Normalement, non.
L'invocation, c'est le moyen de franchir la barrière entre Jigoku et Ningen-do. Le seul autre moyen, c'est de trouver une brèche, genre le Puits Suppurant...
Après, c'est un principe de base, mais il peut y avoir des exceptions :
- l'oni "libre" qui s'est pointé via le Puits et qui est lié à un shugenja ensuite. Me semble qu'il y avait un cas du genre dans Porteurs de Jade.
- l'oni lié, que "son" shugenja peut appeler à lui alors qu'ils sont éloignés l'un de l'autre. Mais c'est flou : on sait qu'ils sont liés, mais on ne dit pas explicitement si l'oni se "téléporte" jusqu'au shugenja où s'il doit y aller à pinces. A noter que le gars qui partage son nom avec l'oni n'est pas forcément son invocateur. C'est l'invocateur qui peut exercer un certain contrôle, qu'il ait donné son nom ou pas. Là encore, pourquoi donnerait-il son nom à lui et pas celui de l'idiot du village, c'est assez flou d'un bouquin à l'autre.
- l'oni qui peut être "contacté" et qui décide ou pas de venir voir (on a un exemple avec Kitsu Okura durant Hidden Emperor. En 1131, il découvre "l'essence d'Akuma no Oni" quoi que ça veuille dire, dans un chateau du Lion. Il laisse l'oni en paix, mais quand il cherche à devenir champion de jade, Akuma le recontacte et ils passent un pacte. Ce pacte est différent du lien habituel, mais il permettra ensuite à Akuma de forcer Okura à donner son nom à Okura no Oni...)
Pour résumer : normalement, on peut juste appeler à soi un oni qui se trouve dans le Jigoku et il faut lui donner le nom de quelqu'un pour qu'il se manifeste. Une fois qu'il est là, ben il utilise ses gambettes (ou ses ailes, son corps reptilien...etc...) pour se déplacer. Les oni qui viennent par leurs propres moyens (le Puits) restent libres. Les seigneurs oni sont seulement des oni liés qui ont fini par bouffer le nom du mortel qu'ils partageaient, et qui - de manière nébuleusement mystérieuse (vu que ça a du se produire assez souvent en fait si on se fie aux règles...) se transforment en gros streums avec une progéniture.
Mais il y a plein d'exceptions.
Je sais... te voilà bien avancé