévu sous peu, petit rappel des faits : World of Warcraft est le principal jeu massivement multijoueur, avec plus de dix millions de joueurs actifs dans le monde. Il devance largement les autres jeux du genre, et contribue en grande partie aux bénéfices de Vivendi, maison-mère de Blizzard. Pas vraiment une surprise, puisque selon l’institut NPD, les abonnements aux jeux en ligne représentent un chiffre d’affaires évalué à un milliard de dollars par an rien qu’aux Etats-Unis.
Dans son monde virtuel, Blizzard a en quelque sorte le rôle d’une banque centrale : l’entreprise régule les flux monétaires et la création de monnaie (dans WoW, c’est de l’or), via des mécaniques de jeu (vente d’objets, recherche d’or...). Et son but est, entre autres, d’empêcher de trop grandes créations de valeur monétaire afin d’éviter de déséquilibrer le jeu. Le programme Glider, de son côté, permet d’automatiser la plupart des actions possibles dans World of Warcraft. Et notamment celles permettant d’obtenir de l’argent. Le joueur avide d’argent virtuel peut donc laisser tourner sa machine en permanence avec Glider en tâche de fond et ainsi se créer une petite fortune sans rien faire. On est bien loin de l’usage normal du jeu, ce qui ne pouvait que fâcher Blizzard.
D’autant que Michael Donnelly, le créateur de Glider, vend son logiciel 25 dollars, et affirme en avoir déjà écoulé 100 000 exemplaires. Blizzard exige que Donnelly cesse toute distribution du logiciel, et lui reverse l’intégralité des recettes générées par Glider. Fin mars, Blizzard a porté plainte au tribunal de Los Angeles contre MDY Industries, l’entreprise de Michael Donnelly. Deux motifs : d’une part, Glider viole la licence utilisateur de World of Warcraft, qui interdit d’utiliser ce type de programmes (on les appelle des « bots », soit des robots) ; d’autre part, Blizzard estime que chaque utilisation de Glider est une « violation du droit d’auteur ». Pour justifier la « violation du droit d’auteur » que constituerait Glider, Blizzard explique que l’utilisation du programme de triche copie World of Warcraft en mémoire vive. L’argument est surprenant : sous Windows, pour fonctionner, un programme se copie de lui-même en mémoire vive. Mais Blizzard estime que les utilisateurs n’ont le droit d’effectuer cette copie que dans le cadre prévu par les règles du jeu.
Utilisateurs du logiciel et MDY Industries seraient complices dans cette violation du droit d’auteur. Cet argument hérisse internautes et associations de défense des utilisateurs. Complices, les utilisateurs de Glider pourraient être condamnés (en cas de plainte déposée contre eux, ce qui n’est pour l’instant pas le cas) à une amende de 750 dollars par utilisation. Et Blizzard connait ces utilisateurs, puisque les joueurs (qui doivent donner leurs coordonnées pour s’abonner au jeu) utilisant Glider sont systématiquement bannis de World of Warcraft depuis 2006.
Cette interprétation du droit d’auteur par Blizzard alarme les associations de défense des droits numériques et autres associations de consommateurs : ainsi, l’association Public Knowledge a porté plainte cette semaine contre Blizzard, estimant que l’entreprise outrepassait le code américain de propriété intellectuelle. Et selon l’Electronic Software Foundation, l’affaire pourrait avoir de sérieuses conséquences : « L’interprétation de Blizzard pourrait donner aux développeurs de logiciels le pouvoir d’interdire la vente d’autres logiciels qui interagissent avec leur produit. » Ce qui pourrait avoir des effets dévastateurs pour l’industrie open-source et pour les créateurs de plug-ins, par exemple. « Glider est, somme toute, un programme qui permet de tricher dans World of Warcraft, continue l’EFF. Il y a donc un danger réel que le tribunal perde de vue les implications de son jugement pour tous les utilisateurs de logiciels. Nous espérons que le tribunal fera attention et rejetera la théorie du droit d’auteur absurde et exagérée de Blizzard. »
J'peux pas vous laisser dire ça. Après tout, personne n'aime que les renards viennent vider le poulailler..."Amusant" de voir l'éditeur lutter contre les effets pervers prévisibles de ce qui assure le succès et la rentabilité de son produit...
Capitalisme virtuel?En effet, pour pousser les joueurs à la conso on met en place un système qui privilégie l'accumulation d'objets permettant d'accroître la puissance des personnages.
Quand la théorie devient un dogme...Ces objets deviennent même, si j'ai bien compris le, seul moyen de continuer à booster significativement son perso à haut niveau.
Alors: fraude ou hypercompétitivité du salaire horaire des pays du tiers-monde?Forcément cela conduit à un système de troc (et à des dérives nettement plus graves encore que celles présentées dans cet article, cf le reportage qui montrait des employés exploités des pays du tiers monde qui jouent pour monter des perso afin de les revendre à de riches joueurs occidentaux).
On a pas l'impression qu'ils en soient si choqués...Et là, Vivendi/Blizzard se retrouve obligé d'engager des mesures assez hallucinantes pour contrer ces effets pervers quitte à braquer pas mal de personnes et s'ériger une sale réput'.
La mort du capitalisme?Alors que la solution la plus simple (et sans doute la seule d'ailleurs vu qu'on peut compter sur une inventivité illimités sur ce registre, une brèche en remplaçant une autre) serait simplement de supprimer ou de limiter très clairement le rôle des dits objets et de l'argent dans le jeu...
Y'a aussi l'option "finalement, le jeu est gratuit". Mais là on vogue dans le rêve débile et dangereux...Mais cela nécessiterait sans doute de trouver des moyens plus intéressants et sans doute moins rentables de maintenir l'intérêt du jeu dans le temps...